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Publié par | le-journal-du-rugby |
Publié le | 26 octobre 2011 |
Nombre de lectures | 5 |
Langue | Français |
Extrait
Le co-entraîneur de Castres rappelle que c'est parce qu'elles sont au contact des meilleures équipes que les nations réputées les plus faibles progressent régulièrement.
"Pendant la Coupe du monde, le Top 14, mais aussi le championnat d'Angleterre et la Ligue Celte continuent. Quand on prend un calendrier, il faut placer les journées de championnat et il n'est pas possible de supprimer les championnats les années de Coupe du monde. C'est le chien qui se mord la queue... S'il y a moins de pays à la Coupe du monde, c'est l'IRB qui ne va pas être d'accord, tout comme les nations privées de Coupe du monde. C'est compliqué. En Coupe du monde, on peut comprendre qu'il n'est pas normal que certaines équipes jouent tous les quatre jours. Elles sont pénalisées par rapport à celles qui jouent tous les sept jours. Pour que tout le monde soit logé à la même enseigne, il faudrait augmenter la durée de la compétition. Mais il y a les droits télé et les gens sont surtout devant leurs téléviseurs le week-end. Là aussi, c'est très complexe. Au niveau sportif, malgré ce que l'on peut dire, je constate que les matches sont de plus en plus serrés. Il y a huit ans, on voyait des écarts de 100 points, aujourd'hui, il y a encore quelques matches qui se terminent avec 60 points d'écart pour le vainqueur. Peut-être que dans huit ans, cela ne sera plus que 20 points. Si on veut que le rugby soit mondial, il faut permettre à ces pays de se développer. Je ne crois pas à une Coupe du monde B qui ne sera pas regardée et si les petites nations jouent entre elles, je ne suis pas certain qu'elles vont s'améliorer".