Comment les abeilles évitent les obstacles
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Description

Comment les abeilles évitent les obstacles A l'inverse des humains, les abeilles sont dotées d'une vision dorsale leur permettant d'esquiver les obstacles situés au-dessus de leur tête. Cette vision dorsale participe-t-elle au contrôle de leur vitesse ? Eh bien oui ! L'abeille se révèle capable d'ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Cela lui est possible grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête. Comment une créature aussi minuscule que l'abeille, dont le cerveau est plus petit que celui d'un oiseau, parvient-elle à contrôler son vol et ainsi, à éviter les obstacles en vol ou au sol ? On sait aujourd'hui que les prouesses sensori-motrices de ces miniatures volantes reposent sur un système nerveux composé de cent mille à un million de neurones. Lorsque l'insecte vole au-dessus du sol, l'image de l'environnement défile d'avant en arrière dans son champ visuel, créant ainsi un flux optique défini comme la vitesse angulaire à laquelle défilent les contrastes présents dans l'environnement. Par définition, ces flux optiques sont fonction du rapport entre la vitesse et les distances aux surfaces. Pour prédire le vol des abeilles, des bioroboticiens de l'Institut des sciences du mouvement (CNRS / Université de la Méditerranée) ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS. A partir de données essentiellement visuelles (objets présents, déplacement de ces objets...

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Publié le 26 juillet 2011
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Langue Français

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Comment les abeilles évitent les obstacles

A l'inverse des humains, les abeilles sont dotées d'une vision dorsale leur permettant d'esquiver les obstacles situés au-dessus de leur tête. Cette vision dorsale participe-t-elle au contrôle de leur vitesse ? Eh bien oui ! L'abeille se révèle capable d'ajuster sa vitesse en fonction des distances qui la séparent des obstacles, y compris dorsaux. Cela lui est possible grâce au défilement visuel perçu, notamment au-dessus de sa tête.

Comment une créature aussi minuscule que l'abeille, dont le cerveau est plus petit que celui d'un oiseau, parvient-elle à contrôler son vol et ainsi, à éviter les obstacles en vol ou au sol ? On sait aujourd'hui que les prouesses sensori-motrices de ces miniatures volantes reposent sur un système nerveux composé de cent mille à un million de neurones. Lorsque l'insecte vole au-dessus du sol, l'image de l'environnement défile d'avant en arrière dans son champ visuel, créant ainsi un flux optique défini comme la vitesse angulaire à laquelle défilent les contrastes présents dans l'environnement. Par définition, ces flux optiques sont fonction du rapport entre la vitesse et les distances aux surfaces.

Pour prédire le vol des abeilles, des bioroboticiens de l'Institut des sciences du mouvement (CNRS / Université de la Méditerranée) ont conçu, il y a un an, un modèle de simulation appelé ALIS. A partir de données essentiellement visuelles (objets présents, déplacement de ces objets...), ce dispositif permet, après traitement informatique, de reproduire les trajectoires des insectes. Ces spécialistes en biorobotique ont ensuite construit une chambre de vol aux formes géométriques complexes que les abeilles butineuses ont appris, petit à petit, à traverser pour aller récolter une récompense d'eau sucrée. Cette chambre est dotée de plusieurs rétrécissements où le sol et le plafond, puis les parois latérales se rapprochent. Les chercheurs ont ainsi observé que l'abeille diminue sa vitesse proportionnellement à la section minimale de la chambre de vol, que la section minimale soit horizontale ou bien verticale. Autrement dit, l'animal ralentit sa vitesse de vol dès lors qu'un obstacle se rapproche. Sa vitesse dépend de l'encombrement de son champ visuel et donc de la distance aux obstacles.

Les scientifiques proposent l'existence de régulateurs qui maintiennent les flux optiques, en d'autres termes les rapports vitesse/distances perçus visuellement, à des valeurs constantes. Ainsi, si l'insecte vole dans un environnement qui devient de plus en plus encombré, son « régulateur automatique » le contraindrait à diminuer sa vitesse de manière à maintenir constant le rapport vitesse/distances. Le modèle de « régulateur de flux optique » permet de comprendre comment une abeille parvient à voler sans jamais avoir besoin de mesurer ni sa vitesse, ni sa position par rapport aux parois. Elle s'affranchit ainsi des capteurs de l'aéronautique traditionnelle, comme les radars doppler qui délivrent la vitesse par rapport à sol. Ces capteurs ultra-précis présentent l'inconvénient d'être encombrants, onéreux et gourmands en énergie. Ces travaux illustrent le double enjeu, fondamental et appliqué, de la biorobotique et pourraient trouver des applications dans l'aérospatial, tant sont cruciales les phases où un avion vole en environnement confiné.

Découverte d'un temple dédié à la déesse Némésis en Roumanie

C'est lors de travaux de réhabilitation de la forteresse de la ville d'Alba Iulia que les archéologues ont découvert, dans la forteresse de la ville, un temple romain dédié à la déesse Némésis. Le temple a probablement été construit par des soldats de la légion voulant offrir une offrande à la déesse. Le Directeur adjoint du Musée National de l'Unification de Alba Iulia, Constantin Inel, a déclaré que la découverte était sans précédent et unique pour la Dacie romaine, les temples sacrés construits à l'intérieur d'un fort Romain étant très rares.

La pièce la plus spectaculaire est une statue de marbre de la déesse Némésis. Elle y est représentée par un griffon, bête mythique au corps d'un lion, aux ailes, griffes tête d'aigle et aux oreilles de cheval. La découverte est datée du IIe siècle ou du début du IIIe siècle, pendant la domination romaine en Dacie. Pour les Romains, Némésis symbolisait la déesse de la vengeance et était considérée comme la patronne des soldats Romains de carrière et des gladiateurs. Ces dernières années, les archéologues d'Alba Iulia ont trouvé, au cours des travaux de réaménagement de la Citadelle de type Vauban, de nombreux fragments de l'ancienne forteresse Romaine de la Légion XIII Gémina. En outre, les équipes de chercheurs ont découvert une partie de la Via Principalis, à l'intérieur du camp de la Légion Gémina XIII, qui a été construite au-dessus de la forteresse actuelle. La forteresse d'Alba Iulia a été construite au début du XVIIIe siècle, entre 1714-1738, par l'architecte italien Giovanni Morandi Visconti, un des élèves de l'ingénieur Français Sébastien Le Prestre de Vauban. Elle est considérée comme le bastion de fortification de type Vauban la plus représentative en Roumanie. (Source:ADIT)

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