statistique-LA DIVERSITÉ CULTURELLE À GATINEAU 2 R

Duvalb

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ƒƒƒƒ PROFIL DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE À GATINEAU L’immigration : - Nombre - Sexe - Âge - Connaissance du français - Scolarité - Par catégorie - Pays de naissance Les minorités visibles : - Les communautés noires - Les communautés latino-américaines - mmunautés arabes Les Autochtones Annexes (statistiques) : - Annexe 1 : Diversité culturelle à Gatineau (1996-2006) - Annexe 2 : Personnes nées en Amérique latine - Annexe 3 : Personnes d’origine arabe - Annexe 4 : Personnes nées en Afrique - Annexe 5 : Personnes d’origine asiatique de l’Est et du Sud-Est - Annexe 6 : Personnes nées en Asie occidentale - Annexe 7 : Personnes d’origine sud-asiatique 1.1. L’IMMIGRATION Nombre Le Canada a accueilli près de 250 000 immigrants en 2006. Une intensification de l’immigration a été constatée au cours des cinq dernières années et elle place le Canada au deuxième rang des pays occidentaux qui accueillent des immigrants : - Australie : 22,2 % - Canada : 18 % - États-Unis : 12,5 % L’immigration compte pour 53 % de la croissance globale de la population. Québec : En 2006, le Québec a accueilli 44 686 immigrants, soit un volume comparable à celui des deux années précédentes. En tout, 362 902 immigrants ont été admis au Québec entre 1997 et 2006. De ce nombre, 42,3 % sont arrivés de 1997 à 2001, alors que 57,7 % leur ont succédé de 2002 à 2006. On observe donc une croissance marquée de l’immigration au cours des ...

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  PROFIL DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE À GATINEAU

ƒ  L’immigration :   Nombre -   Sexe - - Âge     Connaissance du français - -   Scolarité -   Par catégorie -   Pays de naissance ƒ   Les minorités visibles : -   Les communautés noires   Les communautés latino-américaines - -   Les communautés arabes ƒ   Les Autochtones ƒ   Annexes (statistiques) : -   Annexe 1 : Diversité culturelle à Gatineau (1996-2006) -   Annexe 2 : Personnes nées en Amérique latine -   Annexe 3 : Personnes d’origine arabe -   Annexe 4 : Personnes nées en Afrique -   Annexe 5 : Personnes d’origine asiatique de l’Est et du Sud-Est -   Annexe 6 : Personnes nées en Asie occidentale -   Annexe 7 : Personnes d’origine sud-asiatique

  1.1. L’IMMIGRATION  

  Nombre     Le Canada a accueilli près de 250 000 immigrants en 2006. Une intensification de l’immigration a été constatée au cours des cinq dernières années et elle place le Canada au deuxième rang des pays occidentaux qui accueillent des immigrants :   -   Australie : 22,2 % -   Canada : 18 % -   États-Unis : 12,5 %   L’immigration compte pour 53 % de la croissance globale de la population.   Québec : En 2006, le Québec a accueilli 44 686 immigrants, soit un volume comparable à celui des deux années précédentes. En tout, 362 902 immigrants ont été admis au Québec entre 1997 et 2006. De ce nombre, 42,3 % sont arrivés de 1997 à 2001, alors que 57,7 % leur ont succédé de 2002 à 2006. On observe donc une croissance marquée de l’immigration au cours des dernières années pour l’ensemble du Québec.   Ottawa-Gatineau 1 :  Selon le Recensement de 2006, la région métropolitaine de recensement (RMR) d’Ottawa-Gatineau comptait 202 700 personnes nées à l’étranger, soit une hausse de 9,5 % par rapport aux 185 100 personnes dénombrées en 2001.   Bien que la majorité (88,8 %) des personnes nées à l’étranger vive dans la partie ontarienne d’Ottawa-Gatineau, cette population a affiché une croissance plus marquée dans la partie située en territoire québécois. En effet, au cours de la période intercensitaire de 2001 à 2006, la population née à l’étranger vivant dans la partie ontarienne de la région a crû de 7,1 %, comparativement à 33,8 % pour celle vivant en territoire québécois.   Dans la RMR d’Ottawa-Gatineau, près du cinquième (17,3 %) des personnes nées à l’étranger est arrivé au Canada depuis 2001. Ces 35 100 immigrants récents représentent 3,1 % de la population totale de la RMR.   Par ailleurs, la partie québécoise de la RMR a accueilli une proportion plus forte d’immigrants récents. En 2001, un nouvel arrivant sur dix avait élu domicile dans la section québécoise de la RMR. En 2006, cette proportion a augmenté pour atteindre 15,2 % des nouveaux immigrants arrivés au pays au cours des cinq dernières années (soit 5300 personnes).   En 2006, Ottawa-Gatineau se classait au cinquième rang, après Toronto, Montréal, Vancouver et Calgary, quant à la proportion de la population née à l’étranger (3,3 %) et de nouveaux immigrants (3,2 %).  

                                                  1  Extrait du texte Immigration au Canada : un portrait de la population née à l’étranger, Recensement de 2006, Portrait des principales régions métropolitaines , Statistique Canada.  2

  La République populaire de Chine (12,7 %), l’Inde (4,6 %) et les États-Unis d’Amérique (4,3 %) sont les trois pays de naissance en tête de liste pour les nouveaux immigrants installés à Ottawa- Gatineau.   Gatineau : En 2006, la population totale des immigrants (personnes nées à l’étranger seulement) représentait 8,67 % de l’ensemble de la population, leur nombre atteignant à ce moment 20 770 personnes. En tout, la moyenne qui était de 980 personnes par année en 2001 est passée graduellement à près de 1300 nouveaux arrivants par année en 2007 (un record avait été atteint en 2004, alors que près de 1450 nouveaux arrivants avaient été enregistrés), situant la ville de Gatineau au deuxième rang des grandes agglomérations urbaines québécoises pour la proportion de personnes nées à l’étranger au sein de sa population. Il faut comprendre également que les enfants d’immigrants nés ici ne figurent pas dans ces statistiques alors que leur présence est réelle sur le territoire.   La plupart des immigrants se situent dans les quartiers plus urbains ou traditionnellement comportant davantage de logements pouvant accommoder les 300 à 450 entités de logement pouvant satisfaire aux besoins d’une première installation à Gatineau. Ainsi, on en retrouve une faible proportion dans les secteurs agricoles ou plus éloignés du centre-ville.   Gatineau affiche l’un des plus hauts taux de rétention au Québec alors que près de 93 % des immigrants admis étaient encore présents sur le territoire un an après leur installation.   Le sexe     La proportion des hommes (50,25 %) et des femmes (49,25 %) en ce qui concerne les immigrants admis au Québec entre 1997 et 2006 est presque équivalente. Cependant, on note des différences dans la répartition par catégorie. Ainsi, la proportion de femmes se retrouvant dans la catégorie économique est de 51,6 % comparativement à 60,6 % pour les hommes pour l’ensemble de la période. Il faut cependant noter que cette proportion a augmenté de 9,5 % chez les femmes entre 1997 et 2001 et 2002 et 2006 et de 10,8 % chez les hommes. Les femmes ont également vu leur représentation diminuer dans les catégories suivantes : regroupement familial (diminution de 3,3 entre 1997 et 2006) et les réfugiés et personnes en situation semblable (recul de 6,2 entre les mêmes dates).   En Outaouais , pour la même période, on enregistre 51,5 % de femmes pour 48,5 % d’hommes .   Âge   Au Québec, selon les données du recensement de 2006, près de 70 % des immigrants admis au Québec entre 1997 et 2006 sont âgés de moins de 35 ans. En Outaouais, leur nombre atteint 72,6 % et le quart des nouveaux arrivants ont moins de 15 ans (25,9 %).   La connaissance du français     En 2006, 57,7 % (trois sur cinq) des immigrants connaissaient déjà le français à leur arrivée. Cette proportion atteint 73,9 % (trois personnes sur quatre) chez les travailleurs qualifiés. Cette tendance est actuellement à la hausse au niveau du Québec.

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    Scolarité     En Outaouais, chez les immigrants âgés de 15 ans et plus admis entre 1997 et 2006 et toujours présents sur le territoire en 2008, 73,4 % avait complété au moins onze ans de scolarité et 56,6 % avaient terminé 14 ans de scolarité.   La citoyenneté   À Gatineau, 97,33 % de la population a acquis sa citoyenneté canadienne, ce qui signifie que près de 70 % des citoyens nés à l’étranger ont acquis leur citoyenneté canadienne.   Par catégorie     Au Québec, l’immigration économique représente la plus forte représentation, soit 60,2 % pour la période de 2002 à 2006 (58,2 % en 2006). Ceci constitue une augmentation de près de 10 % relativement à la période 1997-2002. La catégorie « Regroupement familial » est restée relativement stable (23,3 % en 2006) quoiqu’une légère baisse ait été enregistrée au cours des dernières années. La catégorie des réfugiés et des personnes en situation semblable a également diminué et atteignait 15,9 % en 2006.   En Outaouais , la répartition des catégories d’immigrants admis entre 1997 et 2006  et encore présents sur le territoire en 2008 est la suivante :   Immigration économique 2 970 41,2 % Regroupement familial 1 754 24,3 % Réfugiés 2 434 33,7 % Autres immigrants 55 0,8 %   Par contre, il faut comprendre que la proportion actuelle des indépendants et de la catégorie familiale en Outaouais est en progression constante (près de 1000 et plus par année) depuis 2001 (environ 75 à 80 %), alors que la catégorie des réfugiés représente environ 12 à 15 % (entre 150 et 250 par année). Ceci est attribuable, en bonne partie, à la situation que nous avons connue relativement à la pénurie de logements au début des années 2000 ainsi qu’à l’attraction naturelle qu’exerce Gatineau sur les immigrants et les migrations interprovinciales de l’Ontario vers le Québec, notamment le circuit Ottawa-Gatineau.   Les pays de naissance 2     Au Québec, les principaux pays de naissance de l’immigration peuvent varier d’une région à l’autre. Si l’on se fie au dernier recensement, les citoyens gatinois sont originaires de plus de 100 pays différents. L’origine des immigrants qui se sont installés plus récemment en Outaouais, soit de 1997 à 2006, se répartit de la façon suivante :                                                     2  Données extraites du tableau 8b « Lieu de dernière résidence des immigrants admis au Québec de 1997-2006 et résidant dans la région administrative de l’Outaouais en janvier 2008 », Portraits régionaux 1997-2006, Caractéristiques des immigrants établis au Québec et dans les régions , Immigration et Communautés culturelles, 2008.  4

  •   Afrique  2 127 29,5 %   (dont 12,1 % d’Afrique du Nord) •   Amérique  1 440 20 % (14,7 % d’Amérique latine et 3,7 % des Antilles) •   Asie  1 395 19,3 %   (dont 8 % du Moyen-Orient) •   Europe  2 224 30,8 % •   Océanie  27 0,4 %   TOTAL : 7 213 100 %   Les dix principaux pays de naissance étant les suivants (représente 55,8 % des pays répertoriés des immigrants arrivés en Outaouais de 1997 à 2006) :   1. France 647 9 % 2. Colombie 590 8,2 % 3. Bosnie 457 6,3 % 4. Chine 421 5,8 % 5. Liban 376 5,2 % 6. Maroc 374 5,2 % 7. Roumanie 365 5,1 % 8. République démocratique du Congo 312 4,3 % 9. Algérie 300 4,2 % 10. Rwanda 180 2,5 %       1.2. LES MINORITÉS VISIBLES (voir tableaux en annexe)   Au Canada, les minorités visibles représentent 16,8 % de la population. En 2011, il est estimé qu’elles pourraient représenter 20 % de la population totale du Canada.   Selon un échantillon basé sur 20 % de la population de Gatineau, 16 405 personnes (6,84 % de la population) auraient déclaré appartenir à l’un des groupes identifiés dans la catégorie dite de « minorités visibles ». Il faut comprendre qu’une personne s’étant identifiée à une « minorité visible » n’est pas nécessairement née à l’étranger. Il ne faut donc pas comparer les statistiques de l’immigration avec celles des minorités visibles. De ce groupe, on peut faire la répartition suivante :   Les Noirs 5 710 2,38 % Les Latino-Américains 2 425 1,01 % Les Arabes 3 795 1,58 % Les Asiatiques 4 025 1,68 % Minorités multiples 335 0,14 %   Les communautés noires   En 2006, 5710 Gatinois ont été recensés dans la catégorie dite des « Noirs » de Gatineau. Dans certains secteurs, ils représentent plus d’un citoyen sur 20 (Saint-Raymond–Vanier (5,61 %) et Hull (5,38 %)) et près d’un citoyen sur 30 (Deschênes (3,83 %), Val-Tétreau (3,21 %), Wright– Parc-de-la-Montagne (3,18 %), de l’Orée-du-Parc (3,02 %), des Promenades (2,99 %) et  5

  d’Aylmer (2,44 %)). Certains enfants mulâtres se sont également retrouvés dans la catégorie des « Minorités visibles multiples » et n’ont pas nécessairement été enregistrés sous la catégorie des « Noirs ».   Les communautés noires de Gatineau sont formées en bonne partie de personnes originaires des Caraïbes, notamment d’Haïti (dont certaines sont arrivées dès les années 1950 dans la région de l’Outaouais : une première vague de professionnels généralement très éduqués qui fuyaient le régime dictatorial en place; une deuxième vague, au cours des années 1970, constituée davantage d’ouvriers, certains venant rejoindre leur famille déjà établie à Gatineau; plus récemment, des Haïtiens précédemment établis à Ottawa sont venus s’établir à Gatineau alors que le coût du loyer et d’une maison était plus favorable de ce côté de la rivière). Depuis les années 1980 et plus particulièrement depuis les années 2000, plusieurs immigrants majoritairement de la catégorie des réfugiés issus du continent africain se sont installés de façon plus massive à Gatineau, la majorité provenant de pays francisés (Congo, Rwanda, Burundi, Mali, Togo, Côte-d’Ivoire, Cameroun, Sénégal, Bénin, etc.). Leur présence à Gatineau est de plus en plus marquée et s’est avérée en croissance constante depuis les dernières années, notamment dans certains secteurs dans lesquels les propriétaires accueillent plus favorablement des immigrants, les familles nombreuses ainsi que des personnes à moindre revenu. Le choix du secteur est également souvent motivé par la proximité de certains services, soit les écoles et les universités, car l’éducation est très valorisée.   Il faut donc comprendre que loin d’être uniquement le fruit d’une immigration récente, la présence des communautés noires à Gatineau fait également état de Canadiens et de Québécois qui sont installés depuis longtemps sur le territoire alors que nous en sommes, dans plusieurs cas, à la troisième génération née au Canada.   L’intégration linguistique n’est généralement pas un obstacle; cependant, une certaine discrimination peut se manifester sur le marché de l’emploi. Par contre, cette situation n’est pas comparable à celle de Montréal ou d’autres grandes villes canadiennes en raison du faible taux de chômage que nous avons à Gatineau, mais également grâce aux occasions offertes par le gouvernement fédéral dans le cadre de son programme d’intégration des minorités visibles qui facilite l’accès à l’emploi à compétence égale du « programme de discrimination positive ».   Les communautés latino-américaines   Par communautés latino-américaines, on entend des personnes dont la langue maternelle est généralement l’espagnol (le portugais pour les Brésiliens) et qui sont nées en Amérique, notamment en Amérique centrale et du Sud. Cette immigration a commencé plus particulièrement au cours des années 1970 et 1980 (Chili, Guatemala, Salvador, Mexique, Venezuela, Bolivie, Colombie, Cuba, République dominicaine, etc.), mais a connu un grand essor avec l’arrivée de réfugiés politiques de Colombie au début des années 2000. D’ailleurs, ils formaient encore au cours des dernières années la plus importante cohorte de réfugiés à Gatineau après la vague des réfugiés d’ex-Yougoslavie.   On estime le nombre actuel des Latino-Américains à 2425 (2006) et il y a fort à croire que ce nombre n’a cessé de croître au cours des dernières années. On retrouve également des parents très scolarisés, mais aussi des ouvriers, des familles monoparentales, etc.  

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  On les retrouve en plus forte proportion dans les secteurs suivants : Aylmer (1,34 %), Val- Tétreau (1,65 %), Saint-Raymond–Vanier (2,96 %) et Hull (2,27%) de la population totale.   La présence de l’Université nationale autonome du Mexique depuis plus de dix ans à Gatineau ainsi que certaines associations représentant les communautés mexicaines, argentines, colombiennes et boliviennes permettent de mieux connaître les communautés latino-américaines qui habitent sur notre territoire.   Les communautés arabes   Les citoyens d’origine arabe totalisaient 3795 personnes au dernier recensement de 2006. Même si nous avions connu une assez forte immigration en provenance du Liban depuis plus de 20 ans dans la région de Gatineau — les Libanais ( 1800) devançant les Portugais (1700) dans les statistiques d’immigration du recensement de 2001 —, les nouvelles politiques d’accueil du Québec visant des immigrants parlant déjà la langue française ont favorisé la venue de plusieurs personnes issues du Maghreb, notamment du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie.   On les retrouve principalement dans les secteurs suivants : Deschênes (2,47 %), Val-Tétreau (2,70 %), Saint-Raymond–Vanier (2,57 %), Limbour (2,26 %), du Versant (2,70 %) et des Promenades (2,91 %).   Peu d’organismes ou d’associations soutiennent actuellement ces communautés. Une seule association libanaise est recensée (ainsi qu’une association marocaine) et celles-ci organisent une activité ou deux par année à Gatineau. Par contre, le Centre islamique de l’Outaouais dessert une partie de cette population dont plusieurs sont de religion musulmane. La première mosquée a d’ailleurs été inaugurée le 8 novembre 2008 à Gatineau (située sur la rue Lois).   Il est important de noter cependant que la population arabe peut être de différentes confessionnalités.     1.3. LES AUTOCHTONES   Les « membres des Premières nations » sont des « Indiens » habitant le Canada, qu’ils aient ou non le statut d’Indien. Bon nombre de collectivités se désignent aussi par le terme « Première nation ». On compte actuellement 615 collectivités des Premières nations qui représentent plus de 50 nations ou groupes culturels et parlent plus de 50 langues autochtones.   Plus d’un million de personnes au Canada s’identifient comme Autochtones, soit 4 % de la population (donnée de 2006). De ce nombre, 53 % sont des Indiens inscrits, 30 % sont des Métis, 11 % sont des Indiens non inscrits et 4 % sont des Inuits. Plus de la moitié (54 %) des Autochtones vivent en milieu urbain.   En tout, selon les données du recensement de 2006, 6270 personnes ont révélé avoir une identité autochtone à Gatineau, ce qui correspond à 2,6 % de la population totale de Gatineau. Cette proportion a également presque doublé depuis le référendum de 2001 pour l’ensemble de la région d’Ottawa-Gatineau. Par contre, la proportion des Indiens inscrits ne représente qu’à peu près le tiers de ce nombre.

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  La raison de cette augmentation s’explique en partie par la présence du ministère canadien des Affaires indiennes et du Nord sur le territoire de Gatineau, la proximité de Maniwaki (une réserve indienne située à moins de deux heures de Gatineau), l’ouverture de certains postes favorisant l’engagement de catégories ciblées (gouvernement fédéral), la tendance chez certains jeunes Amérindiens à vouloir se rapprocher des milieux urbains, soit pour les études (cégep, université), soit pour le travail; certaines familles ont également voulu améliorer des conditions de vie rendues précaires à la suite de conflits internes ou pour se rapprocher des services de santé et d’éducation.   Même si la communauté algonquine a été plus présente dans l’histoire de Gatineau, les citoyens qui ont une identité autochtone (Indiens d’Amérique du Nord inscrits et non-inscrits, Métis et Inuits) qui s’installent sur le territoire de Gatineau proviennent de groupes très diversifiés.  

 

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ANNEXES

 

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  ANN XE 1 E   STATISTIQUES DE LA DIVERSITÉ (IMMIGRANTS ET AUTOCHTONES)   DIVERSITÉ CULTURELLE (GATINEAU)   Immigrants et autochtones (1996, 2001 et 2006)   STATUT/ANNÉE : 2006 2001 1996   Identité autochtone*   6 270 2,6 % 3 270 (0,5 % dont - 1,5 % à Hull) (Indiens inscrits) 1 795 0,75 %  - -     Immigrants ** 20 780 8,7 % 15 670 (6,9 %) 12 060 (5,8 %)   Immigrants récents (arrivés depuis moins de 5 ans)*** 5 110*** 2,1 % 3 610 (1,6 %) 3 020 (1,3 %)   Groupes dits de « minorités visibles »**** 16 405 6,84 % 7 865 (3,75 %) -   (Noirs)    5 710 2,38 % - -      (Latino-Américains) 2 425 1,01 % --  (Arabes) 3 795 1,58 %       - -  (Asiatiques) 4 025 1,68 %   - -   (Multiples) 335 0,14 %   - -   Pays d’origine 100 et plus 60 et plus -   Citoyens canadiens (%) 233 345 97,3 % 97,8 % 98,1 %   Ressources œuvrant auprès des immigrants (associations,   organismes, etc.) de 70 à 80 - -        * À Ottawa-Gatineau, les données de Statistique Canada révèlent que plus de 20 000 autochtones étaient établis dans la région en 2006. C’est deux fois plus qu’en 2001. La population autochtone de Gatineau représente près du 1/3 de ce nombre, ceci étant favorisé par la présence du ministère canadien des Affaires indiennes et du Nord sur le territoire de Gatineau. Par contre, le nombre d’Indiens inscrits est trois fois moins élevé (0,75 %).   ** Seulement les personnes nées à l’étranger sont comptabilisées (enfants d’immigrants nés ici non comptabilisés).    *** « 5110 » correspond au nombre de personnes nées à l’étranger qui sont arrivées entre 2001 et 2006 et qui étaient encore à Gatineau au moment du référendum (donc : arrivées réelles entre 1200 et 1400 par année : 400 à 500 ménages). **** Ne comprend pas les Autochtones et ne se retrouve pas nécessairement dans la catégorie des « immigrants », car une bonne proportion (plus de 60 %) est née au Canada.  10

  ANNEXE 2

    Statistiques détaillées des personnes nées en Amérique latine à Gatineau selon le recensement de 2006       Pourcentage Nombre de personnes     Origine de l’Amérique latine, centrale et du Sud 1,25 % 3 005 Autochtone de l’Amérique centrale et du Sud 0,06 % 135 Argentin 0,06 % 135 Bélizien 0,00 % 0 Bolivien 0,03 % 60 Brésilien 0,03 % 75 Chilien 0,07 % 160 Colombien 0,30 % 710 Costaricain 0,01 % 25 Équatorien 0,01 % 20 Guatémaltèque 0,05 % 125 Hispanique 0,00 % 0 Hondurien 0,01 % 15 Maya 0,01 % 25 Mexicain 0,15 % 370 Nicaraguayen 0,06 % 135 Panaméen 0,01 % 20 Paraguayen 0,00 % 0 Péruvien 0,12 % 280 Salvadorien 0,23 % 545 Uruguayen 0,00 % 10 Vénézuélien 0,04 % 100 Origine de l’Amérique latine, centrale et du Sud, n.i.a. 0,06 % 140  

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