Le socialisme du temps qu il faisait au temps qu il fera !
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la critique est sévère passée l'euphorie de cette grande messe socialiste qui, avant qu'elle ne se heurte au verdicts des urnes, s'amusera à la renvoyer à son origine mais ne lui permettra jamais de se projeter dans un avenir… En témoigne ce presque convulsif "discours des années soixante dix… inapproprié pour les années 2012" chez Mr Baroin presque similaire au massif regret d' "un discours à l'ancienne, manichéen" signalé par un Henri Guaino qui semblé étonné de s'apercevoir enfin que "ce n'est pas le choix de la droite contre la gauche" mais bien celui de la gauche contre la droite ! "Hors-sol" dans la voix de Besson l'Industrie, il ne précise pas qui de l'homme Ministre ou du discours serait d'une autre planète !… Valérie Pécresse encore plus nuancée se scandalise de trouver François Hollande "obsédé" par N. Sarkozy !

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Publié le 24 janvier 2012
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Langue Français

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Le socialisme du temps qu'il faisait au temps qu'il fera
François Hollande s'est endurci après ce passage obligé, devenu désormais célèbre, considéré comme incontournable et qui concerne maintenant la référence du personnage Hollande équipé pour affronter son adversaire ; à savoir son discours au Bourget propulsé comme point de départ à son ascension élyséenne qui, souhaitons-le, finira par aboutir à un partage des pouvoirs entre les forces de la gauche dont il revendique en être devenu la tête de proue… Et ses déclarations et propositions sembleraient aller en ce sens à en croire cette barre mise au plus haut des espérances des possibles d'un Parti Socialiste qui se vantera fièrement, jusqu'aux premières échéances du mois d'avril, d'un rééquilibrage de l'impôt de la taille de celle imposée par Mitterrand en 1981. Revendiquée aujourd'hui à 45% au-dessus de 150000En 1981 on lisait !"de larticle 6 fixant le barème de limpôt sur les grandes fortunes : 0,5 % de 3 à 5 millions, 1 % de 5 à 10 millions, 1,5 %au-dessus de 10 millions"*… L'indice, alors amorcé à l'époque, osant à peine s'aventurer au-dessus d'une unité, faisait déjà grincer les dents et déclenchait à lui seul la si redoutée fuite des capitaux vers l'étranger. Alors avec la nouvelle fourchette annoncée, si elle est respectée… L'effort est-il conséquent ?… Toutes conversions effectuées, on abouti à peu près aux mêmes barèmes pour poursuivre le quasi copié-collé des lignes directrices du programme qui conduisirent les socialistes "en partie" au pouvoir ce 10 mai historique**, ce qui n'est pas très révolutionnaire en soi… Mais après tout, ne peut-on avoir meilleur Maître pour poursuivre ce qu'à chaque fois la droite parvenait à arracher, dès lors qu'elle ressortait victorieuse d'une confrontation électorale, à ce qui devait donner naissance à un vaste projet de changement de société ?… Il ne peut y avoir de variantes dans les principaux thèmes qu'aborde le Parti Socialiste puisqu'ils constituent les invariants vers lesquels il conviendrait de mener les efforts pour que les luttes sociales et syndicales n'aient plus l'amer impression de s'y mirer… Aux effets miroir d'un pouvoir qui, sans vouloir les utiliser, n'en daigne pas moins accorder aux salariés quand même un minimum d'amélioration dans leur condition et de légères augmentations sur leur pouvoir d'achat, voire encore parviendrait à infléchir les coûts de leurs dépenses pour défendre leur existence ; il n'en reste pas moins évident que les rapports de domination du pouvoir se maintiennent et risquent de continuer de se maintenir si des bouleversements, aussi bien structurels qu'organisationnels, ne s'engagent pas pour sortir de ces toujours : l'épuisement quand même, à des degrés moindres ; l'exploitation quand même avec des versions compensatoires modulables aux nécessités du maintient de la soumission salariale au patronat ; la garantie de la retraite quand même avec aussi les maladies professionnelles au bout ; l'amélioration de la qualité de la vie (transports-équipements) avec la pollution au bout et le pesticide dans la peau pour le plus précoces… Les exemples pourraient se multiplier et ils le seront probablement au fil du déroulement de l'évolution de "la ligne droite" du Premier tour. Il semblerait que dans tous les domaines il faudra agir à l'inversion ou au rebours de ce qu'a connue, à ses débuts, cette symbolique Loi des finances promulguée par Mauroy, puis retirée par Chirac… Et de tout ce que Sarkozy a modifié, il faudra retirer les dégâts occasionnés par ce Démiurge de la réforme, engagé à un rythme effréné à poursuivre jusqu'au bout ses prévisions au point qu'il
en oublierait presque d'en déclarer sa candidature à sa propre succession qu'il n'en étonnerait personne, redonnant effectivement au PS, un pays dans un pire état qu'il ne leur avait été confié il y a dix ans de ça… Alors on rajoute ce qu'avait laissé Mitterrand à ce qu'on aurait appris entre temps… Rien ! Et ces retours en arrière devraient constituer la poussée en avant d'une société meilleure dont le socialisme du Parti Socialiste montrerait la voie qui serait la seule à suivre pour protéger des citoyens malmenés ou privilégiés par l'État dans la version Sarkozy ? Faut-il donc faire preuve d'amnésie pour y voir un soupçon de modernité ! Tout au plus peut-on y trouver un aspect complet du diagnostic des renversements à opérer pour orienter la société vers ces autres buts que sont l'égalité pour tous, un monde de l'argent modifié, le logement, l'emploi, la formation, l'enseignement (…) aux vues différentes des conceptions des deux blocs majoritaires qu'étaient jusqu'à présent le PS ou l'Ump d'un même système capitaliste nuancé par l'économie de marché débridée appelée à être simplement mieux régulée pour se transformer en profondeur à la condition qu'elle puisse s'inscrire dans la durée…
Mais la critique est sévère passée l'euphorie de cette grande messe socialiste qui, avant qu'elle ne se heurte au verdicts des urnes, s'amusera à la renvoyer à son origine mais ne lui permettra jamais de se projeter dans un avenir… En témoigne ce presque convulsif"discours des années soixante dix inapproprié pourles années 2012"chez Mr Baroin presque similaire au massif regret d'"un discours à l'ancienne, manichéen"signalé par un Henri Guaino qui semblé étonné de s'apercevoir enfin que"ce n'est pas le choix de la droite contre la gauche" mais bien celui de la gauche contre la droite !"Hors-sol" dansla voix de Besson l'Industrie, il ne précise pas qui de l'homme Ministre ou du discours serait d'une autre planète !… Valérie Pécresse encore plus nuancée se scandalise de trouver François Hollande"obsédé"par N. Sarkozy !
*qlq part dans :htt ique.fr/chronologie/chronos-thematiques/impot-fortune-impot-toujours-controverse.html p://www.vie-publ **pr mémoire :http://www.h oire/evenement.php?jour=19810510 erodote.net/hist
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