2.1Des métiers porteurs de sens : une image positive voire idéalisée de l’emploi associatif… 2.2Des métiers qui doivent encore convaincre : rassurer sur la sécurité de l’emploi et la valeur de l’expérience professionnelle en luttant contre des idées reçues
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Zein Sawaya zein.sawaya.@tns-sofres.com 01 40 92 27 61
Aussi bien les jeunes que leurs parents associent desvaleurs positives à l’emploi associatif: Des métiers utiles, qui servent l’intérêt général, qui permettent de s’épanouir et de se réaliser dans le travail,Des métiers Dans un environnement de travail agréable. En somme,des métiers « porteurs de sens », une dimension reconnue par tous, voire idéalisée.
Pour autant, alors qu’ils ne manifestentpas de rejetenvers les emplois associatifs, jeunes et parents n’y pensent pas spontanément. Face aux autres structures de travail, les associations ne sont pas privilégiées… alors que le secteur est bien perçu comme créateur d’emploi.
Les métiers associatifs ont encoreà convaincre sur les ‘basiques’de la vie professionnelle. L’envie des jeunes comme de leurs parents de se tourner vers des structures stables (fonction publique, grandes entreprises) témoigne d’une crainte : celle de la précarité de l’emploi. Face à cette peur, les jeunes et plus encore leurs parents ontbesoin d’élément de réassurancequant à la sécurité des emplois associatifs, qui souffrent sur ce point d’une image négative : les salaires sont estimés peu compétitifs ; les perspectives d’évolution de carrière, vues comme limitées ; les contrats, surtout des CDD et du travail temporaire… D’autresidées reçuesémergent : le domaine d’action des associations est facilement limitée à quelques secteurs d’activité (l’action sociale et humanitaire principalement), seuls certains types de métiers ou les personnes peu diplômées, vraiment concernées. Les métiers administratifs ne sont ainsi pas du tout associés au monde associatif.
Un enjeu d’information sur la réalité professionnelle »
de l’emploi associatif et sa « valeur
L’emploi associatif parait« victime » de l’image préconçuequ’en a le Grand Public, image fortement marquée dans l’imaginaire collectif. Les seuls qui parviennent à se dégager de cette image sont les personnes qui sont actuellement bénévoles. Au contact des associations, ces personnes ont pris conscience de la réalité du monde associatif. Ils sont donc lesmeilleurs promoteurs de l’emploi associatif. Uneffet générationnel: Même si jeunes et parents se rejoignent sur les atouts du travail associatif, l’envie d’un emploi sécurisé est plus exacerbée auprès des parents. Ils sont donc prêts à sacrifier le désir d’épanouissement dans le travail pour les bienfaits d’un salaire élevé et un emploi stable. La posture des jeunes est plus complexe : ils veulent à la fois un travail qui a du sens et qui leur assure de la sécurité. A noter : aucune différence de perception selon la catégorie socio-professionnelle ou le niveau d’éducation des répondants.
Avec en fonction du récepteur, un message différent à développer : Une métier stable et professionnalisant, pour les parents Un métier d’avenir, capable de répondre à leur double ambition, du sens et de la sécurité, pour les jeunes