Le diffuseur de presse (anciennement NMPP) devrait échapper au dépôt de bilan et ce seront les MLP, son confrère, qui seront mis à contribution. En quasi cessation de paiement depuis plusieurs mois, sous mandat d'administration ad'hoc depuis juin, le réseau a obtenu des éditeurs de presse et de l'état un accord permettant de prolonger la mission de la mandataire et de mettre en place un plan de restructuration. Au vu de cet accord, le Tribunal de Commerce a estimé que les conditions de poursuite de l'exploitation de Presstalis étaient réunies, avec un rendez-vous au 31 décembre. Les pouvoirs publics s'engagent à apporter 35 millions d'euros sur les 2 premières années de sa mise en oeuvre, dont 20 millions sous forme de prêt pour moderniser l'entreprise et 15 millions sous forme de subventions, en augmentant l'aide à la distribution de la presse quotidienne nationale. De son côté, Presstalis devrait supprimer la moitié de ses 2.500 postes.