À la veille des élections, une parlementaire européenne roumaine avertit que le Président Basescu va une fois encore ignorer la constitution et la primauté du droit
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À la veille des élections, une parlementaire européenne roumaine avertit que le Président Basescu va une fois encore ignorer la constitution et la primauté du droit PR Newswire BRUXELLES, December 5, 2012 BRUXELLES, December 5, 2012 /PRNewswire/ -- Malgré des sondages d'opinion indiquant une large victoire (57 %) du parti sortant, l'Union sociale-libérale (USL), aux élections parlementaires roumaines qui auront lieu le 9 décembre prochain, le partenaire de coalition au pouvoir, le Parti national libéral (PNL), a exprimé la crainte de voir le président Traian Basescu nommer une personne autre que le candidat victorieux. « Il existe des raisons légitimes de craindre que le Président Basescu va une fois encore ignorer la constitution, la volonté des électeurs et la primauté du droit en Roumanie, en refusant de nommer le candidat de la majorité parlementaire victorieuse au poste de Premier ministre », a déclaré Norica Nicolai, présidente de la délégation roumaine au sein du Groupe ALDE au Parlement européen et vice-présidente du Parti national libéral. Elle a signalé que l'Article 103 de la Constitution roumaine indique clairement que le Président doit nommer le Premier ministre sous l'effet de sa consultation avec le parti, qui a obtenu une majorité absolue au Parlement.

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À la veille des élections, une parlementaire européenne roumaine avertit que le Président Basescu va une fois encore ignorer la constitution et la primauté du droit
PR Newswire BRUXELLES, December 5, 2012
BRUXELLES,December 5, 2012/PRNewswire/ --
Malgré des sondages d'opinion indiquant une large victoire (57 %) du parti sortant, l'Union sociale-libérale (USL), aux élections parlementaires roumaines qui auront lieu le 9 décembre prochain, le partenaire de coalition au pouvoir, le Parti national libéral (PNL), a exprimé la crainte de voir le président Traian Basescu nom mer une personne autre que le candidat victorieux.
« Il existe des raisons légitimes de craindre que le Président Basescu va une fois encore ignorer la constitution, la volonté des électeurs et la primauté du droit en Roumanie, en refusant de nommer le candidat de la majorité parlementaire victorieuse au poste de Premier ministre », a déclaré Norica Nicolai, présidente de la délégation roumaine au sein du Groupe ALDE au Parlement européen et vice-présidente du Parti national libéral.
Elle a signalé que l'Article 103 de la Constitution roumaine indique clairement que le Président doit nommer le Premier ministre sous l'effet de sa consultation avec le parti, qui a obtenu une majorité absolue au Parlement.
Les accrochages incessants entre le Président Basescu, exerçant son deuxième mandat et représentant le Parti démocrate-libéral (PDL), et le Premier ministre Victor Ponta, du Parti social-démocrate (PSD), marquent la scène politique roumaine depuis la nomination de ce dernier en avril 2012. M. Ponta et son allié libéral Crin Antonescu sont arrivés au pouvoir après l'écroulement des deux précédents gouvernements de droite du PDL, qui entretenaient des liens étroits avec M. Basescu : le gouvernement de courte durée de M. Ungureanu, qui a été renversé par une motion de censure, et le cabinet B oc, dont le Premier ministre a démissionné suite à de vigoureuses protestations de la part de la population.
Le Président Basescu a récemment fait une remarque étrange sur M. Ponta en affirmant qu'il pouvait « avaler une grenouille, mais pas un cochon », ce qui indique qu'il ne renommerait pas M. Ponta indépendamment des résultats des élections.
Le Président Traian Basescu a été réélu de justesse avec 50,33 % des voix en décembre 2009, deux ans après avoir survécu à son premier référendum de destitution. En juillet, M. Basescu fut encore suspendu par le Parlement, avec un référendum sur sa destitution conduisant à une majorité écrasante en faveur de sa révocation. Cependant, la Cour constitutionnelle roumaine a invalidé ce plébiscite en raison d'un taux de participation légèrement inférieur au seuil de 50 %, avant de réinstaller M. Basescu dans son fauteuil de Président.
Faisant référence aux déclarations de soutien au Président Basescu exprimées pendant la procédure de destitution par Jose Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et Viviane Reading, Commissaire chargée de la justice, la parlementaire européenne Norica Nicolai a affirmé : « Ce soutien hypocrite en faveur de M. Basescu porte atteinte à la Roumanie et à l'image de l'UE en Roumanie. Nos citoyens sont de plus en plus eurosceptiques lorsqu'ils voient les dirigeants de l'UE faire pression sur la Roumanie pour suivre des procédures non démocratiques. Par exemple, il a été demandé à notre gouvernement de rétablir un seuil de participation pour un référendum, qui n'était même pas en place lors de la première suspension du Président Basescu en 2007. »
Mme Nicolai a expliqué qu'un tel quorum était en contradiction avec le Code de bonne conduite en matière référendaire de la Commission de Venise, car « il assimile les électeurs qui se sont abstenus avec ceux qui ont voté 'Non' », allant à l'encontre de la volonté démocratique de quelque 7,5 millions d'électeurs. « C'était le nombre d'électeurs le plus élevé jamais enregistré pour un référendum en Roumanie, malgré les fortes chaleurs de l'été », a ajouté Mme Nicolai.
« Notre pays a plus que jamais besoin de stabilité pour renforcer la confiance des investisseurs et am éliorer la qualité de vie du peuple roumain. Nous nous attendons donc à ce que le Président se plie aux principes démocratiques et à la primauté du droit, qu'il respecte les résultats électoraux et qu'il agisse de manière neutre et coopérative conformément à la Constitution roumaine », a conclu Mme Nicolai.
L'Union sociale-libérale, qui réunit le PSD de Victor Ponta et le PNL de Crin Antonescu, l'Alliance de la droite roumaine dominée par les alliés de Traian Basescu au sein du PDL, le parti populaire du magnat des médiasDan Diaconescu et d'autres partis, y compris de groupes minoritaires, participeront aux élections législatives afin d'obtenir des sièges au sein de la Chambre des députés et du Sénat.
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