Immobilier : ça baisse sans chuter
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Immobilier : ça baisse sans chuter Dans la note de conjoncture des notaires de France publiée en juillet 2012, les indices révèlent que sur 1 an, entre le 1er trimestre 2012 et le 1er trimestre 2011, les prix des appartements ont augmenté en Île-de-France de 6,2% dans l'Hexagone et de 3,8% pour les maisons et sur l'ensemble du pays de 3,9% pour les appartements, de 0,8% pour les maisons. Paris, un monde à part Difficile de saisir toutes les subtilités du marché parisien. Une chose est sûre, les prix de l'immobilier y sont les plus hauts de l'Hexagone. Et le marché parisien pousse la particularité jusqu'à évoluer à rebours du marché national. Quasiment partout en France, en 2012, les prix ont baissé. Ou n'ont pas évolué. L'Île-de France, du moins la petite et la grande couronne n'échappent pas à la règle. À Paris ? Ils ont continué d'augmenter ! Pas de manière indécente comme ce fut longtemps le cas, mais au rythme de +2,5% sur 1 an selon les données des notaires parisiens. Les chiffres fournis par les notaires ont un avantage visà-vis de ceux livrés par les réelles et non sur les prix en agences. Il s'agit donc de données plus fiables et surtout généralement moins élevées, plus proches de la réalité. En septembre 2012, les notaires ont révélé les chiffres portant sur le 2nd trimestre 2012. Résultats : une hausse de 1% en comparaison au 1er trimestre de l'année et un prix de 8.340 €/m² (pour les appartements anciens, sous-jacents aux indices Notaires-Insee).

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Publié le 26 octobre 2012
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Langue Français

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Immobilier : ça baisse sans chuter
Dans la note de conjoncture des notaires de France publiée en juillet 2012, les indices révèlent que sur 1 an, entre le 1er trimestre 2012 et le 1er trimestre 2011, les prix des appartements ont augmenté en Île-de-France de 6,2% dans l'Hexagone et de 3,8% pour les maisons et sur l'ensemble du pays de 3,9% pour les appartements, de 0,8% pour les maisons.
Paris, un monde à part
Difficile de saisir toutes les subtilités du marché parisien. Une chose est sûre, les prix de l'immobilier y sont les plus hauts de l'Hexagone. Et le marché parisien pousse la particularité jusqu'à évoluer à rebours du marché national. Quasiment partout en France, en 2012, les prix ont baissé. Ou n'ont pas évolué. L'Île-de France, du moins la petite et la grande couronne n'échappent pas à la règle. À Paris ? Ils ont continué d'augmenter ! Pas de manière indécente comme ce fut longtemps le cas, mais au rythme de +2,5% sur 1 an selon les données des notaires parisiens.
Les chiffres fournis par les notaires ont un avantage visà-vis de ceux livrés par les réelles et non sur les prix en agences. Il s'agit donc de données plus fiables et surtout généralement moins élevées, plus proches de la réalité. En septembre 2012, les notaires ont révélé les chiffres portant sur le 2nd trimestre 2012. Résultats : une hausse de 1% en comparaison au 1er trimestre de l'année et un prix de 8.340 €/m² (pour les appartements anciens, sous-jacents aux indices Notaires-Insee). Les notaires se sont même risqués à une estimation, basée sur les avant-contrats. Ils prévoient ainsi un nouveau record du prix au mètre carré en septembre : 8.570 €/m².
En Île-de-France,
Les chiffres livrés par les notaires de Paris et d'Île-de-France à la mi-septembre portent sur l'ensemble de la région parisienne. En termes de volume, c'est-àdire en nombre de ventes réalisées, aucune différence entre Paris et sa région : une baisse de 18% pour l'ensemble de la région, de 22% pour Paris, de 18% pour la petite couronne et de 23% pour la grande. Au niveau des prix, si les chiffres montrent que Paris résiste de manière anormale, les petite et grande couronnes ont, elles, amorcé une baisse régulière depuis la fin de l'année 2011. Sur la petite couronne, c'est-à-dire les départements du Val-de-Marne, des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis, les prix
augmentaient de 4,2 et 3,4% aux 2ème et 3ème trimestres 2011. Changement de décor dès le dernier trimestre 2011 : -0,7%. L'année 2012 s'est poursuivie sur le même rythme : -0,5% au 1er trimestre puis -0,3% au 2nd. La situation est sensiblement la même pour la grande couronne, c'est-àdire les Yvelines, l'Essonne, le Val-d'Oise et la Seine-et-Marne. Une hausse de plus de 2% en 2011, jusqu'au dernier trimestre, où les prix ont baissé de 1,1%. En 2012, la baisse a continué : -0,2% puis -0,5%. Ne cherchez pas plus loin l'endroit où il faut investir en Île-de-France !
Sur le département le plus étendu de l'Île-de-France, le prix moyen s'établit à 2.770 €/m² selon les chiffres des notaires franciliens, soit une évolution de 0% en 1 an, entre le 2nd trimestre 2011 et le 2nd trimestre 2012. La stabilité parfaite ! À noter cependant que c'est en Seine-et-Marne que se trouvent 2 des villes ayant connu les plus fortes baisses des prix : Chelles (2.660 €/m²) à -12% sur 1 an et Melun (2.500 €/m²) à -10% seulement en l'espace de 3 mois !
YvelinesDans ce département le plus à l'ouest de la capitale, très prisé et donc très cher, le prix moyen s'établit à 3.880 €/m², soit une évolution de +1,3% sur 1 an. Les maisons anciennes s'y vendent à un prix extrêmement élevé en comparaison aux autres départements de la grande couronne : 373.500 €, en hausse de 0,7% sur 1 an.
Hauts-de-Seine
Département le plus cher et le plus prisé de la région parisienne (Paris mis à part), les Hauts-de-Seine affichent un prix moyen de 5.360 €/m², soit une évolution de +2,4% en l'espace d'une année. Les prix des maisons anciennes peuvent paraître prohibitifs : 574.600 € selon l'indice Notaires-Insee, en hausse de 0,8% sur 1 an. À noter : les prix des maisons se sont envolés à Rueil-Malmaison au 2nd trimestre 2012 : +19,9% pour s'établir à 883.100 €. Ils ont en revanche chuté à Antony (457.400 €) : -13,7%.
Val-de-Marne
Au proche sud-est de Paris, le prix moyen s'établit à 4.260 €/m², soit une augmentation de 1,5% vs mi-2011. Les maisons se vendent ici à un prix comparable aux Yvelines : 359.200 € pour le coût médian au 2nd trimestre 2012, en hausse de 1,6% sur 1 an. À noter : les prix à Vitry-sur-Seine se sont envolés au 2nd trimestre : +10% pour émarger à 385.000 €.
Val-d'Oise
C'est ici que les biens sont les moins chers puisque le prix moyen s'établit à 2.820 €/m², soit une stabilité parfaite sur 1 an. À noter : ce sont 2 villes du Vald'Oise qui ont connu les plus fortes baisses des prix au 2nd trimestre 2012 en Île-de-France selon les données des notaires : Pontoise (2.490 €/m², -10,5%) et Sarcelles (1.760 €/m², -15,3%). Pour les maisons, en revanche, les coûts ont été revus à la hausse (+1,4% sur 1 an) pour s'établir à 282.000 €. Au global, les produits de qualité s'en sortent toujours mieux.
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