Ce que nous avons appris des Bleus
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Ce que nous avons appris des Bleus Avant de jouer le troisième et dernier match de "la tournée de l'est", jeudi face à la Pologne, l'équipe de France a commencé son périple par un match nul laborieux en Biélorussie. Cette rencontre nous a rappelé qu'un peu moins d'un an après l'Afrique du Sud, il y a encore du pain sur la planche. Le Foot Hebdo a retenu six points essentiels. Encore convalescents Ceux qui pensaient que l'Afrique du Sud était définitivement oubliée en ont été pour leurs frais. En Biélorussie, on a cru avoir fait un bon d'un an en arrière. Pas de jeu, pas d'envie, pas d'occasions, pas d'âme même, l'équipe de France a rendu une copie digne de la Coupe du Monde 2010 (surtout les qualifications). Même Laurent Blanc nous a agacé à ne faire qu'un seul changement en cours de match, même s'il était judicieux. "L'équipe reste en reconstruction" explique le sélectionneur. Elle dispose toujours "de bons joueurs, mais manque d'un leader technique capable de la tirer vers le haut". Blanc n'est pas Domenech A 18 minutes de la fin, l'unique changement de Laurent Blanc face à la Biélorussie, a été l'entrée en jeu de Loïc Rémy à la place d'Abu Diaby. Alors que le joueur d'Arsenal, de retour de blessure, savait qu'il ne pouvait pas tenir une heure et demi, on attendait plutôt Cabaye ou M'Vila à sa place.

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Publié le 08 juin 2011
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Langue Français

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Ce que nous avons appris des Bleus

Avant de jouer le troisième et dernier match de "la tournée de l'est", jeudi face à la Pologne, l'équipe de France a commencé son périple par un match nul laborieux en Biélorussie. Cette rencontre nous a rappelé qu'un peu moins d'un an après l'Afrique du Sud, il y a encore du pain sur la planche. Le Foot Hebdo a retenu six points essentiels.

Encore convalescents

Ceux qui pensaient que l'Afrique du Sud était définitivement oubliée en ont été pour leurs frais. En Biélorussie, on a cru avoir fait un bon d'un an en arrière. Pas de jeu, pas d'envie, pas d'occasions, pas d'âme même, l'équipe de France a rendu une copie digne de la Coupe du Monde 2010 (surtout les qualifications). Même Laurent Blanc nous a agacé à ne faire qu'un seul changement en cours de match, même s'il était judicieux. "L'équipe reste en reconstruction" explique le sélectionneur. Elle dispose toujours "de bons joueurs, mais manque d'un leader technique capable de la tirer vers le haut".

Blanc n'est pas Domenech

A 18 minutes de la fin, l'unique changement de Laurent Blanc face à la Biélorussie, a été l'entrée en jeu de Loïc Rémy à la place d'Abu Diaby. Alors que le joueur d'Arsenal, de retour de blessure, savait qu'il ne pouvait pas tenir une heure et demi, on attendait plutôt Cabaye ou M'Vila à sa place. C'était se référer aux (mauvaises) habitudes de Domenech qui se serait largement contenté de ce 11) l'extérieur, qui a pour effet d'empêcher le retour des biélorusses au classement. Mais Blanc n'est pas Domenech et c'est donc un attaquant qui a pris place sur le terrain à la place d'un milieu de terrain. Blanc, lui, avait bien conscience que la Biélorussie n'est que la 53ème nation mondiale et qu'elle a pris 3 points sur 4 aux Bleus. "On était venu chercher la victoire, ce n'est pas suffisant" a même lâché Blanc au coup de sifflet final.

Pour l'instant, les ambitions sont limitées

Depuis qu'il est à la tête des Bleus, Laurent Blanc n'a cessé de répéter que la France d'aujourd'hui n'avait pas les moyens de remporter une compétition majeure. S'il croit beaucoup en Samir Nasri et Karim Benzema, le sélectionneur compare les Bleus d'aujourd'hui à ceux de 1996 et précise qu'à l'époque, un certain Zidane était capable de changer le cours des matchs. "Si dans les mois à venir, un, deux, trois ou quatre joueurs s'affirment au plus haut niveau, l'équipe de France pourra légitimement avoir des ambitions pour les compétitions, précise Blanc. Pour l'instant, ce n'est pas le cas". Marvin Martin, Kevin Gameiro et Yann M'Vila peuvent-ils être de ceux là ? L'avenir nous le dira.

Les 26 Bleus en Pologne

Gardiens : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux) Défenseurs : Eric Abidal (Barcelone/ESP), Bacary Sagna (Arsenal/ANG), Adil Rami (Lille), Mamadou Sakho (Paris-SG), Patrice Evra (Manchester United/ANG), Anthony Réveillère (Lyon), Younes Kaboul (Tottenham/ANG) Milieux : Alou Diarra (Bordeaux), Blaise Matuidi (Saint-Etienne), Yohan Cabaye (Lille), Yann Mvila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea/ANG), Abou Diaby (Arsenal/ANG), Jérémy Menez (AS Rome/ITA), Samir Nasri (Arsenal/ANG), Franck Ribéry (Bayern Munich/ALL), Marvin Martin (Sochaux), Charles N'Zogbia (Wigan/ANG), Mathieu Valbuena (Marseille) Attaquants : Kevin Gameiro (Lorient), Guillaume Hoarau (Paris-SG), Karim Benzema (Real Madrid/ESP), Loïc Rémy (Marseille)

Mexès est indispensable

Installer Philippe Mexès dans l'axe central a été l'une des priorités de Laurent Blanc. Le sélectionneur, qui accorde beaucoup d'importance au rôle tenu par les défenseurs centraux, pour faire les décalages et déclencher le jeu de l'équipe. En Biélorussie, on a vu que le joueur tout juste transféré au Milan AC et victime d'une rupture du ligament antérieur du genou gauche, a beaucoup manqué. "Un défenseur peut aussi faire des décalages, or, je ne les ai pas vus en faire. On a laissé trop d'espaces aux Biélorusses" faisait remarquer Blanc après le match. Dans la foulée, le sélectionneur a expliqué pourquoi Philippe Mexès lui était indispensable. "Philippe, lui, a une palette supplémentaire, reprend Blanc. Il fait partie des défenseurs qui sont bons défensivement, qui aiment le duel et qui ont une qualité que peu de joueurs ont : la relance". Ça ne vous fait pas penser à quelqu'un ?

Benzema aussi

"Quand il touche le ballon on sent qu'il se passe quelque chose". Laurent Blanc n'a jamais caché sa confiance en Karim Benzema. EN Biélorussie encore, l'attaquant du Real Madrid a été un des seuls français à se montrer à la hauteur de l'événement. "Benzema, pour moi, c'est le numéro 1 en France" avait d'ailleurs rappelé Laurent Blanc la semaine dernière. Avec 12 buts (ce qui reste très peu), le joueur du Real Madrid est aussi le meilleur buteur français actuellement.

Florent Malouda par exemple, qui a marqué en Biélorussie, n'a réussi cette performance qu'à 6 reprises sous le maillot tricolore. Reste à Blanc d'organiser au mieux l'animation autour de son buteur. Malouda, Gourcuff, Ribéry, Nasri, Menez mais aussi Martin qui devait profiter des deux matchs amicaux pour avoir un peu de temps de jeu, postulent.

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