lettre d’infon°62MEDEF : LAURENCE PARISOT ET LES 40 VOLEURSLors de son université d’été, le Medef a rappelé ses Faire pleurer sur le sort des entreprises – et, surtout exigences antisociales : nous faire trimer plus pour que les de leurs actionnaires et de leurs patrons ! – pour exiger toujours plus – en matière fi scale, sociale, de subventions, patrons s’enrichissent plus.de garanties – de la part des pouvoirs publics : la stratégie Tenue sur le campus d’HEC, l’université d’été du Medef est, du Medef est, de fait, assez facile à décrypter tant elle est traditionnellement, l’occasion pour les patrons de répéter dépourvue de fi nesse ! leurs complaintes récurrentes sur l’effort individuel (pas Ainsi, il y a quelques jours, les Échos titraient : « CAC 40 : assez récompensé), les charges sociales (trop élevées), les une décennie perdue pour les actionnaires ». Sans rire ! On politiques (pas assez audacieux dans leurs attaques anti-voit bien la manœuvre : après de telles pertes de temps sociales), les Chinois (qui travaillent plus), la reprise (qui – une décennie ! – il faut vraiment mettre les bouchées pointe le nez mais est menacée par les défi cits publics), doubles et s’attaquer plus résolument encore aux acquis etc. Rien de bien nouveau dans cette accumulation sociaux… de poncifs affl igeants : c’est sans doute pourquoi les Pourtant, c’est un tout autre constat qu’a dressé le cabinet organisateurs des festivités accordent le plus grand soin ...