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Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines UFR Sciences Sociales et Humanités ère Master Professionnel 1 année ScieŶce de l’EŶviroŶŶeŵeŶt, du Territoire et de l’EcoŶoŵieAnnée 2009/2010 La consommation comme moyen de lutte contre le travail des enfants
BABIN Guillaume CURTIL Martin
FAYOLLET Marline JENSSONNIE Mathilde
Master 1 SETE - Ethique du développement durable MAHIEU François Régis
INTRODUCTION Aujourd’hui, on estime à plus de 200 millions le nombre d’enfants travaillant dans le monde. Ces enfants sont contraints de travailler car leur survie et celle de leur famille en dépendent. Mais ces travaux, pour la plupart dangereux, nuisent à leur développement, aussi bien physique que mental. Selon le rapport du BIT (Bureau International du Travail), 179 millions d'enfants sont encore assujettis aux pires formes de travail, celles qui mettent en danger leur santé physique ou mentale: esclavage, traite, servitude pour dettes et autres formes de travail forcé comme le recrutement en vue de la participation à des conflits armés, la prostitution, la pornographie et autres activités illicites. Toujours selon le BIT, 59 millions de jeunes de 15 à 17 ans sont affectés à un travail dangereux et devraient bénéficier de toute urgence d'une protection ou être soustraits à ce travail. Le travail des enfants reste un phénomène mondial, auquel aucun pays ni aucune région en développement n'échappe. Les crises de toutes sortes (catastrophes naturelles, chocs économiques, conflits armés…) ont pour effet de pousser un nombre croissant de jeunes au travail. D'un bout à l'autre de la Terre, on retrouve des enfants dans les champs, dans les mines, ou dans des ateliers. Bien que l’agriculture soit encore la première activité où les enfants peuvent travailler (les milieux ruraux, plus pauvres, ont toujours nécessités une force de travail plus grande), depuis 30 ans le phénomène a considérablement évolué. La crise économique, l'endettement des pays pauvres, les programmes d'ajustement structurel et d'austérité économique imposés par le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale ont conduit les Etats en développement à réduire les budgets sociaux dont ceux liés à l'éducation. En 1959, l’ONU a adopté la Déclaration des Droits de l’enfant, qui précisait notamment, qu’un enfant ne pouvait être admisàl’emploi avant l’âge de 18 ans. L’Organisation International du Travail a de nombreuses fois publié des textes de loi réglementant le travail des enfants. La convention 182 sur les pires formes de travail des enfants, votée en 1999 à Genève fait figure de référence. Ces textes, bien que signés par une immense majorité de pays, ne sont jamais appliqués correctement. La volonté politique et la réalité économique des pays en développement prennent trop souvent le dessus.De plus, les lois internationales apparaissent moins efficaces que le pouvoir grandissant des consommateurs, nouveaux moteurs des sociétés modernes. Aujourd’hui, consommer n’est pas un acte anodin; consommer peut s’apparenter à un acte politique et moral où le consommateur est l’acteur principal.Dans quelles mesures les consommateurs peuvent-ils contribuer à l’éradication du travail des enfants ?
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