Ces pôles de compétitivité qui portent bien leur nom !
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Ces pôles de compétitivité qui portent bien leur nom ! SUD-OUEST Vinovalie emballe ses vins pour l'export Pôles de compétitivité : Agrimip Sud-Ouest Innovation et Qualiméditerranée Projet : Vinneo Si la France est le pays du vin, les professionnels du secteur entendent bien se battre pour le rester. à commencer par Vinovalie, union de sociétés coopératives agricoles du Sud-Ouest, qui a participé au projet Vinneo (coût : 2,5 millions d'euros) aux côtés de 11 partenaires. Labellisé par les pôles de compétitivité Agrimip Sud-Ouest Innovation et Qualiméditerranée en 2008, ce projet a bénéficié d'une subvention de 1,5 million d'euros provenant du fonds unique interministériel (FUI), des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, du Conseil régional du Tarn et d'Oséo. Ses objectifs ? Développer des outils technologiques destinés à la filière (logiciels de traitement d'image aérienne de terrain pour caractériser les potentiels des parcelles par exemple), et les mettre en oeuvre pour élaborer une gamme de vins de cépages dont les profils sensoriels devraient plaire aux nouveaux consommateurs en quête de vins «plaisir» mêlant typicité et légèreté aromatique. Depuis juillet, une gamme de vins destinée à l'export et baptisée Néovins, s'appuyant sur des cépages moins connus comme le Malbec, le Fer Servadou, la Négrette et le Loin de l'oeil, est commercialisée. Chez les viticulteurs, on espère le maintien de 400 emplois grâce à une meilleure valorisation de plus de 4.

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Publié le 30 novembre 2012
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Langue Français

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Ces pôles de compétitivité qui portent bien leur nom !
SUD-OUEST Vinovalie emballe ses vins pour l'export
Pôles de compétitivité :Agrimip Sud-Ouest Innovation et QualiméditerranéeProjet :Vinneo
Si la France est le pays du vin, les professionnels du secteur entendent bien se battre pour le rester. à commencer par Vinovalie, union de sociétés coopératives agricoles du Sud-Ouest, qui a participé au projet Vinneo (coût : 2,5 millions d'euros) aux côtés de 11 partenaires. Labellisé par les pôles de compétitivité Agrimip Sud-Ouest Innovation et Qualiméditerranée en 2008, ce projet a bénéficié d'une subvention de 1,5 million d'euros provenant du fonds unique interministériel (FUI), des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, du Conseil régional du Tarn et d'Oséo. Ses objectifs ? Développer des outils technologiques destinés à la filière (logiciels de traitement d'image aérienne de terrain pour caractériser les potentiels des parcelles par exemple), et les mettre en oeuvre pour élaborer une gamme de vins de cépages dont les profils sensoriels devraient plaire aux nouveaux consommateurs en quête de vins «plaisir» mêlant typicité et légèreté aromatique. Depuis juillet, une gamme de vins destinée à l'export et baptisée Néovins, s'appuyant sur des cépages moins connus comme le Malbec, le Fer Servadou, la Négrette et le Loin de l'oeil, est commercialisée. Chez les viticulteurs, on espère le maintien de 400 emplois grâce à une meilleure valorisation de plus de 4.000 hectares de vignoble. Vinovalie, qui pèse 41,4 millions d'euros et emploie 53 personnes, confirme ainsi son positionnement stratégique sur le marché mondial, et espère, grâce à Vinneo, tripler son CA à l'export d'ici 2015.
BRETAGNE Artefacto dessine la réalité à ses rêves
Pôle de compétitivité :Images & RéseauxProjet :Biofeedback
Créée en 1998 par Valérie Cottereau et Erwan Mahé, architectes de formation, Artefacto est une référence en matière de conception et production d'outils de communication en 3D. Cette PME d'une trentaine de salariés, implantée à Rennes (siège social), Lyon et en région parisienne, intervient dans les secteurs de l'architecture, l'urbanisme, l'industrie et la culture. Après avoir démarré comme
partenaire, Artefacto est une des entreprises «moteur» dans les nouveaux projets collaboratifs au sein du pôle Images & Réseaux. Dans le cadre de Biofeedback, réalisé entre 2010 et 2012 en partenariat avec l'université de Rennes II et financé par le ministère de l'Industrie (671.000 € de budget), Artefacto a conçu une plate-forme d'entraînement capable d'analyser la qualité d'un geste en temps réel, sans marqueur. Cette solution assoit un peu plus la notoriété de la PME bretonne, lui permettant également d'intensifier son développement à l'international. L'objectif est de doubler d'ici 2015 le chiffre d'affaires, 1,5 million d'euros en 2011.
MIDIPYRÉNÉES Navocap voit loin pour les malvoyants
Pôle de compétitivité :Aerospace Valley Projet :Binaur En France, on recense 112.000 malvoyants profonds et non voyants. C'est pour rassurer cette population et faciliter ses déplacements que Navocap (concepteur d'équipements électroniques embarqués) a initié le projet Binaur. Labellisé en 2006 par Aerospace Valley, il avait pour objectif le développement d'un système d'aide à l'orientation. Mission accomplie avec la commercialisation au mois de juin dernier d'ANGEO, qui utilise la position calculée par le récepteur GPS et la combine avec le déplacement estimé à partir des capteurs inertiels contenus dans le kit embarqué ANGEO-Mobile. Cette avancée a été rendue possible grâce à un financement publique de 300.000 € (DGCIS - ULISS), sur un budget global de 1,8 million d'euros. Aujourd'hui, Navocap emploie 34 personnes, réalise un chiffre d'affaires de 3,6 millions d'euros et réinvestit 20% en R&D.
BRETAGNE Yslab à la recherche de la bonne algue
Pôle de compétitivité :pôle mer Bretagne: Projet Odontomer Basée à Quimper, Yslab, PME bretonne spécialisée dans les biotechnologies marines, conçoit des produits valorisant les actifs marins dotés d'un haut potentiel santé. L'innovation est donc au coeur de ses préoccupations. Le dernier projet en date ? Odontomer. Labellisé en 2008 par le Pôle Mer Bretagne, il devait mettre en évidence les propriétés bénéfiques d'extraits d'algues ayant des actions antioxydantes, inhibitrices de germes pathogènes, anti-inflammatoires et apaisantes pour la prévention, voire le traitement de certaines pathologies buccales. C'est chose faite puisque 2 produits d'hygiène bucco-dentaire, un dentifrice et un bain de bouche contenant des extraits d'algues, ont été lancés. Reste à finaliser la phase de commercialisation. Avec un budget de 500.000 € dont Oséo innovation, le Conseil régional de Bretagne, le Conseil général du Finistère et le Conseil général d'Île-et-Vilaine ont financé la moitié, Odontomer a été réalisé en partenariat avec Algues et Mer de Ouessant et 2 laboratoires de recherche des universités de Rennes. Une belle aventure qui a contribué à l'embauche de 3 personnes chez Yslab. Avec un chiffre d'affaires de 6,7 millions d'euros, la PME bretonne entend poursuivre ses innovations.
ALSACE
Protechnic aménage la voiture de demain
Pôle de compétitivité :Véhicule du Futur
Projet :Déc'autex1
Le précepte de Jean Meyer, P-DG de la PME alsacienne Protechnic. «J'essaie d'inscrire mon entreprise dans une démarche constante d'innovation. Comme nous sommes sur un secteur très technique, je m'appuie fortement sur les pôles de compétences et de compétitivités, comme le pôle Textile, le pôle Véhicule du futur ou encore le pôle Fibres. Ce sont de bons relais pour découvrir des laboratoires ou des centres techniques. Nous n'avons pas ces ressources là en interne, eux ils ont ce qu'il faut : matériel et compétences». Spécialisée dans l'impression en film plastique et dans les adhésifs thermofusibles de production, Protechnic a porté l'un des premiers projets de grande ampleur du pôle de compétitivité Véhicule du Futur, baptisé Déc'autex 1 et dont l'objectif était de développer des procédés innovants autour de l'assemblage et la décoration de pièces multi-matières pour le décor intérieur des automobiles. S'appuyant sur un budget de 3,6 millions d'euros, le projet a bénéficié de subventions du FUI (Fonds Unique Interministériel), de la Région Alsace, du Conseil général du Haut-Rhin et de Mulhouse Alsace Agglomération (M2A) pour 1,8 million d'euros. Pour la partie industrielle, Protechnic s'est appuyée sur Profiline, également basée à Cernay (68), et l'Institut Français du Textile et de l'Habillement (IFTH), du Cetim-Cermat et de l'Institut de science des matériaux de Mulhouse (IS2M) pour la partie recherche. Déc'autex1 a permis de faire sortir cette technologie de sa niche confidentielle pour l'élargir à d'autres secteurs, comme le bâtiment et les biens de consommation. Protechnic, qui compte 123 collaborateurs, mise sur un chiffre d'affaires de 28 millions d'euros cette année.
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