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Publié par | Lejournaldesentreprises |
Publié le | 16 juillet 2013 |
Nombre de lectures | 172 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Extrait
Les contributions
du CODESPAR
JUIN 2013
Commerce de précision,
commerce de solution,
vente multicanale,
paiement sans contact,
drive, évolution de la
stratégie des enseignes :
quels impacts sur
lévolution des emplois
et des compétences des
salariés du commerce
sur le Pays de Rennes ?
Emploi
dans le commerce
sur le Pays de Rennes
Restitution de la phase de diagnostic
2
SOMMAIRE
3 Enjeux
4 Mutations intervenant dans le domaine du commerce de détail
4 Facteurs de mutation exogènes : les évolutions du côté de la demande
8 Facteurs de mutation endogènes : Évolution de la stratégie des enseignes
11 Impact de ces mutations pour lemploi dans le commerce de détail
11 De nouveaux usages, générant de nouveaux métiers et compétences
12 Impacts sur le plan social
15 La formation professionnelle dans le domaine du commerce de détail
15 Un décalage progressif entre le contenu des formations initiales et les besoins
des entreprises du commerce de détail
15 Une sous-utilisation des outils de la formation professionnelle dans le com-
merce de détail
17 Caractérisation de larmature commerciale du Pays de Rennes
17 Sur le plan de loffre
18 Sur le plan économique
19 Une emprise plus importante du e-commerce et des Drives à léchelle du Pays
de Rennes
22 Emploi salarié dans le commerce détail sur le Pays de Rennes
22 Un emploi concentré dans des entreprises de grandes tailles et au sein de trois
principaux secteurs
23Évolutions de lemploi salarié dans le commerce de détail sur la période
2006 - 2011
25 Approche par secteurs dactivité
25Focus lévolution des emplois et des surfaces dans le secteur de lalimentaire sur
le pays de Rennes
26
Premières pistes de réflexion prospective pour le commerce de
détail du Pays de Rennes
27
Annexes
CODESPAR JUIN 2013
ENJEUX
En matière de commerce, les modes de Ces mutations ont un impact direct sur lem-
consommation et usages ont fondamen- ploi en créant de nouveaux métiers ; des
talement évolué ces dernières années. On
emplois de flux liés à la préparation des com
-
constate notamment des notions darbitrage mandes issues du e-commerce mais égale-
de plus en plus prégnantes chez les consom- ment au sein des drives, emplois à mi-chemin
mateurs, une segmentation des besoins, la entre la distribution et la logistique.
recherche de « praticité » et de proximité ou
encore de nouveaux usages liés au numé-nLealnijseeur ecset sb ienno udvee areuconmnaéîttireer se t (fporrofmeassion-
rique.conditions de travail, ex tc.).tions,
Face à ces évolutions, les acteurs de la dis-
tribution sorganisent : rapprochement phy-lAéuv-odleultiào dne ldéesm ebregseonicnes ddee ns ocuovnesaux métiers,
sique du consommateur, déploiement dun implique pour les salaés daommaetr eduar-s
commerce de précision misant sur un service vantage encore lclierint dancsc olamcptea gdnach
plus individualisé mais aussi développement e at,
dune offre de nouvelles solutions telles que
avec l’outil numérique en filigrane. Dans ce
les drives pour répondre à ces attentes émer-caérdirte, la formation professionnelle est un
nt able levier dadaptation des compétences
gees des clients.pvour lensemble des professionnels du sec-
La stratégie numérique des acteurs du com- teur.
merce est transversale à toutes ces évolu-
tions. Elle est au cur du dévelo em Sur le plan social, de nouvelles probléma-
commercial de demain. pp ent tiques apparaissent : accroissement du tra-
vail à temps partiel non choisi, des horaires
Lenjeu pour les acteurs du commerce de
détail est bien dêtre en phase avec lusage atypiques et du phénomène des multi em-
de leurs clients : accompagner lacte dachat ployeurs qui génèrent dans certains cas des
il soit problèmatiques de mobilité pour les salariés
qsoulutions phtyescihque ou virt uel, prompeonste r sdaenss du commerce de détail. La question de lac-
contact, applicantioolnosg idqéudeisées(,p aviiterines numé-cessibilité des centres commerciaux repré-
riques, etc), utiliser le support numérique à sente un enjeu fort pour larmature commer -
la fois comme un vecteur de communication ciale de demain tant sur le plan économique,
vers le client mais également comme un outil social quenvironnemental.
de fidélisation. En d’autres termes, évoluer
avec les usages du client et utiliser ce sup-
port comme un moyen de renforcer la relation
avec le client.
ESODRPAirtnitub snoC uds co3Lepmol iadsnl eoc Ed syeR esennermm sce lurPae
4CODESPAMutations intervenant dans le
domaine du commerce de détail
Le commerce de détail est traversé par un
Des évolutions démographiques
certain nombre de tendances de fond influant
au menta
sur son organisation et implicitement sur
cgoénnséoramntm autinoen gtion de la
lemploi.
Sur le plan démographique, les projections
Ces facteurs de mutation sont à la fois exo- de croissance de nos territoires sont por-
gènes (liés aux habitudes de consomma- teuses de perspective de croissance de la
tion, comportement et nouveaux usages des consommation dans la mesure où ils béné-
consommateurs) mais également endogènes
ficient d’une croissance régulière de la popu
-
(évolution de la stratégie des enseignes, rap- lation. Le Pays de Rennes a par exemple vu
prochement du consommateur, recherche de sa population croître denviron 1 % par an
nouveaux canaux de distribution, etc.).
depuis la fin des années 90.
En parallèle, la tendance au desserrement
Facteurs de mutation
des ménages joue en faveur dune croissance
de la consommation. La montée en puissance
exogènes : les évolutions
des « ménages solo » ou des familles mono-
du côté de la demande
dpéarveelnotpalpees meesntt udnu cpohménmoemrcèen ed afnasv loar amblees uarue
Le niveau de consommation est intrinsèque-omùa tiil ogn.é nPèarre edxaevamnptlae gleu ndiutén itdées cdoe ncsoonmsomma--
ment lié à deux variables : tion dun ménage « classique » est de 2,4
•
lévolution démographique : « à iso démo-
graphie, la consommation stagne ;cmoénntraeg e3 ,r2e cuonmitpéoss éd.e consommation pour un
»
•
lévolution du pouvoir dachat.
Ces deux facteurs influent favorablement sur
le niveau de consommation.
Projections de la population bretonne à lhorizon 2040
4300
4100
3900
3700
3500
3300
3100
2900
2700
2500
1990 1995 2000 2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040
Source : Insee, Omphale 2010
RJUIN 2013Entre 3 650 000 et
4 100 000 bretons
à l’horizon 2040
scénario haut
scénario central
scénario bas
9,6
1,8
5,9
Plaisir
7,8
6,3
6,3
14,8
Arbitrage
3,4
14,5
3,4
Contraintes
25,5
2008
1998
Évolution des dépenses de consommation des ménages à lhorizon 2018
Mais des évolutions économiques Nouvelles habitudes de consomma-
générant une baisse du pouvoir tion, nouveaux usages et lieux de
dachat et davantage darbitrages consommation : Une segmentation
dans la consommation des besoins et un acte dachat ten-
venir mobile
En dépit de ces facteurs sociodémographiques
dant à de
positifs pour la consommation, le contexte Le modèle de consommation des ménages a
économique pousse toutefois à émettre des considérablement muté depuis le début des
réserves quant à lévolution de la consom-
années 2000. Après une fin de siècle marquée
mation dans les années à venir. En effet, il par un modèle de consommation de masse,
est constaté depuis 2008 une tendance à la
on assiste progressivement à une segmen-
baisse du pouvoir dachat corrélée à des arbi-tation des modes de consommation cest à
trages de plus en plus forts en matière de dire à une individualisation des besoins des
consommation. consommateurs. Cette évolution amène as-
En effet, la part des dépenses contraintes sez logiquement à une désaffection progres-
(logement, santé, etc.) tend à croître dans le sive du modèle de la grande distribution au
budget global des ménages au détriment des
profit d’une consommation sou