L étude proposée par la BAD doit couvrir l ensemble de la filière coton depuis l amélioration de
10 pages
Français

L'étude proposée par la BAD doit couvrir l'ensemble de la filière coton depuis l'amélioration de

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
10 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

D A C B R I E F I N G T H E D E V E L O P M E N T D I M E N S I O N S O F A F R I C A N C O T T O N A contribution to the follow-up of the WTO African Regional Workshop on Cotton held in Cotonou 23-24 March 2004 Organised by the OECD Development Co-operation Directorate, in collaboration with the OECD Sahel and West Africa Club BACKGROUND PAPER Contributed by: The African Development Bank Contact: Dougou Keita d.keita@afdb.org Friday, 28 January 2005 OECD - Paris, France Programme multinational d'amélioration de la compétitivité de la filière coton de l'Afrique de l’ouest et du centre. Mission d'identification Termes de référence A. CONTEXTE 1. Le coton joue un rôle important dans la croissance de l’économie et dans le développement des zones rurales en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC). Au cours des trente dernières années, la production régionale a été multipliée par cinq, passant de 445.000 tonnes environ au début des années 1970 à 2.373.000 tonnes en 2002, et améliorant ainsi les revenus de près de 2 millions de producteurs. En 2002, l’AOC a produit 991.000 tonnes de coton fibre, représentant environ 5% de la production mondiale. Les exportations combinées des pays de la région ont représenté 15% des échanges mondiaux de coton en 2002, faisant de la région le troisième exportateur mondial de coton après les Etats Unis et l’Ouzbékistan. Alors que la moyenne des exportations pour ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 100
Langue Français

Extrait

DACBR I EF I NG
TH EDE V E L O P ME N TDI ME NSI ONS O FAF R I CA NCO TTO NA contribution to the followup of the WTO African Regional Workshop on Cotton held in Cotonou 2324 March 2004 Organised by the OECD Development Cooperation Directorate, in collaboration with the OECD Sahel and West Africa Club BACKGROUND PAPER Contributed by: The African Development BankContact: Dougou Keita d.keita@afdb.org
Friday, 28 January 2005 OECD  Paris, France
Programme multinational d'amélioration de la compétitivité de la filière coton de l'Afrique de l’ouest et du centre. Mission d'identificationTermes de référence
A. CONTEXTE
1.Le coton joue un rôle important dans la croissance de l’économie et dans le développement des zones rurales en Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC). Au cours des trente dernières années, la production régionale a été multipliée par cinq, passant de 445.000 tonnes environ au début des années 1970 à 2.373.000 tonnes en 2002, et améliorant ainsi les revenus de près de 2 millions de producteurs. En 2002, l’AOC a produit 991.000 tonnes de coton fibre, représentant environ 5% de la production mondiale. Les exportations combinées des pays de la région ont représenté 15% des échanges mondiaux de coton en 2002, faisant de la région le troisième exportateur mondial de coton après les Etats Unis et l’Ouzbékistan. Alors que la moyenne des exportations pour les grands producteurs n’est que de 30%, l’Afrique de l’Ouest exporte la plus grande majorité de sa production de fibre, soit environ 95%.
2.Depuis 1994, les filières cotonnières africaines ont été dopées par des cours internationaux rémunérateurs et par la dévaluation du franc CFA. A partir de 1999, la chute brutale des cours mondiaux a entraîné la dégradation de leur rentabilité. Néanmoins, les filières cotonnières africaines restent parmi les plus compétitives du marché international avec des coûts de production de l’ordre de 50 cents (EU) la livre de fibre.
3.Les filières coton des pays de l'AOC doivent faire face à deux principales contraintes: (i) la concurrence des fibres d'origine synthétiques dont la consommation mondiale par habitant est en progression continuelle (+2,4%) et représente 55% des part de marché alors que la consommation de fibres provenant du coton est en stagnation depuis 1960; (ii) la concurrence entre pays exportateurs de fibre de coton, exacerbée par le niveau élevé des subventions de grands producteurs, qui dépriment les prix à l'exportation. On estime que les subventions au niveau mondial ont provoqué une dépréciation des prix mondiaux de quelques 15%, entraînant des pertes économiques directes estimées à environ 250 millions de dollars par an pour les pays les moins avancés.
4.Dans le contexte actuel défavorable, en l'absence d’actions appropriées et immédiates en faveur de la filière africaine du coton, les producteurs de l’AOC risquent d’être rejetés du marché mondial au profit de ceux peu compétitifs mais fortement subventionnés dans certains pays. Par la même occasion, les revenus tirés du coton de près de deux millions de producteurs vont baisser. Au vu de ce qui précède, les Ministres de l’agriculture de l’AOC se sont rencontrés les 25 et 26 juin 2002 à Abidjan pour envisager les mesures d’amélioration de la compétitivité de leur filière coton. Une des mesures retenues est de formuler et de mettre en oeuvre des programmes d’intérêts communs aux Etats sur le coton dans le cadre du NEPAD. La Banque africaine de développement (BAD) envisage de soutenir ce programme qui s'inscrit dans les 1 cadres du NEPAD , de la Décision cadre de l'OMC de juillet 2004 et de l'Agenda pour la
1 La BAD, est impliquée dans le NEPAD en tant qu'agence conseil pour la mobilisation de ressources et la mise en œuvre des programmes. Elle assure le rôle de chef de file dans le domaine du développement des infrastructures et le secteur financier et bancaire.
2
compétitivité de la filière cotontextile dans l'UEMOA. Elle souhaiterait cependant s'assurer au préalable de sa faisabilité technique et de l'engagement et de l'intérêt des pays concernés.
B. APERÇU SUR L'ETAT DES LIEUX
5.Le coton s’est révélé comme une culture économiquement viable qui a influencé très positivement les exportations, la croissance économique et le développement rural. L’égrenage de coton, l’offre d’intrants, le transport et la commercialisation constituent des activités économiques et une contribution aux recettes publiques importantes dans la plupart des pays de l'AOC. Elles représentent une part importante des emplois et des exportations dans les zones rurales et constituent un facteur essentiel dans la lutte contre la pauvreté.
6.Afin de renforcer la compétitivité des filières qui restent, sommes toutes, très fragiles et exposées à la volatilité des cours mondiaux, les pays de l'AOC ont engagé des actions sur le 2 plan international en même temps qu'ils poursuivent, avec l'appui des partenaires au développement, des programmes de réforme du secteur cotonnier qui sont indispensables pour permettre aux pays de tirer parti d'une amélioration des conditions du commerce international qui semble être en bonne voie.
7.En effet, bien que la production cotonnière se soit accrue rapidement, les rendements au champ stagnent et sont loin derrière ceux des autres pays producteurs. La part de recettes versée aux producteurs est relativement faible par rapport aux prix internationaux, du fait des faiblesses que présentent les soussecteurs de l’égrenage et de la commercialisation. La transformation sur place de la fibre est très limitée malgré un marché régional important pour les tissus en coton. La filière crée finalement peu de valeur ajoutée par rapport à son potentiel. Une efficacité accrue dans la transformation et la commercialisation du coton permettrait aux pays d’AOC d’accroître les recettes tirées du coton et les parts de marché à l’exportation. Par ailleurs, une intégration régionale plus forte des activités liées au coton semble nécessaire pour réaliser des économies d'échelle dans les différents segments de la chaîne et pour que les pays de la région puissent être en mesure d'influencer davantage la dynamique des prix au niveau international alors qu'isolément leur poids reste très faible.
8.Tous les pays sont engagés depuis quelques années dans un processus de libéralisation du secteur coton. Les réformes entreprises concernent de manière générale: (i) la libéralisation des systèmes d'approvisionnement en intrants; (ii) le renforcement du poids et du rôle des organisations de producteurs de coton dans la filière; (iii) la privatisation et mise en concurrence de sociétés d'égrenage et de transformation de la fibre. Ces réformes répondent à des objectifs convergents qui sont de libéraliser le secteur coton pour réduire la vulnérabilité du secteur par rapport à la volatilité des cours mondiaux et en accroître la compétitivité et les bénéfices en matière d'emplois et de revenus pour l'ensemble du secteur rural et des pays.
9.La réforme et le renforcement de la compétitivité du secteur coton bénéficient d'un large soutien de nombreux bailleurs de fonds, notamment de la Banque mondiale, l'Union européenne, la France, la BAD, le FIDA, la FAO, etc. Pendant de nombreuses années, ces appuis, directs ou indirects au secteur coton ont été essentiellement apportés au niveau des filières nationales. Avec la libéralisation des échanges au niveau mondial, la concurrence accrue entre
2  Le Bénin, le Burkina Faso, le Mali et le Tchad ont déposé au Comité de l’agriculture de l’OMC, en avril 2003, un document intitulé "Réduction de la pauvreté: initiative sectorielle en faveur du coton" demandant que les règles de base du système commercial international, notamment la suppression des subventions provoquant des distorsions de prix, soient appliquées et que des compensations financières soient versées aux pays les moins avancés jusqu’à l’élimination totale de ces subventions.
3
pays producteurs, il apparaît que le renforcement durable des filières nationales ne peut faire l'économie d'approches, de stratégies et d'actions régionales nécessitant l'appui des bailleurs de fonds.
D. OBJET ET DESCRIPTION DE LA MISSION
Objectif de la mission
10.Dans le contexte général présenté précédemment, la mission s'intéressera plus particulièrement aux domaines qui, dans le cadre de la libéralisation et de l'amélioration de la 3 compétitivité du secteur coton en AOC , pourraient faire l'objet d'actions communes entre plusieurs pays ou d'intégration au niveau régional. Les résultats d'ateliers régionaux tenus dans le cadre de l'UEMOA, du Forum sur le coton africain tenu sous l'égide de l'Union européenne à Paris en juillet 2004 ou d'études récentes montrent que des domaines comme la recherche, le marché des intrants, les industries de transformation, la négociation et commercialisation des produits sont particulièrement indiqués pour une plus grande coordination et intégration entre pays.
11.L'objet de la mission est de réaliser, dans un premier temps, dans les pays de 4 l'UEMOA l'identification d’un programme multinational d’amélioration de la compétitivité de la filière coton qui prendrait en considération les domaines venant en complément aux actions déjà entreprises au niveau de chaque pays individuellement avec le soutien de la communauté des bailleurs. Le programme devrait être axé sur les segments de la filière qui nécessiteraient, sans contraintes majeures, une action concertée et coordonnée des pays de la région et qui devraient contribuer à assurer la préparation d’un environnement propice à l’investissement privé dans le sous secteur.
12.
L'objet de la mission pourrait être atteint notamment à travers:
(i)
(ii)
(iii)
une analyse des contributions des activités de recherchedéveloppement, d'appuiconseil et de formation dans l’amélioration de la productivité et une identification des interventions interpays susceptibles d’assurer, dans une vision coordonnée et intégrée, la synergie des efforts et l’efficacité des moyens;
une évaluation du niveau de performance des segments situés en aval de la filière (contrôle de qualité, égrenage, transformation, etc.) par une analyse des problèmes et des contraintes qui limitent leur développement, en accordant une attention particulière au soussecteur de la transformation du coton dans les pays de l'UEMOA. Les besoins en formation et en assistance ciblée seront identifiés;
une identification des perspectives et des opportunités d’amélioration des capacités techniques et technologiques locales dans le domaine de la transformation. Celleci devrait aboutir à la proposition d’un plan de formation des principaux acteurs de la filière et de la main d’œuvre qualifiée;
3 La compétitivité recherchée dans le cadre de ce travail ne concerne pas la compétitivité face à la concurrence des fibres synthétiques et ni à celle qui concerne les pays qui subventionnent leur production et leurs exportations. 4 Un autre programme similaire serait défini ultérieurement pour les pays de la CEMAC, étape nécessaire vers l'élaboration d'un programme intégré pour les pays de l'AOC.
4
(iv)une évaluation de l’environnement institutionnel, réglementaire et fiscale liés au développement de l’initiative privée dans le sous secteur ainsi qu'aux conditions et accords de commercialisation. Il s’agira d’apprécier l’environnement économique lié aux coûts de production; aux incitations existantes pour la création d’industries de transformation; au renforcement du cadre de concertation entre l’Etat et le privé et de créer les conditions pour bénéficier des avantages de l’AGOA et de l’Accord de Cotonou avec l’Union européenne. Il s’agira de proposer un programme multinational d'amélioration de la compétitivité de la filière basé sur le renforcement des capacités institutionnelles, l'amélioration de la production et de la productivité et le développement industriel et commercial. Ce programme doit permettre de mobiliser un maximum de partenaires techniques et financiers du secteur public et du privé en vue du financement durable de l’ensemble des activités du programme. Méthodologie et calendrier 13.La mission d'identification se déroulera en trois étapes:
Revue documentaire pour préparer la mission de terrain (2 semaines)
14.Le secteur cotonnier en AOC bénéficie depuis de nombreuses années d'une attention particulière de certains bailleurs de fonds, en particulier la France, l'Union européenne, la Banque mondiale; qui s'est élargie et renforcée avec la montée de la crise actuelle du secteur et l'Initiative sectorielle en faveur du coton entreprise par des pays africains auprès de l'OMC. Une multitude d'études, de rapports d'expertise, de rapports d'évaluation et autres documents d'analyse concernant ce secteur dans les différents pays africains ont été élaborées durant les dernières années. Il est donc indispensable que la mission procède à une revue et analyse documentaires approfondies avant d'effectuer la mission de terrain. Cette revue aura pour but de:
faire le point sur la situation actuelle dans les différents pays et au niveau international;
rassembler toutes les données pertinentes pour l'analyse des points forts et des points faibles du secteur coton de manière générale en AOC et plus particulièrement dans les pays de l'UEMOA;
préidentifier des axes d'intervention et les actions envisageables dans le cadre du programme multinational d’amélioration de la compétitivité de la filière coton;
élaborer un rapport provisoire de synthèse bibliographiques et;
préparer de manière ciblée les points à compléter, discuter et valider au cours de la mission de terrain.
Mission dans 4 pays (4 semaines)
15.La mission d'identification se rendra dans quatre pays: le Bénin, le Burkina Faso, la Cote d'ivoire et le Mali pour: compléter les informations issues de la revue documentaire; évaluer les possibilité de synergie entre les interventions en cours ou programmées; discuter et approfondir et les questions en suspens; confirmer/infirmer les axes d'intervention et les actions préidentifiés. L'interlocuteur de la mission sera l'UEMOA, qui a soumis une requête à la Banque
5
au nom des états membres bénéficiaires. La mission rencontrera les responsables au niveau de l'UEMOA, les autorités nationales et régionales, les structures professionnelles ou associatives, les bailleurs de fonds qui sont appelés à être les parties prenantes fortes du programme.
16.A la fin de son séjour, la mission élaborera un aide mémoire qui sera discuté au siège de l'UEMOA à Ouagadougou, lors d'une réunion de validation regroupant les représentants des pays concernés/visités, de l'UEMOA et des différents partenaires techniques et financiers représentés au Burkina Faso, lieu de la réunion. L'UEMOA assurera la présidence de cette réunion.
Elaboration du rapport (3 semaines)
17.Au retour du terrain et suite aux recommandations de la réunion de validation et des commentaires préliminaires de la Banque, la mission rédigea un rapport qui devra prendre en compte tous les aspects mentionnés plus haut et proposera un programme d'amélioration de la compétitivité de la filière coton selon une approche régionale.
Composition de la mission 18.La mission sera composée des experts suivants:
1 économiste, chef de mission; 1 spécialiste en investissement et financement industriels; 1 spécialiste recherchedéveloppement; 1 spécialiste process coton; 1 spécialiste commercialisation. Description des tâches 19.La répartition des tâches entre les experts de la mission se fera de la manière suivante:
20.M.Frans Goossens,économiste chef de mission, sera responsable de la coordination générale de la mission et de la répartition détaillée des activités de la mission entre les membres de l’équipe en fonction de leurs compétences. Il prendra en charge plus particulièrement les tâches suivantes:
préparer un plan de travail pour la mission de terrain, sur la base des termes de référence et des résultats de la revue des études, rapport d'évaluation et autres documents existants; représenter la mission auprès des autorités nationales et régionales et coordonner les contacts et entretiens avec les différentes institutions des pays visités, les organisations régionales, les bailleurs de fonds et les acteurs concernés par la filière coton; analyser le cadre institutionnel et les stratégies de restructuration et de développement des filières nationales ainsi que les approches d'intégration régionale développées et les appuis apportés par les différents bailleurs dans ce sens; dégager des axes stratégiques de convergence pour les pays, qui guideront la préparation du programme multinational d’amélioration de la compétitivité de la filière coton;
6
organiser et suivre le travail de l'équipe et veiller à la cohérence, la complémentarité des analyses et des propositions préparées par chaque membre; préparer et présenter à la fin de la mission sur le terrain, avec la collaboration des autres membres de l’équipe, un aidemémoire et rédiger un BTO à son retour à Rome; élaborer le programme multinational d’amélioration de la compétitivité de la filière coton et proposer des études de profil d'investissement à l'intention d'investisseurs privés sur la base des propositions préparées par les autres membres de la mission. Le programme multinational devra répondre aux stratégies d'intégration définies par les pays au sein de l'UEMOA, tenir compte des interventions des autres bailleurs afin de mettre en place des axes de coopération et de synergie et d'éviter le double emploi; rédiger le rapport final d'identification répondant au format de la BAD sur la base des rapports préparés à temps par les autres membres de la mission. 21.M.Jacky Daucé, spécialiste eninvestissement et financement industriels, effectuera, dans le cadre de l'axe (iv) mentionné plus haut, une analyse de l'environnement financier, légal et fiscal en regardant plus particulièrement les dispositions qui sont favorables au développement et à la diversification de la filière coton et celles qui au contraire représentent un frein. De manière spécifique, il aura à réaliser:
l'analyse comparative des dispositions légales et fiscales ainsi que des instruments financiers relatifs au soutien du secteur coton dans les pays de l'UEMOA, notamment pour le financement des activités des différents acteurs, l'investissement privé et le développement des activités de transformation; l'analyse des stratégies et appuis financiers des bailleurs de fonds visant la libéralisation du secteur coton, le renforcement des capacités des différents acteurs de la chaîne, le transfert des activités productives et commerciales au secteur privé; l'identification des besoins d'investissements et des instruments financiers à mettre en place pour renforcer les capacités et la rentabilité de la filière et réduire la vulnérabilité et les risques dus aux variations de production et de prix; une proposition de stratégie régionale concernant les dispositions légales, fiscales à renforcer, les dispositifs en matière de financement de la filière à développer ou mettre en place dans une perspective de meilleure intégration des secteurs coton au niveau régional. 22.M.Alain Angé, spécialiste en recherchedéveloppement et formation, sera chargé d'examiner les aspects touchant l'axe (i) cité plus haut, à savoir plus la recherchedéveloppement, l'appui conseil et la formation plus spécialement au niveau de la chaîne de production du coton. Il portera son attention plus particulièrement sur les aspects suivants:
évaluer les dispositifs et les capacités actuelles de recherche, de diffusion des innovations, d'appui, de conseil et de formation au niveau de la chaîne de production du coton des pays de l'UEMOA en mettant en relief les goulots d'étranglement et les initiatives et expériences les plus prometteuses pour les éliminer; identifier les thèmes de recherche et de formation transversaux aux différents pays en matière d'amélioration de la productivité du secteur coton et les modalités de partage des efforts de recherche et de formation entre pays;
7
identifier les organisations nationales et internationales les mieux qualifiées pour mener ou appuyer les activités de recherche, de conseil et de formation à un niveau régional; proposer des stratégies et modalités de regroupement de certaines fonctions au niveau régional pour réaliser des économies d'échelle et améliorer la qualité des prestations. Proposer des modalités de mise en œuvre et les mécanismes de financement des activités. 23.M.Daniel Roy, spécialiste en process coton, sera chargé d'évaluer les capacités industrielles des pays de l'UEMOA en matière d'usinage et de transformation du coton, d'identifier les contraintes techniques et économiques qui pèsent sur la chaîne industrielle et de faire des propositions pour renforcer la part de coton transformés dans les pays de l'UEMOA (axes ii et iii précisés plus haut). Il accordera une importance particulière à:
évaluer l'évolution et l'état actuel des capacités industrielles des pays de l'UEMOA en précisant pour les secteurs couverts, la structure des coûts et les éléments qui pèsent particulièrement lourd sur les prix de revient, le niveau de performance des unités industrielles par rapport aux compétiteurs ainsi que les facteurs qui obèrent la compétitivité des produits manufacturés dans les pays de l'UEMOA; identifier les facteurs clés qui conditionnent la rentabilité des unités de production et qui doivent être réunis pour relancer les investissements industriels dans la filière cotonnière dans les pays de l'UEMOA; proposer des stratégies et des mesures incitatives pour un développement industriel, techniquement et économiquement viables, visant la diversification et développement de soussecteurs pour lesquels il existe de réels avantages comparatifs, la réalisation d'économies d'échelle et réduction des coûts de transaction dans le cadre d'approches multinationales. 24.M.Jean Ferber, spécialiste en commercialisation, sera chargé, dans le cadre des axes (ii) et (iv) cités plus haut, d'évaluer les performances du dispositif actuel de commercialisation du coton, d'identifier les opportunités commerciales pour le coton et les produits manufacturés en AOC et de proposer des mesures applicables au niveau régional susceptibles d'avoir un impact positif sur les activités de commercialisation du coton dans les pays de l'UEMOA. Plus spécifiquement, il:
évaluera les systèmes de commercialisation actuels en faisant ressortir les faiblesses et les insuffisances et caractérisant les mécanismes de formation des prix, les types de marchés, les clients et les acteurs en présence; analysera les accords régionaux et internationaux concernant le commerce du coton et des produits textiles et mettra en évidence les dispositions de soutien commercial en faveur des fibres et produits textiles originaires d'Afrique; analysera les marchés nationaux, régionaux et internationaux pour le coton et les produits dérivés du coton et identifiera les opportunités commerciales pour le coton et les produits manufacturés ou susceptibles de l'être dans l'UEMOA en mettant en évidence les atouts et contraintes; proposera des mesures pour mettre en place et appuyer des stratégies commerciales visant à travers une plus grande intégration régionale, le développement des parts de marché de fibres et de produits dérivés du coton au niveau national, régional et international en tenant compte des avantages comparatifs des pays de l'UEMOA, le renforcement des capacités de négociation des pays, la diminution des coûts de
8
25.
transaction, la diminution de la vulnérabilité des revenus à la fluctuation des cours mondiaux du coton et l'augmentation des plus values tirées du coton.
La supervision du travail de la mission sera assurée par;
M.JeanCharles Heyd,agronome senior FAOTCIW, qui assurera la liaison entre la BAD et l'UEMOA audelà du temps de la mission. Il veillera entre autres, sur la qualité générale du travail et la présentation du rapport en conformité avec les standards de la BAD, la prise en compte des stratégies et priorités nationales et régionale dans le cadre de l'UEMOA, ainsi que des axes de coopération et les synergies possibles avec les autres bailleurs de fonds. M.Bernard Walter, ingénieur textile et directeur de la société de conseil Illriver, qui veillera plus particulièrement à la pertinence et la cohérence des analyses et recommandations concernant les aspects industriels et commerciaux du secteur la transformation du coton brut en produits à plus forte valeur ajoutée et leur commercialisation.
Ils apporteront un support ponctuel aux consultants sur les différents domaines et veilleront à ce que les conclusions et recommandations finales du rapport correspondent aux objectifs attendus.
9
Rédaction rapport
Sem. 10
2127/03
Rome
Rome
Rome
Rome
Rome
Sem. 8
Sem. 9
0410/04
Sem. 5
1117/04
Break
Sem. 7
1824/04
Commercialisation
Bénin
CI
Rome
Rome
Bénin
Break
Faso
Break
Faso
Chef de mission
07/13/03
Rome
Home
France
Mali
Bénin
Investissement et financement industriels
1420/02
Home
2127/02
Mission de terrain
Desk Revue
Home
Rome
Home consultant
Sem. 1
Maurice
Rome
Rome
Home
Rome
France
Home
Belgique
Home
Sem. 2
Sem. 3 28/02 6/03 Faso/ UEMOA  CI Faso/ UEMOA  Mali
Programme multinational d'amélioration de la compétitivité de la filière coton de l'Afrique de l’ouest et du centre. Calendrier prévisionnel de la mission
Break
Faso
Recherche développement/ formation
Mali
Bénin
Rome
CI
Mali
Break
Faso
Faso
Faso
Break
Bénin
Mali
Mali
Côte d'Ivoire (CI)
Process
France
Rome
Backstopping
Rome
Rome
1420/03
Sem. 4
Sem. 6
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents