LA PÉPITE CHILIENNE RUBIO CHEZ LES MERLUS

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• Publié par: le-foot-gazette-des-transferts
• Publié le: 08 décembre 2011
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• Langue: Français

Extrait

LA PÉPITE CHILIENNE RUBIO CHEZ LES MERLUS

Certains le considèrent comme l'un des futurs grands joueurs du Chili. Début 2011, alors qu'il est encore adolescent, Diego Rubio impressionne dans le championnat chilien où il évolue avec son club formateur, Colo Colo. En dix rencontres, matches de championnat et coupes compris, ce jeune prodige trouve le chemin des filets à six reprises. A l'époque, ses prestations sont très remarquées jusqu'à faire écho du côté de la vieille Europe où des clubs comme l'Udinese, l'AS Roma et même l'Olympique Lyonnais, s'intéressent à lui. Fin juin, le jeune chilien rejoint finalement le Sporting Portugal, conseillé par deux "anciens" de la maison, à savoir ses compatriotes Mauricio Pinilla (Palerme) et Rodrigo Tello (Eskisehirspor). Dès lors, il peine à s'imposer au sein d'une équipe, en pleine réussite dans le championnat portugais. En effet, le club est en pleine lutte avec les indéboulonnables Porto et Benfica en championnat et compte dans ses rangs l'un des meilleurs buteurs de la Liga Sagres, le Néerlandais Ricky van Wolfswinkel. Face à ce dernier, Rubio ne semble toujours pas en mesure de s'imposer à la pointe de l'attaque.

DU VILLA EN LUI

Depuis ses débuts professionnels, Diego Rubio fut régulièrement comparé à David Villa. Le Chilien possède en effet des caractéristiques similaires au joueur du FC Barcelone, "Rapide, adroit devant le but, pas très grand (1m80) et qui se bat sur tous les ballons", si l'on en croit l'ancien international chilien Cristian Uribe. Mais ses qualités si précoces s'expliquent sans doute par le fait qu'il grandit dans une famille très imprégnée de la culture du ballon rond. Son père, Hugo Eduardo Rubio, fut professionnel de 1981 à 1986. Ses frères, Eduardo (28 ans) et Matias (23 ans), sont également footballeurs professionnels, tandis que son parrain n'est autre qu'Ivan Zamorano, l'un des plus grands joueurs chiliens de l'histoire, comptant à son actif 69 sélections en équipe nationale. Sous le maillot chilien, Diego Rubio a déjà fait deux apparitions, face à la France et contre le Mexique, le 20 août et le 4 septembre dernier, où il débuta en tant que titulaire à chaque fois. Depuis, il n'a plus disputé le moindre match compte tenu de son statut de remplaçant en club. Plusieurs formations françaises ont alors sauté sur l'occasion et espèrent désormais obtenir un prêt de la part du Sporting Portugal. Parmi elles, on retrouve Bordeaux, Caen, Valenciennes et Lorient. Si le Sud-Américain a séduit les Merlus, c'est qu'il correspond à la philosophie de l'entraîneur Christian Gourcuff. Le coach lorientais adopte en effet un style de jeu tourné vers l'attaque et possède la particularité de faire émerger de jeunes talents, tels que Gameiro et Koscielny récemment. Cet été, le club s'est d'ailleurs offert les services de plusieurs jeunes joueurs sous forme de prêt, à savoir Emeghara, Sunu ou encore Campbell. En Bretagne, Diego Rubio devrait donc rapidement trouver ses marques d'autant que le club possède en ses rangs plusieurs sud-américains (Mareque, Penalba, Dubarbier) qui sauront sans doute faciliter son intégration. Côté terrain, il pourrait même devenir titulaire si Julien Quercia venait à rejoindre Grenade, en Espagne.