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Publié par | le-foot-hebdo |
Publié le | 14 septembre 2011 |
Nombre de lectures | 3 |
Langue | Français |
Extrait
Les supporters du PSG, mais aussi tous ceux qui suivent la Ligue 1 avec assiduité se rappellent de Mikel Arteta. Quand, pensionnaire du centre de formation du Barça, il avait été prêté une saison au club de la capitale. C'était en 2001, il y a tout juste dix ans. Devenu un cadre d'Everton, après être passé par les Glasgow Rangers et la Real Sociedad, le Basque pure souche vient enfin de trouver un club à la dimension de son talent. Mais plus que ça encore, l'ancien pensionnaire de la fameuse Masia a sans doute trouvé LE club qui lui convient le mieux. Lui que l'on disait trop frêle pour le championnat anglais, a mordu dans le ballon pendant 7 ans à Everton pour en maîtriser toutes les caractéristiques et en devenir un des joueurs majeurs. Dès le week-dernier face à Swansea, dans un match qui sentait la trouille à des dizaines de kilomètres à la ronde, l'Anglo-espagnol (il a obtenu la double nationalité) de 29 ans, s'est senti à son aise. Dans ses relations avec Van Persie et Archavine notamment, il a rassuré Arsène Wenger qui a trouvé en lui le parfait remplaçant de Cesc Fabregas. Plus stratège, moins offensif que Nasri dont il a récupéré le numéro, le natif de San Sebastien a laissé entrevoir un très gros potentiel, en même temps qu'il redonnait le sourire aux supporters des Gunners. "C'est un joueur type d'Arsène Wenger, commentait le spécialiste du football anglais, Dave Prentice du Liverpool Echo il n'abandonnera pas la possession du ballon facilement, il fait circuler et est excellent sur coups de pieds arrêtés". Reconnu pour avoir des qualités un peu similaires à celles de Fabregas (justesse de la passe notamment), le Basque a déjà pris le jeu d'Arsenal à son compte. Et dans les travées de l'Emirates, on attend déjà avec impatience de le voir associé à Gervinho (l'Ivoirien purgeait samedi son deuxième et dernier match de suspension en Premier League, mais devait jouer en ligue des Champions). "Il était important de prendre les trois points et surtout, d'oublier ce qu'il s'est passé il y a deux semaines (ndlr : défaite 8-2 à Manchester)", commente l'Espagnol qui croit en sa nouvelle équipe. Mais il ne faut pas compter sur lui pour faire de longs discours. "Je le répète, ces trois points sont bons pour la confiance", se contente de commenter l'ancien joueur d'Everton.
Le déplacement chez la lanterne rouge, Blackburn (1 seul point de pris) avec Gervinho et probablement Park (qui attendait son permis de séjour), risque de lui donner l'occasion de parler avec ses pieds. En continuant à changer le destin des Gunners.