Le cahier pratique du cadre-dirigeant
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Description

Le cahier pratique du cadre-dirigeant Développer son business Internet grâce au cloud computing Le cloud computing est utilisé par de plus en plus d'éditeurs de logiciels qui ont choisi de proposer à leurs clients une solution en mode SaaS. Le SaaS (Software as a Service) est une solution clés en main dans laquelle les clients n'ont pas à se soucier de l'exploitation et de la maintenance de l'infrastructure et des machines. Les solutions de cloud proposent d'autres attraits : un pricing orienté business qui abstrait la technologie et la «consommation de ressources», une diminution significative du coût de possession (TCO), des garanties de service (taux de disponibilité...), une réelle flexibilité et une forte réactivité pour adapter la puissance à la saisonnalité des activités des e- marchands, une couverture internationale et une minoration des coûts de gestion et d'exploitation. Cloud: rêve ou cauchemar? L'étendue du champ couvert par le cloud, associé à la complexité due au nombre de modèles, rend la problématique juridique complexe. «Elle est similaire à celle d'une externalisation classique mais avec une acuité renforcée, explique Denise Lebeau-Marianna, avocate à la cour, cabinet Baker & McKenzie, en particulier à cause des risques liés à la localisation des données et à la perte de la maîtrise de son système d'information». Le prestataire peut en effet utiliser lui-même une chaîne de sous-traitants dont le client n'a pas connaissance.

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Publié le 02 avril 2011
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Langue Français

Extrait

Le cahier pratique du cadre-dirigeant
Développer son business Internet grâce au cloud computing
Le cloud computing est utilisé par de plus en plus d'éditeurs de logiciels qui ont choisi de proposer à leurs clients une solution en mode SaaS. Le SaaS (Software as a Service) est une solution clés en main dans laquelle les clients n'ont pas à se soucier de l'exploitation et de la maintenance de l'infrastructure et des machines. Les solutions de cloud proposent d'autres attraits : un pricing orienté business qui abstrait la technologie et la «consommation de ressources», une diminution significative du coût de possession (TCO), des garanties de service (taux de disponibilité...), une réelle flexibilité et une forte réactivité pour adapter la puissance à la saisonnalité des activités des e-marchands, une couverture internationale et une minoration des coûts de gestion et d'exploitation.
Cloud: rêve ou cauchemar?
L'étendue du champ couvert par le cloud, associé à la complexité due au nombre de modèles, rend la problématique juridique complexe. «Elle est similaire à celle d'une externalisation classique mais avec une acuité renforcée, explique Denise Lebeau-Marianna, avocate à la cour, cabinet Baker & McKenzie, en particulier à cause des risques liés à la localisation des données et à la perte de la maîtrise de son système d'information». Le prestataire peut en effet utiliser lui-même une chaîne de sous-traitants dont le client n'a pas connaissance. Un encadrement contractuel des offres de services cloud computing est donc nécessaire. Il faut d'abord bien définir le périmètre : cartographie des traitements, sensibilité des données, applications couvertes. Avec l'explosion des offres d'acteurs comme Google, Microsoft, Salesforce ou Amazon, on constate l'émergence de contrats standards de services, qui répondent à la promesse de réactivité du cloud. Mais pour les projets complexes, des contrats sur mesure sont préférables.
Parmi les clauses juridiques incontournables, on trouve : - le niveau de service et la continuité ; - la sécurité et la confidentialité ; - les conditions financières ; - la responsabilité et la réversibilité du contrat.
L'avis des entreprises
Une étude réalisée par Accenture démontre la valeur ajoutée du cloud computing, à travers son adoption : 19% des entreprises l'utilisent déjà pour leurs applications critiques. En France, elles sont même 33 et 35% pour des applications non critiques. Le cloud transforme également les organisations. 60% des cadres interrogés lors de cette enquête sont persuadés que cette solution peut améliorer leur flexibilité et leur réactivité dans les cinq années àvenir. 54% pensent qu'ils pourront réduire leurs coûts d'exploitation. 46% d'entre eux pensent que le cloud permettra aussi de mettre en place de nouvelles méthodes de travail.
Concernant la problématique des données, c'est une protection à négocier fermement. Selon la sensibilité des données, une juridiction spécifique peut s'appliquer. Le bon réflexe juridique est la mise en place des garanties suffisantes de sécurité et de confidentialité (sécurité organisationnelle et physique : respect de politique d'accès du personnel, logiciels, mesures de protection spécifiques pour les données sensibles). Pour une PME, il est plus simple de privilégier les solutions qui localisent les données en Europe, pour simplifier les contrats.
Les différents modèles de cloud
Pour mieux comprendre les apports du cloud, il est important de classer les différents modèles offerts. Les Infrastructures as a Service (IaaS), Platform as a Service (PaaS) et Software as a Service (SaaS) correspondent aux différentes «couches» du système d'information auxquelles les entreprises peuvent désormais accéder via le cloud. Ces modèles offrent tous les mêmes caractéristiques qui définissent le cloud : service à la demande, accès à un réseau à large bande, accès à des ressources multiples, élasticité et rapidité, services mesurés, flexibles et adaptables à la demande. Concernant l'offre IaaS, l'on distingue 4 types de clouds, qui présentent comme intérêt un environnement dédié, élastique, avec une politique de sécurité sur mesure et raccordable au SI et au réseau de l'entreprise. Car tous les services ne sont pas virtualisables : pour certains types de bases de données ou d'applications, il faut pouvoir déployer ses propres serveurs dédiés. L'intérêt de cette solution réside en grande partie dans sa flexibilité. L'utilisateur peut rester maître de ses ressources et de leur affectation. Il peut aussi créer des machines virtuelles «à la volée» et les adapter, si la solution le permet, aux besoins de ses applications, en termes de puissance et de stockage par exemple. Il peut aussi en ordonnancer l'utilisation selon les événements prévisibles (par exemple une publicité télévisée qui déclenche un pic de trafic). L'important est de pouvoir maîtriser la continuité de l'activité en passant d'un cloud à un autre. Pour cela, il faut s'appuyer sur des normes de confidentialité des données, et de gestion des processus, par exemple la norme ISO IEC 20.000.
Que retenir?
Les avantages du cloud sont nombreux. En termes de maîtrise des coûts, la facturation est prévisible et budgétisable, un serveur virtuel non utilisé n'est pas facturé et il est possible de disposer de modèles de sites en stock, prêts à être déployés. Cette solution informatique offre également la maîtrise de son infrastructure. Elle permet de redémarrer un serveur sans délai en conservant les données dans l'état où elles étaient quand elle s'est arrêtée. C'est également un modèle qui évolue avec les besoins de votre projet, grâce à l'extension possible du modèle Hybride Cloud : un cloud élastique, avec le choix de la localisation.
Pascal Podvin, président des cafés du e-commerce.
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