Innovation & transfert technologique
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ISSN 1025-692XInnovation TransfertInnovation &Technologique3/04Femmes entrepreneursPrêtes pourle succès?PUBLIÉ PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE • DIRECTION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES • MAI 2004 Innovation & Transfert TechnologiqueVol. 3/04 l Mai 20042Sommaire Mieux exploiter nos ressources3PolitiquesLe Conseil européen de printemps, qui dresse le bilan annuel des3 Sommet des entreprises européennes progrès économiques de l’Union, a été éclipsé par les attentats deMadrid. Les dirigeants européens ont naturellement concentré leur5U n avant-goût du Plan d’action pour l’innovationattention sur la façon dont il convenait de réagir à ces événements6 Pas de progrès pour le brevet communautaireplutôt que sur les détails des réglementations économiques. Mais7 Lâcher la bride à l’aide à la recherche pour les PME au cours de la période qui a précédé le sommet, les parties intéres-8U n plan d’action pour stimuler l’esprit d’entreprisesées dans toute l’Europe – notamment l’industrie – ont expriméplus clairement que jamais la nécessité d’une action gouvernemen-tale. Le Sommet des entreprises européennes (voir page 3) a été,pour les industriels, l’un des principaux forums où l’occasion leur10Dossierétait donnée de faire entendre leur voix par le monde politique. LesLes femmes entrepreneursintervenants ont souligné à plusieurs reprises la nécessité, pour les10 1. Les obstacles auxquels se heurtent les femmes entrepreneurs11 2.

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InnovationTransfert   & Technologique 3 / 0 4
Femmes entrepreneurs Prêtes pour le succès?
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Innovation & Transfert technologiqueest un magazine publié six fois par an simultanément en langues françai-se, anglaise, allemande, italienne et espagnole par la DG Entreprises de la Commission européenne au titre du Sixième Programme-cadre de recherche de la Communauté européenne.
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Innovation & Transfert Technologique
Publié par : La Commission Unité Informatio EUFO 2295, L-2 Fax : +352 4301 http://www.cor
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péenne, ni aucune personne agissant au nom de la sponsables de l’usage qui pourrait être fait des informa-ette publication. Nous veillons tout particulièrement à informations présentées. Toutefois, les lecteurs intéres-mentionnée dans cette publication sont invités à véri-mations en se référant aux contacts et/ou références
ne, 2004 moyennant mention de la source.
I n n o v a t i o n& c h n o l o g i q u e TeTr a n s f e r t
> n t r e p r i s e s e u r o p é e n n e sS o m m e t d e s e
Répéter le message
P O L I T I Q U E S
Le Sommet des entreprises européennes, qui s’est tenu en mars à Bruxelles, a réuni d’importants représentants de l’industrie européenne, venus lancer un message fort à l’adresse du Conseil sur l’urgence d’une action visant à renforcer la croissance et la compétitivité. Les intervenants ne nourrissent aucun doute sur la nécessité des objectifs généraux, mais selon eux, les initiatives prises en vue de les réaliser ont jusqu’à présent été insuffisantes. pas cette possibilité réduiront sans doute leurs activités d’innovation et perdront donc de leur compétitivité. « Plus grave encore, puisque près de la moitié des nouveaux emplois sont créés dans les cinq premières années d’existence des entreprises, beaucoup de nouvelles firmes innovantes ne verront pas le jour » a insisté M. Vansteenkiste.
Le Sommet des entreprises européennes a fait salle comble les deux jours. Le troisième Sommet des entreprises euro- l’ensemble, donc, l’industrie et la Com- Dans péennes, organisé en mars à Bruxelles, a mission sont d’accord sur l’état des progrès, offert à de grands industriels venus des quatre mais le Sommet des entreprises européennes coins d’Europe l’occasion de dialoguer avec a donné aux représentants de l’industrie l’oc-des commissaires européens et des représen- casion de discuter plus en détail de certaines tants du monde politique dans le cadre d’un préoccupations spécifiques. forum très en vue. La conférence était intitu-lée « Une stratégie européenne pour la crois-sance et pour l’emploi », et les débats ont sou-L’environnement ligné la nécessité de mettre pleinement endes entreprises œuvre cette stratégie pour que les résultats « Une récente enquête commandée par la escomptés aient une chance d’être atteints. Fédération des entreprises de Belgique montre L’objectif adopté à Lisbonne par l’Union que, si les managers prévoient d’élargir leurs européenne – devenir l’économie fondée sur activités de R&D et d’innovation dans les la connaissance la plus compétitive et la plus années à venir, une bonne part de cette dynamique dans le monde d’ici 2010 – a été expansion se fera en dehors de la Belgique, et fixé voici quatre ans et, dans le courant de ces même en dehors de l’Europe, le plus souvent » derniers mois, de nombreux organismes ont a déclaré Luc Vansteenkiste, président de la mis en évidence la lenteur des progrès à cet Fédération. L’enquête donne à penser que l’at-égard. La Commission elle-même a envoyé titude des patrons belges à l’égard des investis-aux gouvernements des Etats membres un sements dans d’autres pays européens est message très fort dans son rapport au Conseil généralement partagée par les dirigeants d’en-européen: des efforts plus importants doivent treprises de ces autres pays. Alors que les entre-être faits et, surtout, il faut que les engage- prises qui le peuvent ont l’intention de reloca-ments pris au niveau européen se traduisent liser de plus en plus leurs activités de R&D en actions aux échelons national et régional. hors d’Europe, les petites entreprises qui n’ont
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Les facteurs identifiés par les entreprises son-dées comme les principaux obstacles à la R&D et à l’innovation en Europe sont les conditions-cadres politiques, administratives et juridiques dans lesquelles elles exercent leurs activités. En fait, ces entraves sont depuis longtemps dénoncées comme les freins à l’innovation les plus préoccupants en Europe, et la Commission n’a cessé de récla-mer l’introduction de réels changements dans ces domaines. Luc Vansteenkiste a cependant souligné que les changements administratifs doivent aussi s’accompagner de changements d’attitudes. « L’objectif de Lisbonne est le bon, mais pour le réaliser, les Européens doivent être convaincus que la technologie pourra améliorer leur vie quoti-dienne. Par ailleurs, les erreurs que nous com-mettons font partie du processus d’innova-tion. C’est un fait que nous devons pouvoir accepter beaucoup plus facilement. »
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Valeur ajoutée Au cours des 50 années écoulées, la R&D a « été à elle seule la source principale de création de richesse, prenant à son compte entre un tiers et la moitié de la croissance » a assuré Didier De Chaffoy, premier vice-président du département « Drug discovery Europe » de Johnson and Johnson. Pour illustrer l’impor-tance de la R&D et de l’innovation en termes d’emplois, il a expliqué que chaque directeur de recherche dans son département fournit du travail à 10 membres du personnel scienti-fique, 60 membres du personnel de produc-tion et représente aussi 400 emplois indirects. >>> I n n o v a t i o n&Tr a n s f e r t Te c h n o l o g i q u e
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Daniel Janssen parle avec Maria João Rodrigues, la « mère de la stratégie de Lisbonne ».
Mais on a observé depuis quelques années un propre à l’industrie et très ciblée, tandis que déplacement des dépenses de recherche vers la seconde est pluridisciplinaire et multidé-les Etats-Unis, en particulier dans l’industrie partmentale. « Nous devons encourager la pharmaceutique, où l’Europe semble perdre créativité et l’innovation dans tous les du terrain en matière d'introduction de nou- domaines » a-t-il souligné. « On se focalise veaux médicaments. « Le danger pour l’Eu- trop sur les secteurs high-tech, alors que rope est qu’elle s’oriente vers une recherche à 70% de la population ne travaille ni dans les faible risque et donc à faible valeur ajoutée » a hautes technologies ni avec les hautes estimé M. De Chaffoy. « Nous devons passer technologies. » d’une innovation progressive à une innova-Dans son appel à une réévaluation des poli-tion radicale, avec un lien plus étroit entre les i ues affectent les secteurs efforts d’innovation et la création de valeur t q européennes qui à faible niveau technologique, il a demandé économique. » Le partenariat entre l’industrie i de breux emplois dans le sec-et le monde universitaire est très important et pourquo nom teur des services sont délocalisés hors d’Eu-doit être renforcé, mais Didier De Chaffoy sou- rope. Selon lui, les politiques doivent être tient qu’il convient de réaffirmer et de respec-infléchies pour endiguer ce phénomène. A ter leurs rôles fondamentaux: si les universités propos de l’objectif de Lisbonne, en consta-ont une mission de recherche appliquée (ainsi tant que les Etats-Unis et le Japon ont amé-qu’une mission d’éducation et de recherche lioré leur position concurrentielle par rapport fondamentale), le développement de produits à l’Europe depuis 2000, il a lancé: « nous l’an-et la création de valeur devraient rester les nonçons, mais ce sont nos concurrents qui le prérogatives de l’industrie, a-t-il affirmé. font ». Ce triste constat paraît inspiré par la crainte qu’une telle situation ne soit que trop répandue dans l’industrie européenne, qui Il n’y a pas que la hautevoit bien souvent nos concurrents lancer sur technologiele marché nos propres inventions.
« Nous ne devons pas oublier les secteurs non high-tech » a déclaré Pierre Jean Eve-raert, président du groupe brassicole Inter-brew, « car un faible niveau technologique n’implique pas nécessairement un faible niveau de compétences. Des entreprises comme la nôtre créent de nombreux emplois hautement qualifiés dans bien d'autres domaines. » Et M. Everaert de pour-suivre en insistant sur une distinction essentielle entre R&D et innovation dans les activités de son groupe: la première est
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Rationalisation La pertinence d’un plaidoyer en faveur d’un processus de décision plus rapide, prononcé par le baron Daniel Janssen, président du groupe de travail « Compétitivité » de la Table ronde des industriels européens, a été confir-mée lorsque Mary Harney, la ministre irlan-daise de l’entreprise et présidente du Conseil « Compétitivité », a rapporté qu’une fois de plus, le Conseil n’était pas parvenu à un
accord sur le brevet communautaire (voir « En attente de brevet »). M. Janssen a exprimé son souhait de voir un seul commissaire prendre en charge les politiques en rapport avec la compétitivité au sein de la nouvelle Commis-sion. Il a regretté que le caractère fragmenté des discussions au Conseil « Compétitivité », où diverses questions relèvent des compé-tences de plusieurs ministres, ait retardé les progrès. Enfin, a-t-il remarqué, si le brevet communautaire avait fait l’objet d’un vote à la majorité au Conseil, et non à l’unanimité, il aurait été instauré depuis des années. Au moment du sommet, la réunion du Conseil européen a été éclipsée par l’attentat de Madrid et les débats des dirigeants euro-péens se sont polarisés sur les mesures de lutte contre le terrorisme. Il a néanmoins été ques-tion de l’agenda de Lisbonne, et les chefs d’Etat ou de gouvernement ont convenu qu’« il convient d'accélérer sensiblement le rythme des réformes si l'on veut atteindre les objectifs fixés pour 2010. Le Conseil européen est déterminé à faire preuve de la volonté poli-tique nécessaire à cet effet. » Par ailleurs, avec l’adhésion de dix nouveaux Etats membres à l’Union le 1er mai, le Conseil a tenu à souli-gner que « l'élargissement stimulera l'écono-mie européenne en offrant de nouvelles possibilités pour tous et en favorisant la con-vergence des pays adhérents. Le processus de Lisbonne tirera profit de l'expérience et de la contribution de nos nouveaux membres. » C o n t a c t Le programme détaillé des séances du Sommet des entreprises européennes, avec les discours de présen-tation et les profils des intervenants, peut être consul-té à l’adresse http://www.ebsummit.org/index.html
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