ZOOM consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers
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ZOOM consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers En 2017, la consommation brute d’espaces NAF augmente en Île-de-France Le présent zoom actualise les données publiées dans la note de conjoncture de mars 2020 en mobilisant, d’une part, les données de consommation brute publiées par l’observatoire national de l’artificialisation des sols (selon une méthodologie homogène sur l’ensemble du territoire national) et, d’autre part, des exploitations complémentaires des fichiers fonciers au niveau francilien. er La période étudiée s’étend entre le 1janer vier 2009 et le 1janvier 2018. Toutefois, il faut rappeler que «ces chiffres prennent en compte l’artificialisation sur le territoire cadastré, et minimisent donc l’artificialisation due (1) aux infrastructures».

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Publié le 08 décembre 2020
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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ZOOM consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers
En 2017, la consommation brute d’espaces NAF augmente en Île-de-France
Le présent zoom actualise les données pu-bliées dans la note de conjoncture de mars 2020 en mobilisant, d’une part, les données de consommation brute publiées par l’obser-vatoire national de l’artificialisation des sols (selon une méthodologie homogène sur l’ensemble du territoire national) et, d’autre part, des exploitations complémentaires des fichiers fonciers au niveau francilien. er La période étudiée s’étend entre le 1 jan-er vier 2009 et le 1 janvier 2018. Toutefois, il faut rappeler que « ces chiffres prennent en compte l’artificialisation sur le territoire cadas-tré, et minimisent donc l’artificialisation due (1) aux infrastructures ».
En 2017, avec 1 119 hectares selon les fichiers fonciers, la consommation brute des espaces NAF a augmenté de 23 % en Île-de France
1 - Cerema Hauts-de-France - « L’artificialisation et ses déterminants d’après les fichiers fonciers », janvier 2020
Consommation brute des espaces NAF en 2017
Rythme annuel de consommation nette des espaces NAF (Ha/an)
Sources : Mos, Teruti-Lucas, Fichiers Fonciers © ORF
Consommation des espaces NAF par département en 2017
Source du graphique et de la carte : Fichiers Fonciers et Observatoire national de l’artificialisation des sols • Traitement : DRIEA/SCEP/DADDT/HB © ORF • Mise en forme et fonds cartographiques : L’Institut Paris Region
• Note de conjoncture ORF • n° 17 • octobre 2020 •
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Évolution de la consommationet de la renaturation des espaces NAF de 2009 à 2017
Source : Fichiers Fonciers et Observatoire national de l’artificialisation des sols • traitement : DRIEA/SCEP/DADDT/HB © ORF
Consommation brute d’espaces NAFà destination de l’habitat entre 2013 et 2017 : 481 ha/an
Consommation brute d’espaces NAFà destination de l’activité entre 2013 et 2017 : 424 ha/an
Source des cartes : Fichiers Fonciers et Observatoire national de l’artificialisation des sols Traitement cartographique : DRIEA/SCEP/DADDT/LH © ORF Mise en forme & fonds cartographiques : L’Institut Paris Region
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ZOOMconsommation des espaces naturels, agricoles et forestiers
par rapport à 2016 (contre + 0,2 % au niveau national). Dans le même temps, 174 hectares ont été renaturés en 2017, portant la consom-mation nette d’espaces NAF à 944 hectares. Depuis 2009, le rythme annuel de consom-mation nette d’espaces NAF est en-dessous du seuil moyen prescrit par le SDRIF, 1 315 hectares par an. En effet, la consommation moyenne nette d’espaces NAF sur la période 2009-2012 s’élève à 1 057 hectares par an et diminue à 816 hectares par an sur la période 2013-2017.
La part des espaces consommés bruts en petite couronne est en légère hausse alors que celle de la grande couronne baisse en 2017.
En 2017, la grande couronne représente 99 % des espaces NAF franciliens et 98 % des es-paces consommés bruts en Île-de-France, contre 99 % en 2016.
À l’échelle départementale, la Seine-et-Marne représente 49 % de la consommation brute régionale (549 hectares), l’Essonne 18 % (204 hectares), les Yvelines 15 % (164 hec-tares) et le Val-d’Oise 16 % (179 hectares), sachant que ces départements concentrent respectivement 56 %, 15 %, 19 % et 10 % des espaces naturels, agricoles et forestiers en Île-de-France.
Ainsi, l’indice d’intensité de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers mesurant le rapport entre consommation et stock s’élève à 0,9 en Seine-et-Marne, 0,8 dans les Yvelines, 1,2 pour l’Essonne et 1,6 pour le Val-d’Oise.
En Seine-et-Marne, en Essonne et dans le Val-d’Oise, la consommation brute des es-paces NAF est polarisée puisque 5 % des communes représentent respectivement 54 %, 63 % et 72 % du total des surfaces consommées. En revanche, les Yvelines se caractérisent par une consommation un peu moins concen-trée. En effet, les 5 % des communes repré-sentent 43 % du total des surfaces consom-mées.
La petite couronne, qui représente 1 % des espaces NAF franciliens, a consommé 2,1 % (23 hectares) du total régional alors qu’elle en avait consommé 1,3 % (12 hectares) en 2016.
• Note de conjoncture ORF • n° 17 • octobre 2020 •
Cette augmentation reflète celle observé dans le Val-de-Marne (8 ha en 2016, 18 ha en 2017)
Les Hauts-de-Seine représentent 0,10 % de la consommation régionale, le Val-de-Marne 1,6 % et la Seine-Saint-Denis 0,34 % alors que ces départements concentrent respec-tivement 0,2 %, 0,5 % et 0,2 % des espaces NAF en Île-de-France, soit des indices d’in-tensité de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers de respectivement 0,47, 3,2 et 1,5.
La consommation brute d’espaces NAF toujours plus diffuse pour l’habitat que pour l’activité en 2017
En 2017, le pourcentage de la consomma-tion brute d’espaces naturels, agricoles et forestiers à destination de l’habitat (524 hec-tares) est de 47 % et celui de l’activité (487 hectares) est de 44 % en Île-de-France alors qu’ils sont respectivement de 70 % et 24 % au niveau national.
En Île-de-France, 4 % des espaces consom-més sont repérés comme étant à usage mixte et la destination est non identifiée pour 6 % des espaces consommés (contre res-pectivement 2 % et 4 % au niveau national).
La consommation d’espaces NAF à destina-tion de l’habitat sur la période 2013 à 2017 re-présente un total de 2 405 hectares, soit une moyenne de 481 hectares par an. Elle s’est localisée de manière relativement diffuse sur l’ensemble du territoire francilien.
En effet, la consommation des espaces NAF à destination de l’habitat a concerné 1 070 communes (le nombre total de communes en Ile-de-France est de 1 268 en 2018), dont 42 % s’est déroulée dans seulement 5 % des communes. À noter qu’en 2017, la consommation des espaces NAF à destination de l’habitat (soit 524 ha) est plus concentrée car on l’observesur seulement 661 communes, dont 59 % s’est déroulée dans seulement 5 % des com-munes.
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S’agissant de la consommation brute des es-paces naturels, agricoles et forestiers à desti-nation de l’activité, elle est de 2 121 hectares sur la période 2013 à 2017, soit une moyenne de 424 hectares par an. Elle est davantage concentrée que l’habitat : 580 communes sont concernées par la consommation des espaces NAF à destination de l’activité, et les 5 % de communes les plus consommatrices représentent 60 % du total des surfaces consommées.
En 2017, 200 communes sont concernées par la consommation des espaces NAF à destination de l’activité (soit 487 ha), et les 5 % de communes les plus consommatrices représentent 88 % du total des surfaces consommées. Elles sont localisées dans l’Essonne, sur le Plateau de Saclay, dans les secteurs de Chessy-Marne-la-Vallée et de l’aéroport de Roissy.
La ventilation de la consommation brute des espaces NAF entre habitat et activité n’est pas uniforme sur l’ensemble du territoire ré-gional. Ainsi, en 2017, si l’on reprend la typologie du SDRIF, la consommation brute dans les bourgs, villages et hameaux et l’aggloméra-tion centrale s’est faite de façon équilibrée entre habitat et activités (respectivement 47 % et 42 %) tandis que celle dans les grandes polarités urbaines s’est faite majo-ritairement à destination de l’habitat (59 %) et que celle observée dans l’agglomération centrale a été destinée à de l’activité (48 %).
De même, toujours en 2017, 53 % de la consommation brute à destination de l’acti-vité s’est accomplie dans la ceinture verte et 37 % de celle de l’habitat a été réalisée dans l’espace rural.
Les surfaces de logements et de locaux d’activités mis en chantiers en hausse en 2017
De 2013 à 2017, les surfaces de logements mis en chantiers se sont élevées à 18 millions 2 de m d’après les données Sitadel.
La consommation brute des espaces NAF par destination et selon le type d’urbanisation de 2010 à 2017
Consommation brute des espaces NAF par destination et selon l’entité géographique de 2010 à 2017
Source des graphiques : Fichiers Fonciers et Observatoire national de l’artificialisation des sols • Traitement : DRIEA/SCEP/DADDT/HB © ORF
2 2 Évolution de l’efficacité de la consommation brute des espaces NAF (m mis en chantier/m consommés)
Source : SDES, Sit@del2, locaux commencés estimations au 31 janvier 2020, Fichiers Fonciers et Observatoire national de l’artificialisation des sols • Traitement : DRIEA/SCEP/DADDT/HB © ORF
• Note de conjoncture ORF • n° 17 • octobre 2020 •
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Surfaces de logements mises en chantiers de 2013 à 2017
Surfaces de locaux d’activités mises en chantiers de 2013 à 2017
Surfaces de locaux d’activités artisanales, industrielles, commerciales et entrepôts mises en chantiers de 2013 à 2017
Source des 3 cartes : SDES, Sit@del2 locaux commencés estimations au 31 janvier 2020 Traitement cartographique : DRIEA/SCEP/DADDT/LH © ORF Mise en forme & fonds cartographiques : L’Institut Paris Region
ORF Association loi 1901 regroupant élus, professionnels et administrations site web : www.orf.asso.fr
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Ces surfaces ont augmenté à un rythme moyen de 9 % par an tandis que la consom-mation brute des espaces NAF à destina-tion de l’habitat a baissé de 1,2 % par an dans le même temps. Par ailleurs, la localisation des nouveaux lo-gements ne recoupe pas la géographie de la consommation brute des espaces NAF.
La petite couronne représente sur cette période 44 % des surfaces de logements mises en chantiers mais seulement 2 % de la consommation brute des espaces NAF à destination de l’habitat, alors que la grande couronne concentre 51 % des surfaces de logements mises en chantiers et 98 % de la consommation brute des espaces NAF à destination de l’habitat. Ces écarts reflètent en grande partie le poids prédominant des logements collec-tifs en petite couronne et celui des maisons individuelles en grande couronne.
Sur la même période (soit de 2013 à 2017), 2 15 millions de m de locaux d’activités ont été mis en chantiers. En rythme annuel moyen, ces surfaces mises en chantier ont augmenté de 6 %. Au sein de cet ensemble, les surfaces des-tinées aux locaux d’activités artisanales, industrielles, commerciales et d’entrepôts, 2 qui ont représenté 5,5 millions de m sur 2013 - 2017 (parmi les 15 millions), se sont accrues en moyenne de 18 % par an.
Cette progression d’activités consomma-trice en surface a eu lieu dans un contexte où les surfaces de consommation brute des espaces NAF à destination des activités se sont accrues en moyenne de 5,9 % par an.
D’un point de vue géographique, la petite couronne représente 36 % des surfaces de locaux d’activités mises en chantier pour seulement 6 % de la consommation des es-paces NAF à destination de l’activité, alors que la grande couronne, lieu d’implantation privilégié des grands entrepôts de logis-tique notamment, en concentre 50 % pour 94 % de la consommation des espaces NAF à destination de l’activité.
L’efficacité de la consommation brute d’espaces NAF poursuit son amélioration
L’analyse de l’efficacité de la consommation brute des espaces NAF montre que celle-ci s’est améliorée entre 2013 et 2017 en Île-2 de-France, aussi bien pour l’habitat (m de 2 logements mis en chantier/m d’espaces NAF consommés à destination d’habitat) que pour l’activité.
En 2017, elle s’élève à 0,90 pour l’habitat (0,60 en 2013) contre 0,18 au niveau national et à 0,82 pour l’activité (0,82 en 2013) contre 0,45 au niveau national.
+ Pour en savoir ...
• Cerema, « L’artificialisation et ses déterminants d’après e r les Fichiers fonciers, période 2009-2017 – Chiffres au 1 janvier 2017 », rapport de janvier 2020 : disponible sur le site de l’observatoire national de l’artificialisation. • Sur l’observatoire national de l’artificialisation des sols : https://artificialisation.biodiversitetousvivants.fr/ • Méthodologie :http://www.orf.asso.fr/contributions-de-lorf/ Périmètre du SDRIF 2013 : https://www.institutparisre-gion.fr/fileadmin/DataStorage/SavoirFaire/NosTravaux/ planification/sdrif/CDGT_declinaison_HD.pdf
L’INSTITUT PARIS REGION :15, rue Falguière, 75740 Paris Cedex 15 • helene.joinet@institutparisregion.fr • Tél. : 01 77 49 75 79 DRIEA :21-23, rue Miollis, 75732 Paris Cedex 15 • mireille.coucaud@developpement-durable.gouv.fr • Tél. : 01 40 61 86 07 Exploitation des données : Philippe Pauquet & Virginie Cioni, L’Institut Paris Region, Hana Bouhalli, Gwenola Le Foll & Louise Hurtel, DRIEA Conception graphique, maquette, cartographie & infographie : Sylvie Castano, L’Institut Paris Region • Fabrication : Sylvie Coulomb, L’Institut Paris Region • ISSN 2269-3084
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