La peur panique d Isabelle PREVOT-DESPREZ
2 pages
Français

La peur panique d'Isabelle PREVOT-DESPREZ

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Curieux comportement pour un juge.

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 31 août 2011
Nombre de lectures 417
Langue Français

Extrait

Le billet d’Eric SEYDOUX
La peur panique d’Isabelle PREVOST-DESPREZ
Tout a un prix, mais ça y est ! Isabelle PREVOST-DESPREZ a acquis ses lettres de noblesse. Elle est désormais au firmament des stars de la magistrature. On la connaissait un peu par l’affaire BETTENCOURT au tribunal de Nanterre, mais une autre star, le procureur COURROYE lui avait volé la vedette. C’est du passé, elle vole de ses propres ailes, elle se fait filmer dans les squares sur un banc en train de lire, vraisemblablement l’ouvrage « SARKO m’a tuer », sûrement le best seller de l’année dont elle a largement contribué au succès.
Avec un titre aussi original, on comprend vite que les deux journalistes du journal Le Monde vont faire un tabac. Personne n’y aurait pensé. « SARKO m’a tuer » Chapeau bas s’il vous plait. Et oui, que voulez vous, c est ce qui fait la différence entre vous ou moi et les journalistes du journal Le Monde. « SARKO m’a tuer ». Rien à dire c’est géant, c’est énorme, c’est top !
Isabelle PREVOST-DESPREZ a donc été tuée par Sarko. Diable ! Et pourquoi donc ? Et bien figurez vous qu’Isabelle PREVOST-DESPREZ est le seul magistrat intègre de France et que tant les juridictions qui ont décidé de son dessaisissement, dans la pitoyable bataille de chiffonniers qui l’a opposée à son collègue Philippe COURROYE, que les magistrats bordelais qui poursuivent actuellement l’instruction de l’affaire, sont des incapables. A moins qu’ils ne soient tous à la solde de la cellule de l’Elysée que pour la circonstance François HOLLANDE, l’ancien collaborateur de François MITTERAND a réactivé, sachant lui au moins de quoi il parle.
Alors, ou parce qu’Isabelle PREVOST-DESPREZ, petit bout de bonne femme de rien du tout, était en train de confondre le puissant Président de la République, et de quelle manière, on l’a écartée de l’affaire. Elle laisse entendre dans ses déclarations tonitruantes qu’elle était la seule en mesure de mettre à jour les dessous de l’affaire BETTENCOURT.
D’ailleurs l’Elysée qui le savait était complètement paniqué : « Bref, ce procès représentait pour l’Elysée un risque majeur, il y avait 90% de chances pour que ce soit déflagratoire*. Il fallait me faire dessaisir par tous les moyens. Il était impératif de me débarquer » affirme l’héroïque juge.
Elle était tellement dangereuse pour l’Elysée, qu’elle dit avoir « été l’objet de surveillances… J’étais persuadée d’être sur écoutes. Des écoutes illégales à mon avis (…) »
Si l’on en croit la juge, tout le monde était terrorisé dans cette affaire. L’Elysée était paniqué de savoir que l’incorruptible Isabelle PREVOST-DESPREZ enquêtait, cette dernière avait les barbouzes de l’Elysée à ses trousses, quant aux témoins, « ils étaient effrayés », ils avaient peur, « ils avaient peur de parler de Nicolas SARKOZY (…) outre la comptable déstabilisée avec violence (…) un témoin, avait dit à la juge, hors procès verbal, avoir vu des remises d’espèces à SARKO » et l’infirmière de Liliane BETTENCOURT avait elle-même dit à la greffière, l’avoir vu remettre des espèces à SARKOZY.
La pauvre Isabelle PREVOST-DESPREZ devait être complètement affolée. Elle le fut à un point tel, qu’elle n’a même pas dressé de procès verbal de constat des déclarations du fameux
témoin qui a peut-être dû penser faire une confidence à une copine ; pas plus qu’elle n’a estimé devoir faire entendre sa greffière devenue témoin de l’affaire et qui venait d’entendre les déclarations de l’infirmière.
Affolée au point qu’elle en a oublié les devoirs de sa charge et qu’elle en a gardé le silence durant une année…Et bien, croyez moi si vous le voulez, mais BEN ALI, KADHAFI, MOUBARAK et tutti quanti ne furent, à côté du notre, que des dictateurs de pacotille...       *L’adjectif de déflagrer est déflagrant.ertaiogrlaéfDn’existe pas Madame la Juge.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents