Le faux agent municipal s en prend à un octogénaire
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Le faux agent municipal s'en prend à un octogénaire

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Le faux agent municipal s'en prend à un octogénaire Les escrocs ne reculent devant rien, surtout pas le grand âge de leurs victimes. M. C.

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Publié le 29 décembre 2011
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Langue Français

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Le faux agent municipal s'en prend à un octogénaire

Les escrocs ne reculent devant rien, surtout pas le grand âge de leurs victimes. M. C., un habitant de Saint-Lys en Haute-Garonne (31) de 86 ans, en a fait la douloureuse expérience, relate le journal La Dépêche. Un beau mardi, l'homme âgé revenait à son rythme du marché quand, à la hauteur de son habitation, un inconnu s'est présenté à lui comme un employé du service des bâtiments de la mairie. «La maison juste à côté de la vôtre va subir un gros chantier. Je viens examiner votre mur mitoyen», lui raconte-til. L'octogénaire le remercie et lui fait part de son inquiétude, car le mur entre les deux maisons n'est pas très solide. Il le laisse entrer chez lui. Le soi-disant employé fait mine d'inspecter le mur, puis remarque : «Vous avez beaucoup de moquette, gare aux capricornes !». Il soulève un coin de la moquette et pointe du doigt des pseudolarves (en fait, des petites pâtes alimentaires qu'il vient de déposer). L'individu monte ensuite à la chambre, et s'inquiète à nouveau de la présence de larves sous le matelas selon la même mise en scène. «J'étais horrifié car il y en avait partout !», relate le Saint-lysien. Entre-temps, son épouse revient d'une course. L'escroc indique que la mairie prévoit des matelas de rechange pour ce type de «cataclysme». Il souhaite leur vendre un matelas, tout juste sorti de sa camionnette, 250 € en espèces ! Et devant le couple aux faibles moyens, concède une ristourne de 100 € ! Ce n'est malheureusement qu'après le départ de l'inconnu que les deux retraités ont compris qu'ils s'étaient fait arnaquer et ont porté plainte auprès de la police municipale. Cette dernière a réitéré ce précieux conseil : «Ne faites jamais entrer quelqu'un chez vous que vous ne connaissez pas».

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