BVA : Les Français et le nucléaire

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BVA : Les Français et le nucléaire

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• Publié le: 27 septembre 2013
• Nombre de lectures: 55
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Les Français
et le nucléaire
Septembre 2013
Sondage réalisé par pour

publié vendredi 27 septembre dans « Le Parisien magazine » et « Aujourd’hui magazine »

LEVEE D’EMBARGO vendredi 27 septembre - 6h00 Méthodologie
Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français
recrutés par téléphone et interrogés par Internet* les
19 et 20 septembre 2013. Recueil
Echantillon de 1054 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus.





La représentativité de l’échantillon est assurée par la
méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :
Echantillon
sexe, âge, profession du chef de après stratification par
région et catégorie d’agglomération.
* Il ne s’agit pas d’un access panel.
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Note sur les marges d’erreur
Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques.
Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré :
Intervalle de confiance à 95% selon le score Taille de
l’échantillon 5 ou 95% 10 ou 90% 20 ou 80% 30 ou 70% 40 ou 60% 50%
100 4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0
200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1
300 2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8
400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0
500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5
600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1
700 1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8
800 1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5
900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3
1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1
2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2
4 000 0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,6
6 000 0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,4
10 000 0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,0
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge
d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
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Principaux enseignements
1) Les Français favorables au principe du nucléaire …
Une très large majorité de 67% de Français est favorable à la production d ’ é n e rg ie par des centrales nucléaires, contre
seulement 32% y étant opposés.
Cette approbation au principe du nucléaire est néanmoins très clivée : y sont beaucoup plus souvent favorables, les
hommes (73%, contre 62% des femmes), les 65 ans et plus (81%, contre 61% des 18-34 ans), les CSP+ (69%, contre 55%
des CSP-) et les sympathisants de droite (81%, contre 52% des sympathisants de gauche).
Parmi les seuls sympathisants de gauche, des clivages sont aussi très forts : les sympathisants socialistes (61%) sont une
large majorité à y être favorables, alors que les sympathisants Verts (76%) et les sympathisants à la gauche du PS (55%) y
sont majoritairement hostiles.
Enfin, ceux pour qui la diminution du coût de l’ é n e rg ie devrait être la priorité de la politique énergétique française sont
beaucoup plus nombreux à être favorables à la production d ’ é n e rg i e par des centrales nucléaires (76%), que ceux pour qui
la priorité devrait être la lutte contre le réchauffement climatique (tout de même 53%).
Les Français y sont même plus favorables que l’ a n dernier (67%, contre 61%)
2) … tout en étant favorables à ce que l’ on en sorte progressivement
53% des Français sont favorables à une sortie progressive du nucléaire (45% y sont opposés).
Preuve que la volonté de sortir progressivement du nucléaire ne signifie pas forcément hostilité au principe même du
nucléaire : 34% de ceux favorables à la production d ’ é n e rg i e par des centrales nucléaires sont dans le même temps
favorables à la sortie progressive du nucléaire en France.

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Principaux enseignements
Cela étant, assez logiquement, on observe sur la question de la sortie du nucléaire les mêmes clivages que sur la question de la
production d ’ é n e rg i e par des centrales nucléaire : les femmes (57%, contre 49% des hommes), les 18-34 ans (59%, contre 43%
des 65 ans et plus), les CSP- (60%, contre 53% des CSP+) et les sympathisants de gauche (73%, contre 36% des sympathisants
de droite) sont nettement plus nombreux à souhaiter une sortie progressive du nucléaire.
Même s ’i ls sont moins nombreux qu’il y a 2 ans à y être favorables
Si les Français sont donc majoritairement favorables à la sortie progressive du nucléaire en France (53%), ils le sont toutefois
moins souvent q u’ e n juin 2011 (60%,-7 points depuis), lor sq u’il s étaient encore particulièrement marqués par le drame de
Fukushima, survenu seulement 3 mois auparavant.
3) Dans cette perspective, le rythme de diminution du nucléaire proposé par Francois Hollande en 2012 leur parait être le
bon
Durant sa campagne électorale, François Hollande avait proposé de ramener en France la part du nucléaire de 75% a u jo u r d ’ h u i à
50% en 2025. Ce rythme de diminution semble satisfaire les Français, p u isq u ’i ls sont une nette majorité relative (43%) à le trouver
« juste comme il faut, ni trop, ni pas assez rapide ». Ils sont nettement moins nombreux à le trouver « trop rapide « (38%) ou au
contraire « pas assez rapide » (16%).
Les sympathisants de droite sont en revanche 54% à trouver ce rythme « trop rapide » (contre 32% le trouvant « juste comme il
faut » et 12% « pas assez rapide »). A l’ i n v e rse, 57% des sympathisants de gauche trouvent ce rythme « juste comme il faut »
(contre 22% le trouvant « pas assez rapide » et 20% « trop rapide »).
Concernant les sympathisants Verts, s’i ls sont un peu plus de la moitié (55%) à trouver ce rythme « pas assez rapide », ils sont
tout de même 35% à le trouver « juste comme il faut ».
Enfin, parmi les Français favorables à la sortie progressive du nucléaire, 55% trouvent ce rythme de diminution « juste comme il
faut » (contre 28% le trouvant « pas assez rapide » et 14% le trouvant « trop rapide »).
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Principaux enseignements
4) La diminution du coût de l’ é ner gi e est toujours la première priorité des Français, mais la sécurité et
l’ e nv ironne me nt comptent aussi dans leur choix
Concernant la politique énergétique de la France, lorsq u ’ o n demande aux Français quel devrait être, selon eux, l’ o b j e ctif le plus
prioritaire, si 39% d ’e n t re eux répondent « la diminution du coût de l’ é n e rg ie », ils sont tout de même aussi 32% à répondre « la
sécurité des installations » et 28% « la lutte contre le réchauffement climatique ».
Logiquement, les CSP- sont nettement plus nombreux à avoir d’ ab or d comme priorité le coût de l’ é ne r g i e (46%, contre 33% des
CSP+) et les sympathisants Verts sont nettement plus nombreux à juger prioritaire « la lutte contre le réchauffement
climatique » (57%, contre 27% davantage préoccupés par « la sécurité des installations » et 16% davantage préoccupés par
« le coût de l’ é n e rg ie »).
Plus globalement, sur l ’éc h iq u ier politique, les sympathisants de droite et de gauche sont aussi nombreux à juger prioritaire « la
sécurité des installations » (32%). Mais ceux de droite jugent plus souvent prioritaire « la diminution du coût de l’ é n erg ie »
(46%, contre 32% des sympathisants de gauche), quand les sympathisants de gauche jugent plus souvent prioritaire « la lutte
contre le réchauffement climatique » (35%, contre 21% des sympathisants de droite).
Eric BONNET
Directeur d’études, BVA Opinion
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Les Français et la production d’énergie par des centrales
nucléaires
Êtes vous tout à fait favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou tout à fait opposé à la production
d’énergie par des centrales nucléaires?
ST Opposé: ST Favorable :
32% 67%
Rappel février 2012: Rappel février 2012: Tout à fait
37% 61%* (NSP) opposé Tout à fait
1% favorable 9%
21%
Plutôt opposé
23%
Plutôt
favorable
46%
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* Rappel d’un sondage réalisé par TNS Sofres Les Français et la production d’énergie par des centrales nucléaires
Selon la proximité partisane
Êtes vous tout à fait favorable, plutôt favorable, plutôt opposé ou tout à fait opposé à la production
d’énergie par des centrales nucléaires?
S/T S/T
F