L album photosde Michel Bastos
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L'album photosde Michel Bastos "UN GRAND SOUVENIR PERSONNEL" 1 "C'était contre Lyon, au Stade de France, devant 80 000 personnes (en 2008). C'est un match qui restera toujours dans ma mémoire. J'évoluais à Lille et affronter à Lyon signifiait jouer contre la meilleure équipe de France. Pour nous, c'était un match de Ligue des Champions. Ce soir-là, nous avons gagné 2-0, j'ai réussi une passe décisive et marqué un but, c'est un grand souvenir personnel. Je pense que ma prestation lors de ce match a peut-être incité les dirigeants lyonnais à me recruter plus tard. Quand on joue contre un grand club, on a toujours envie de faire le maximum pour se montrer.Sur cette photo, je suis entouré par Rio Mavuba et Eden Hazard. Rio, en plus, c'est un ami, c'est un pote. Ça fait plaisir de revoir cette photo car j'ai de très bons souvenirs avec le LOSC." "J'ÉTAIS DANS UN AUTRE MONDE" 2 "C'est mon premier but avec le maillot de l'Olympique Lyonnais, contre Anderlecht en barrage aller de la Ligue des Champions (5-1), en 2009. C'était un très beau but, j'étais même ému après l'avoir marqué car il n'est pas évident de s'intégrer dans un grand club. Mon rêve était de venir à Lyon. Au début, j'avais peur de ne pas réussir, de ne pas être à la hauteur. Ce but m'a permis de me lâcher et de me dire que j'avais bien ma place dans cette équipe.Mon geste sur cette photo ? Je le fais souvent après avoir inscrit un but. Quand je marque, je ne me sens plus, je me laisse aller.

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Publié le 04 octobre 2011
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Langue Français

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L'album photosde Michel Bastos

"UN GRAND SOUVENIR PERSONNEL" 1

"C'était contre Lyon, au Stade de France, devant 80 000 personnes (en 2008). C'est un match qui restera toujours dans ma mémoire. J'évoluais à Lille et affronter à Lyon signifiait jouer contre la meilleure équipe de France. Pour nous, c'était un match de Ligue des Champions. Ce soir-là, nous avons gagné 2-0, j'ai réussi une passe décisive et marqué un but, c'est un grand souvenir personnel. Je pense que ma prestation lors de ce match a peut-être incité les dirigeants lyonnais à me recruter plus tard. Quand on joue contre un grand club, on a toujours envie de faire le maximum pour se montrer.Sur cette photo, je suis entouré par Rio Mavuba et Eden Hazard. Rio, en plus, c'est un ami, c'est un pote. Ça fait plaisir de revoir cette photo car j'ai de très bons souvenirs avec le LOSC."

"J'ÉTAIS DANS UN AUTRE MONDE" 2

"C'est mon premier but avec le maillot de l'Olympique Lyonnais, contre Anderlecht en barrage aller de la Ligue des Champions (5-1), en 2009. C'était un très beau but, j'étais même ému après l'avoir marqué car il n'est pas évident de s'intégrer dans un grand club. Mon rêve était de venir à Lyon. Au début, j'avais peur de ne pas réussir, de ne pas être à la hauteur. Ce but m'a permis de me lâcher et de me dire que j'avais bien ma place dans cette équipe.Mon geste sur cette photo ? Je le fais souvent après avoir inscrit un but. Quand je marque, je ne me sens plus, je me laisse aller. A cet instant, j'étais euphorique, j'étais dans un autre monde. Je revois ce but de temps en temps à la vidéo, il appartient à mon Top 5, j'ai toujours eu la chance de marquer des beaux buts. "

"C'EST BIEN DE MONTRER 3 CETTE PHOTO"

"Ah... Les entraînements de début de saison... C'était lors de ma première année à Lyon. Au Brésil, on fait aussi ce genre d'exercices mais on a quand même une forme différente de travail... Ceci étant, j'avais déjà connu ce genre de préparation quand j'évoluais à Lille. C'est bien de montrer ce genre de photos car les gens pensent peut-être que nous ne sommes là que le week-end pour taper dans le ballon. Ces exercices sont durs, je ne vous cache pas que ce n'est pas ce que je préfère. On essaie juste de se mettre dans la tête que c'est important d'être prêt physiquement, d'être costaud pour résister aux contacts pendant les matches. Chaque semaine, la musculation représente au minimum 1h30 de travail. En ce moment, comme j'ai été opéré du genou au printemps dernier, j'insiste surtout sur les exercices au niveau du bas du corps, afin de me muscler et de protéger mon genou."

4 "J'ÉTAIS COMME UN FOU" "JE PARLE BEAUCOUP DE CE MATCH,

"Je parle beaucoup de ce match, c'était le 5-5 contre Marseille en novembre 2009. Ce soir-là, j'étais sur le banc des remplaçants au coup d'envoi, ce que je n'aime pas du tout. Mais, même sur la touche, j'ai pris beaucoup de plaisir car c'est une rencontre qui va rester dans la mémoire des gens qui aiment le foot. C'était passionnant, même si les deux équipes pouvaient avoir des regrets : nous avons ouvert la marque, Marseille a mené 4-2, nous sommes repassés devant et ils sont revenus à la dernière minute ! Etant donné l'esprit de cette rencontre, le nul était finalement assez logique.Sur ce cliché, je marque le cinquième but, à la conclusion d'une superbe action menée par "Bafé" (Gomis), Licha (Lisandro) et "Miré" (Pjanic) J'aurais pu être le héros du match mais le destin en a décidé autrement. Après avoir marqué ce but, j'étais comme un fou, j'ai enlevé mon maillot, je suis allé voir les supporteurs et, après, je ne retrouvais plus mon maillot ! C'est "Chelito" (Delgado) qui l'avait récupéré. C'est une belle photo, c'est un beau souvenir.J'ai toujours eu beaucoup de réussite contre les grandes équipes, j'ai pas mal marqué depuis le début de ma carrière contre Marseille. C'est un "classico", ça fait plaisir de marquer contre ce club."

5 "LA MUSIQUE, UNE PASSION"

"Je dois sans doute écouter sur cette photo de la musique brésilienne. J'aime beaucoup, cela me permet de rentrer dans le match, tout en évacuant un peu la pression de l'environnement. Dix minutes ou un quart d'heure avant le coup d'envoi, je coupe la musique et je me concentre. Mais, avant, j'écoute de la musique. C'est aussi une petite superstition, j'ai toujours procédé comme cela.Comme tout le monde le sait, la musique est une passion pour moi. Il y a des musiciens dans ma famille, moi-même je joue parfois des instruments brésiliens.La saison passée, après la Coupe du Monde 2010, les dirigeants nous ont demandé de ne plus mettre les casques sur le terrain. J'ai respecté cette consigne et, aujourd'hui, on a de nouveau le droit. En plus de la musique brésilienne, j'écoute aussi parfois du rap, du Rn'B, de la musique africaine, latine, de la salsa... J'aime beaucoup la musique qui bouge, qui fait danser. Des artistes français ? J'apprécie Corneille."

6 "CRIS, MON MEILLEUR AMI"

"C'est en 2010, après notre qualification à Bordeaux pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Nous étions heureux, je pense que cela se voit sur cette photo (sourire). C'était la joie, on dirait même que nous étions champions ! Personnellement, c'était une grande fierté car je voyais que j'appartenais à un très, très grand club. Dans ces moments-là, on peut dire que je fais partie des leaders. Mais le boss, le patron, c'est Rémy Vercoutre ! Derrière lui, il y a moi, il y a Cris. Je fais partie des joueurs qui animent ce groupe-là.Dans le même genre, cet été, le retour de Kazan, après notre qualification pour la Ligue des Champions, a été également mémorable. Un joueur m'a particulièrement impressionné dans ce vol retour, c'est "Licha" (Lisandro). C'est la première fois qu'on le voyait se lâcher de la sorte, ça fait plaisir. Cette photo est l'occasion pour moi de parler de Cris. Plus qu'un ami, c'est un frère. On est tout le temps ensemble, nos familles également. En dehors de l'entraînement, on se voit deux ou trois fois par semaine, en famille ou juste tous les deux. On ne se connaissait pas avant que j'arrive à Lyon, il y a d'ailleurs une histoire un peu bizarre : au début, quand je jouais à Lille, il ne m'aimait pas du tout ! Il me l'a d'ailleurs dit en face. Mais nous avons fait connaissance, il m'a tout de suite aidé avec sa femme à m'intégrer à Lyon. C'est une amitié du football différente des autres. Je le considère aujourd'hui comme un véritable ami, mon meilleur ami à Lyon."

7 "UN RÊVE DE GOSSE"

"C'est la Coupe du Monde 2010, le huitième de finale contre le Chili (victoire du Brésil 4-1, Ndlr). C'est un rêve de gosse qui se réalisait, j'en suis fier. C'est un souvenir extraordinaire, cinquante-trois jours avec le groupe. Je sentais vraiment pendant cette période que je touchais au plus haut niveau, jouer une Coupe du monde avec le Brésil c'est le top. Le sommet aurait été de la gagner mais ça n'a malheureusement pas été le cas, nous avons perdu en quarts de finale 2-1 contre les Pays-Bas. On avait pourtant réussi un bon match, même si la seconde période a été un peu bizarre contre des Hollandais qui ne faisaient que tomber ! Dunga, le sélectionneur, m'a d'ailleurs remplacé pour m'éviter le carton rouge, car j'avais déjà écopé d'un carton jaune. J'essaie de zapper ces mauvais souvenirs car, cette Coupe du monde est avant tout un grand souvenir. Cette expérience m'a apporté énormément, notamment au niveau de la maturité et du sens des responsabilités. Je suis devenu un joueur beaucoup plus complet grâce à ce Mondial. Aujourd'hui, je ne suis plus convoqué en Seleçao. Si j'y retourne, c'est pour jouer à mon poste, même si je serai évidemment prêt à jouer latéral gauche avec le Brésil ! A Lyon, mes coachs me disent que j'ai une chance de retourner en sélection, j'espère y revenir le plus vite possible."

8 "C'EST BON ÇA !"

"C'est bon ça ! (Sourire). J'avais 17 ans, c'était dans ma ville, dans mon club, l'EC Pelotas, qui ne jouait pas à l'époque au plus haut niveau brésilien. On voit sur cette photo qu'il n'y a pas des tribunes de partout, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Cette photo a été prise pendant un match de Coupe. Cette saison-là, nous avions réussi un grand parcours en éliminant plusieurs équipes de première division. Je n'ai joué qu'un an à Pelotas, six mois chez les jeunes, six mois chez les professionnels, avant d'être repéré et de partir aux Pays-Bas, au Feyenoord Rotterdam.Je retourne chaque année à Pelotas, j'y passe l'intégralité de mes vacances. Toute ma famille vit là-bas, mes parents, mes frères, mes soeurs."

9 "J'ÉTAIS BEAU QUAND MÊME !"

"C'est l'une des rares photos que j'ai avec mon frère jumeau, qui est décédé, et ma soeur. Je suis à gauche sur la photo, ça se voit tout de suite, c'est moi qui rigole ! J'aime voir cette photo car je n'en ai pas énormément. A cette époque, on ne prenait pas aussi facilement des photos qu'aujourd'hui, la qualité du cliché n'est d'ailleurs pas top.C'est une partie de ma vie que je n'oublierai jamais. Perdre son frère jumeau n'est pas évident, ça a été très dur pendant longtemps. Aujourd'hui, plus d'une vingtaine d'années après, j'arrive mieux à le gérer.

Auparavant, c'était dur de voir des photos comme celle-là, aujourd'hui cela me fait plaisir car ça me rappelle des bons souvenirs. J'étais beau quand même quand j'étais petit ! (Rires).J'ai eu une enfance très heureuse même si mes parents n'ont pas pu me donner tout ce qu'ils auraient voulu m'offrir. Mais je n'ai jamais manqué de rien. C'était parfois dur mais j'ai toujours été un gamin joyeux, qui rigolait et qui n'avait peur de rien. Dans la difficulté, j'essayais d'aider mes parents avec mon sourire. Je n'ai pas changé, j'ai toujours la même joie de vivre."

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