"JE SUIS ADMIRATIF DE CE QUE MON PÈRE A RÉUSSI À L ASSE"
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"JE SUIS ADMIRATIF DE CE QUE MON PÈRE A RÉUSSI À L'ASSE"

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Description

"JE SUIS ADMIRATIF DE CE QUE MON PÈRE A RÉUSSI À L'ASSE" "Je suis proche de Roland Romeyer et on parle souvent de ce qu'a réalisé mon père." Vous présidez depuis 1985 l'Olympique de Saint-Etienne qui est un club fondé par votre père Roger Rocher en 1947. Quelle est la place de l'Olympique dans le paysage footballistique de la région ? Le club est en effet né en 1947 après une fusion avec le Football Club Espagnol qui était aussi dans le quartier où nous sommes actuellement. Roger Rocher est resté président jusqu'en 1962, quand il a été appelé par Pierre Guichard pour devenir président de l'AS Saint-Etienne. L'Olympique a obtenu de bons résultats cette saison. Nos U15 et nos U17 ont remporté la Coupe de la Loire. Les U15 montent au-dessus et nos U17 seront, quant à eux, en National l'an prochain. Notre palmarès est quand même éloquent avec 60 titres de champion de district, 40 victoires en Coupe de la Loire, 5 fois meilleur club de district, 6 fois meilleur club de Rhône-Alpes et en 1962, nous avons été le meilleur club amateur de jeunes de France. J'ajoute que depuis une trentaine d'années, nous organisons un tournoi de poussins dont le responsable est André Caillet et qui aura lieu cette année les 3 et 4 septembre avec 64 équipes de dix joueurs. C'est toujours, à la rentrée, un grand moment pour le club. "JE SUIS UN FIDÈLE SUPPORTER DES VERTS. JE VAIS VOIR TOUS LES MATCHES À GEOFFROY-GUICHARD" La particularité de votre club est de n'avoir que des équipes de jeunes.

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Publié le 17 juin 2011
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"JE SUIS ADMIRATIF DE CE QUE MON PÈRE A RÉUSSI À L'ASSE"

"Je suis proche de Roland Romeyer et on parle souvent de ce qu'a réalisé mon père."

Vous présidez depuis 1985 l'Olympique de Saint-Etienne qui est un club fondé par votre père Roger Rocher en 1947. Quelle est la place de l'Olympique dans le paysage footballistique de la région ? Le club est en effet né en 1947 après une fusion avec le Football Club Espagnol qui était aussi dans le quartier où nous sommes actuellement. Roger Rocher est resté président jusqu'en 1962, quand il a été appelé par Pierre Guichard pour devenir président de l'AS Saint-Etienne. L'Olympique a obtenu de bons résultats cette saison. Nos U15 et nos U17 ont remporté la Coupe de la Loire. Les U15 montent au-dessus et nos U17 seront, quant à eux, en National l'an prochain. Notre palmarès est quand même éloquent avec 60 titres de champion de district, 40 victoires en Coupe de la Loire, 5 fois meilleur club de district, 6 fois meilleur club de Rhône-Alpes et en 1962, nous avons été le meilleur club amateur de jeunes de France. J'ajoute que depuis une trentaine d'années, nous organisons un tournoi de poussins dont le responsable est André Caillet et qui aura lieu cette année les 3 et 4 septembre avec 64 équipes de dix joueurs. C'est toujours, à la rentrée, un grand moment pour le club.

"JE SUIS UN FIDÈLE SUPPORTER DES VERTS. JE VAIS VOIR TOUS LES MATCHES À GEOFFROY-GUICHARD"

La particularité de votre club est de n'avoir que des équipes de jeunes. Pourquoi avoir fait ce choix ? A ses débuts, le club avait des équipes seniors. Quand mon père est parti en 1962, il a souhaité que l'Olympique devienne un club formateur en supprimant les équipes seniors. Nous avons environ 300 licenciés jusqu'aux U19, répartis dans une quinzaine d'équipes, sans compter les débutants, et une quarantaine d'éducateurs et de dirigeants pour les encadrer. Je suis devenu président en 1985. Nous continuons dans la voie définie par mon père et nous nous en portons très bien. Il y a beaucoup de fraîcheur dans notre club ! Vos jeunes rêvent-ils de rejoindre un jour l'AS Saint-Etienne ? Depuis plusieurs années, nous avons une convention avec l'ASSE. Comme d'autres clubs de la région et même au-delà, nous sommes donc partenaires avec Saint-Etienne. Nous communiquons entre nous et si l'ASSE estime que certains de nos joueurs, au niveau des 13-14 ans, peuvent rejoindre ses équipes de jeunes, cela se fait. Ensuite, ils suivent, s'ils le peuvent, jusqu'au centre de formation.

Restez-vous attaché à l'ASSE ? Bien sûr ! Je suis un fidèle supporter et je vais voir tous les matches à Geoffroy-Guichard. J'ai vécu les grands moments du club, mais aussi ceux d'avant quand mon père a pris le club en mains. Entre 1962 et 2011... c'est complètement différent et je ne sais pas ce que ferait mon père aujourd'hui s'il avait été amené à être président de l'ASSE. Il aurait sans doute essayé de mener le club comme il le faisait, mais je ne suis pas sûr qu'il y serait parvenu car les époques ne sont pas les mêmes et surtout l'état d'esprit des joueurs est différent. Ce n'est pas une critique, mais un simple constat.

Avec le recul, que pensez-vous du travail accompli par votre père ? En 1962, quand il est arrivé, le club est descendu en D2 et je ne peux qu'être admiratif de ce qu'il a réussi. Il a relancé le football à Saint-Etienne avec d'autres dirigeants, des entraîneurs et des joueurs, pour faire de l'ASSE ce qu'elle est encore aujourd'hui. On en parle encore aujourd'hui malgré le temps qui passe. Il y a quand même une tribune officielle Roger Rocher au stade Geoffroy-Guichard. Il n'est pas oublié. Je suis proche de Roland Romeyer et on parle souvent de ce qu'a réalisé mon père. Je connais aussi Bernard Caïazzo.

Quel regard avez-vous porté sur la saison de Saint-Etienne ? Cela a été mieux que la saison précédente, avec un bon départ suivi d'un trou. L'équipe s'est ensuite un peu repris. On est toujours dans la reconstruction et on attend une confirmation de cette équipe. Pour qu'une équipe devienne une grande équipe, il faut qu'elle conserve ses meilleurs joueurs. Mais le marché est tel que personne ne résiste à l'argent qui est proposé pour acheter tel ou tel joueur. Quand on doit se séparer de bons joueurs convoités par d'autres clubs, il faut en trouver d'autres et ce n'est jamais évident. Mais je ne suis qu'un simple supporter et je ne connais pas les volontés des dirigeants et de l'entraîneur.

Le supporter que vous êtes pense-t-il, qu'un jour prochain, Saint-Etienne retrouvera les sommets ? Pourquoi pas ! Le club a un excellent centre de formation qui obtient des résultats. Saint-Etienne étant très proche de Lyon, il lui sera toujours difficile d'avoir de très gros budgets. Mais l'ASSE est quand même un club qui a marqué le football français et il suffirait de trouver un partenaire qui amène de l'argent. Mais ce n'est pas facile et il suffit de voir ce qui se passe dans d'autres clubs. Il faut donc continuer à travailler et Saint-Etienne s'en sortira avec son centre de formation en essayant de sortir de bons joueurs.

"Saint-Etienne étant très proche de Lyon, il lui sera toujours difficile d'avoir de très gros budgets."

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