"LE BILAN DE LA SAISON RESTE POSITIF"

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• Publié par: le-foot-marseille
• Publié le: 01 juin 2011
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• Langue: Français

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"LE BILAN DE LA SAISON RESTE POSITIF"

Quel bilan tirez-vous de la saison olympienne, à laquelle vous n'avez participé que depuis le mois de janvier ? Pour moi, ce n'est que du positif. J'ai passé de très bons moments depuis que je suis arrivé ici. Cette nouvelle expérience s'est bien passée. Quand on termine à la deuxième place du championnat et qu'on remporte la Coupe de la Ligue, ce n'est pas trop mal quand même !

La satisfaction l'emporte sur la déception de ne pas avoir conservé le titre ? Oui, cela reste un bilan positif. C'est vrai que certaines cases ne sont pas remplies et qu'on a des regrets, mais si on regarde la saison, ces résultats sont assez logiques.

Avez-vous tout de même des regrets, des moments clés où vous auriez peut-être pu faire mieux ? Oui, on aurait pu être plus performants à certains moments et cela n'a pas été le cas. On a peut-être manqué de chance ou alors on a peut-être aussi eu un excès de confiance. On l'a payé. Du coup, on ne peut pas se plaindre de terminer deuxièmes non plus.

Les Lillois sont-ils un beau champion ? Oui, évidemment ! A partir du moment où on remporte le titre, on est forcément un beau champion. Le championnat comporte quand même 38 journées, ce n'est pas possible d'avoir uniquement de la chance sur autant de temps. Ils ont marqué pas mal de buts, produit du beau jeu, avec une équipe offensive. Ils méritent cette première place.

Votre bilan personnel est-il également positif ? Oui, je pense que les choses ne se sont pas trop mal passées pour moi. Je me suis vite adapté à cette nouvelle vie. Je me suis rapidement senti à l'aise dans le groupe. C'est une bonne saison.

Comment expliquez-vous cette intégration rapide, alors que certains joueurs ont plus de difficultés ? Tout le monde m'a mis à l'aise et je suis aussi quelqu'un de sociable ! Il y avait aussi des restes de la saison dernière, avec le titre de champion. J'ai senti de bonnes vibrations. C'est plus facile de rentrer dans un groupe où tout se passe bien que s'il y a des tensions ou un manque de résultats.

On suppose donc que vous n'avez pas de regrets d'avoir quitté Rennes pour rejoindre Marseille ?

En général, je ne suis pas quelqu'un qui a des regrets, c'est très rare. Même s'il m'arrive de me tromper, je fais tout avec beaucoup de réflexion. Là, en plus, le bilan me donne raison, donc non, je n'ai vraiment aucun regret ! Ces quelques mois n'ont été que du bonheur.

En plus, vous avez vécu la bonne période de l'OM, pas l'intersaison avec les questions autour du Mercato, ni le début de championnat un peu tendu par exemple...

Oui, c'est vrai que j'ai surtout connu le positif.

Je n'ai pas fait les comptes mais depuis que je suis arrivé à l'OM, je ne me rappelle pas avoir perdu beaucoup de rencontres. Cela reste donc une bonne période pour moi.

Que pouvez-vous faire de plus ? Peut-être que parfois, j'aurais pu faire mieux, mais on a toujours envie de faire plus, c'est logique. On se sent capable d'apporter plus, après cela ne suit pas toujours.

A la reprise, César Azpilicueta sera totalement sur pied. Cette concurrence changet-elle la donne pour vous ? Il y aura une concurrence sur le côté droit, c'est vrai, mais je suis polyvalent. J'ai plusieurs cordes à mon arc. Mais ce n'est pas encore le moment d'en parler. On verra ça avec le coach, le moment venu. Soit on pourra être complémentaires, soit il y aura des choix à faire et l'entraîneur devra s'en charger.

Cette concurrence peut-elle vous être bénéfique, vous motiver, vous pousser encore plus ? Franchement, j'ai toujours connu la concurrence et cela ne m'atteint pas. Je ne serai pas meilleur ou moins bon parce que j'aurai un concurrent à mes côtés. Cela ne changera rien au niveau de mon jeu. C'est le quotidien du footballeur.

Comment vous entendez-vous avec lui ? On a pris le temps de faire connaissance ces derniers temps et on s'apprécie. On rigole beaucoup, on se chambre. C'est bon enfant. Il a vraiment l'air d'être quelqu'un de bien.

Il se passe pas mal de choses actuellement en coulisses à l'OM. Suivez-vous toutes les rumeurs de transferts ? J'avoue que c'est une période où je ne regarde vraiment pas ce qui se passe. En plus, cette année, cela a commencé une semaine avant la fin du championnat et maintenant, tout va partir dans tous les sens. On va entendre plein de bruits et il y aura encore certainement 80% de faux et 20% de vrai... Même si cela arrive quand même un peu jusqu'à moi, je n'y fais pas trop attention.

Gaby Heinze a annoncé qu'il quittait Marseille. Est-ce une perte pour le groupe ? Oui, bien entendu. Il avait un rôle sur le terrain, mais aussi dans le vestiaire, notamment dans l'avant-match.

Vous aurez 30 ans à la fin de l'année, pourriez-vous devenir un leader de vestiaire également ? On pourrait le penser mais je ne crois pas. Je ne suis pas quelqu'un qui va rappeler les autres à l'ordre. Ce n'est pas trop dans ma nature. Je suis plutôt du genre à apporter du sérieux évidemment, mais surtout de la bonne humeur dans le groupe. J'essaie de rassembler les gens, mais plus dans la détente, la rigolade.

Même si vous n'écoutez pas les rumeurs, l'avenir de Didier Deschamps vous préoccupe-t-il ? Oui, je regarde cela d'un oeil. Si je suis venu ici, c'est parce qu'il l'a voulu. Il a même beaucoup insisté. C'est toujours mieux de rejoindre un club quand on sait que le coach nous veut vraiment, qu'on a sa confiance.

"AVEC AZPILICUETA, SOIT ON POURRA ÊTRE COMPLÉMENTAIRES, SOIT IL Y AURA DES CHOIX À FAIRE ET L'ENTRAÎNEUR DEVRA S'EN CHARGER"

Maintenant, si on doit changer d'entraîneur, ce ne sera pas la première fois pour moi !

Sa décision peut-elle avoir une incidence sur votre avenir à l'OM ? Actuellement, je suis Marseillais. Ce sera encore le cas demain, sauf s'il se passait quelque chose d'incroyable. Le fait que l'entraîneur reste ou parte, cela peut éventuellement influer sur la décision de quelques joueurs, mais pas sur la majorité.

Après une saison éprouvante à tous les niveaux, les vacances sont-elles les bienvenues ? Oui, d'autant que j'étais un peu fatigué ces derniers temps. J'ai fait beaucoup de concessions durant la saison. Cela a été un peu compliqué avec Rennes, avec pas mal de départs avortés, de tensions, de petits pépins. Venir à Marseille a encore été un autre stress. J'ai donc besoin de deux bonnes semaines où je lâche tout, où je mange beaucoup, où je bois un peu...

Le coach ne va peut-être pas apprécier... Je ne m'en cache pas, je l'ai dit. J'ai besoin de ça pour recharger les batteries. Après, il me restera encore deux semaines pour me remettre dans le bain, comme ça, je serai quand même bien pour la reprise !

Allez-vous aussi conserver votre rôle de DJ du vestiaire la saison prochaine ? Cela ne dépend pas de moi, mais plutôt de mes coéquipiers ! Un jour, j'ai mis une playlist qui a plu. J'ai recommencé, une fois, deux fois, etc. Finalement, quand je ne mettais pas de musique, je me faisais engueuler ! Jusque-là, personne n'avait vraiment ce rôle. On m'a un peu pris en otage, mais j'adore ça...! Je ne peux pas vivre sans musique.

"LE FAIT QUE L'ENTRAÎNEUR RESTE OU PARTE, CELA PEUT ÉVENTUELLEMENT INFLUER SUR LA DÉCISION DE QUELQUES JOUEURS"

LE SAVIEZ-VOUS ?

Même s'il n'a plus été appelé chez les Bleus depuis un certain temps, Rod Fanni conserve quand même l'équipe de France dans un coin de sa tête. "C'est clair que cela m'embête de ne plus y être, mais c'est comme ça. C'est l'histoire du football, il y a des choix et je les respecte, même si cela ne veut pas dire que j'abandonne", explique-t-il. Une autre bonne saison à l'OM pourrait éventuellement lui apporter les faveurs de Laurent Blanc.