De l'équilibre au féminin

Description

De l'équilibre au féminin Le challenge de l'équilibre au féminin est à enjeu élevé. Il suffit de constater le nombre de foyers monoparentaux dirigés par les femmes. Tous les psychologues travaillant dans le monde du travail le disent : les femmes qui viennent les voir parlent tout comme les hommes de problèmes relationnels dans le cadre de leur profession, que ce soit avec leur direction ou leurs collègues, ou des conditions de travail. Mais la plupart évoquent leur sentiment de culpabilité par rapport au temps partagé entre foyer et vie professionnelle, en particulier lorsque les enfants sont impliqués. FFaammiillllee,, jjee vvoouuss aaiimmee L'exemple le plus caricatural, mais bien réel, est la situation de « la mère coupable ». Le cas le plus classique cité par les psychologues de terrain est une femme mère de jeunes enfants, qui vit mal un partage entre métier et vie privée. Cette sensation peut être totalement subjective, car elle n'est pas très différente de celles de collègues qui elles vivent de façon plus détendue cet état de fait. Mais l'on ne maîtrise pas ses émotions, et surtout un sentiment de culpabilité. La maternité vient souvent changer la donne, la vie s'en trouve totalement bouleversée et les responsabilités augmentent.

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• Publié par: Feminin-psycho
• Publié le: 12 janvier 2013
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• Langue: Français

Extrait

De l'équilibre au féminin

Le challenge de l'équilibre au féminin est à enjeu élevé. Il suffit de constater le nombre de foyers monoparentaux dirigés par les femmes. Tous les psychologues travaillant dans le monde du travail le disent : les femmes qui viennent les voir parlent tout comme les hommes de problèmes relationnels dans le cadre de leur profession, que ce soit avec leur direction ou leurs collègues, ou des conditions de travail. Mais la plupart évoquent leur sentiment de culpabilité par rapport au temps partagé entre foyer et vie professionnelle, en particulier lorsque les enfants sont impliqués.

Famille, je vous aime

L'exemple le plus caricatural, mais bien réel, est la situation de « la mère coupable ». Le cas le plus classique cité par les psychologues de terrain est une femme mère de jeunes enfants, qui vit mal un partage entre métier et vie privée. Cette sensation peut être totalement subjective, car elle n'est pas très différente de celles de collègues qui elles vivent de façon plus détendue cet état de fait. Mais l'on ne maîtrise pas ses émotions, et surtout un sentiment de culpabilité. La maternité vient souvent changer la donne, la vie s'en trouve totalement bouleversée et les responsabilités augmentent.

On se retrouve ainsi avec le petit poids de la responsabilité professionnelle, le petit poids de la relation avec le compagnon lorsqu'il est présent, d'autres petits poids qui se promènent parfois par-ci par-là (s'occuper de ses parents, apprendre enfin à cuisiner, faire le repassage, perdre du poids, recommencer la gym...), et voici une grands poids qui vient s'installer soudainement : les enfants, la joie qu'ils nous procurent et ce grand sentiment d'être responsable de ce qu'ils vont devenir quelques vingt années plus tard. Pour certaines, ce poids est léger, car il n'est pas vraiment conscient, rien de plus naturel et les actions s'enchaînent au fil des jours. Pour d'autres, la responsabilité est parfois écrasante, surtout si d'autres éléments, pesants, viennent s'en mêler.

Comment faire pour parvenir à tout gérer, et ne pas se sentir « nulle » parce que l'on n'a pas suffisamment passé de temps sur un dossier, ou que c'est la nourrice qui vous signale que le petit a fait sa première dent ? Il faut pourtant bien trouver une sortie, car il est impossible de continuer son existence en traînant avec soi des boulets aussi lourds que ceux-ci. Le bonheur est à ce prix, la réflexion s'impose à partir du moment où ce sentiment s'installe véritablement au quotidien.

Le partenaire en question

Le rôle du compagnon et sa façon de vivre la situation jouent également un rôle prépondérant. Lorsqu'il est présent, sa façon de concevoir son rôle est importante : est-il prêt à aider pour l'entretien de la maison, en donnant de sa personne ou en engageant une femme de ménage ? Adore-t-il cuisiner et préparer de bons petits plats, surtout lorsque les invitations sont lancées ? Ou s'implique-t-il totalement dans les soins et l'éducation des enfants ? Le fait est que s'il ne le fait pas, il faudra quand même le faire, et devinez qui va s'en charger ? Bien entendu, il y a les profils de femme qui prennent finalement du plaisir à gérer le tout, sans l'avouer bien entendu, mais le rôle leader dans plusieurs activités peut être vécu de façon agréable chez certains tempéraments qui apprécient le contrôle.

Pour d'autres, il devient impossible de choisir, l'impasse est là, sans possibilité de demi-tour et le changement difficile que ce soit pour soi ou pour le partenaire. Mais pourquoi ne pas essayer ? Discuter de la question avec son conjoint d'abord, et/ou trouver l'aide d'un psychologue pour à nouveau entrevoir une solution et ne pas se débattre à l'aveuglette semble un bon choix.

Quel rôle pour soi ?

Prendre un peu de temps pour savoir où sont ses réelles priorités est important. Encore faut-il ensuite savoir si elles sont compatibles avec l'environnement actuel. Vous pensez que le temps est venu de mettre votre vie privée en position numéro un ? Pourquoi pas, les aménagements sont souvent possibles au niveau de la charge de travail. Encore faut-il en avoir discuté avec son partenaire, son patron et pouvoir assumer la situation financièrement. Le choix n'est pas toujours possible et dans cette éventualité, il va quand même falloir s'organiser pour que tout se passe au mieux et surtout pour se sentir à l'aise avec un choix qui reste en grande partie imposé par la réalité.

C'est aussi parfois la société qui fait peser une culpabilité nouvelle : les parents s'inquiètent de vos absences répétées pour leurs petits-enfants, ce sont même parfois les amis ou l'environnement proche qui viennent mettre leur grain de sel. Pourtant, personne ne peut véritablement se mettre à votre place.

Autre challenge : le fameux « Mère ou Epouse » ? Le résumé est quelque peu excessif, pourtant il faut bien reconnaître que cela n'est pas tout à fait faux. Et il faudrait même ajouter pour certaines qui veulent progresser socialement « ou Professionnelle ? ». On voit bien qu'avec ces deux ou trois termes de l'équation, il va falloir saupoudrer les poids sur les deux plateaux de la balance.

Retrouver un équilibre

Il faut parfois une aide extérieure afin de pouvoir remettre les bons poids sur le plateau adéquat de la balance et savoir quelles sont les points essentiels qui vont permettre de retrouver l'équilibre rêvé. L'exercice relève parfois du casse-tête, les poids passent d'un côté à l'autre sans que l'équilibre ne soit parfait. Sans doute parce qu'il ne peut pas l'être, il va alors falloir se contenter d'un à-peu-près, et assumer cette situation.

Une fois que l'on a admis que l'on ne pouvait être au top partout et tout le temps, la pression s'allège.

Après tout, Superwoman ou Catwoman n'ont pas d'enfants ! Qui sait ce qu'elles seraient devenues une fois mère ? Pensons-y avant de nous dénigrer.

Un équilibre évolutif

Une fois que l'on a trouvé la bonne « recette » souvent après du temps et de grands efforts, il convient de la faire perdurer autant que faire se peut. Pourtant, le monde évolue, la situation professionnelle aussi (ou pas), les enfants grandissent, et les années passent. Parfois un divorce intervient, ou un nouvel enfant et il convient de retoucher l'équilibre pour préserver son bien-être.

« Tous les excès se paient... chèrement. Equilibre et discipline personnels. Les deux éléments de base pour réussir dans la vie. » (Thérèse B. Bayol)

L'équilibre est une affaire sensible qui exige du temps, de l'attention et du recul sur soi. Ne pas se laisser aller sans cesse aux urgences est absolument primordial. Les temps de vacances sont là pour réfléchir à tête reposée. Du moins en théorie. A propos, vous connaissez le terme anglais signifiant équilibre : il s'agit de « balance » ! A méditer...