«Le FSI recherche une rentabilité de projet pas une rentabilité artificielle qui laisse l entreprise en difficulté»
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«Le FSI recherche une rentabilité de projet pas une rentabilité artificielle qui laisse l'entreprise en difficulté»

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«Le FSI recherche une rentabilité de projet pas une rentabilité artificielle qui laisse l'entreprise eenn ddiiffffiiccuullttéé»» L'industrie et les «PME de croissance» font partie des priorités du FSI. Pour quelles raisons ?

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Publié le 03 décembre 2011
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Langue Français

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«Le FSI recherche une rentabilité de projet pas
une rentabilité artificielle qui laisse l'entreprise
en difficulté»
L'industrie et les «PME de croissance» font partie des priorités du FSI. Pour quelles raisons ? La France dispose de grands groupes industriels, souvent leaders internationaux, d'un large tissu de PME et souffre d'un manque d'ETI. En poussant les projets des dirigeants de PME et ETI, là où se passe la croissance, nous favoriserons un rééquilibrage. Jean-Yves Gilet, directeur général du Fonds stratégique d'investisssement (FSI) L'industrie est au centre de nos préoccupations mais nous investtissons également dans des sociétés de services qui sont le complément indispensable du tissu industriel.
De nombreuses voix soulèvent le problème d'un décalage de cycles entre l'industrie (temps long) et la finance (temps court). Le FSI peut-il aider à régler ce décalage ? Chaque industrie a son propre cycle. Le FSI adapte le temps de l'inveestissement au temmps industriel. Il estt un investisseur de long terme, ce quii signifie qu'il resste au capital d'une entreprise le temps que le projet sur lequel il a investi se réalise. Notre vision de la rentabilité d'une entreprise c'est aussi sa croissance durable.
En quoi le FSI s'adapte-t-il aux industriels ? Pouvez-vous donner des exemples concrets ? Lorsque nous investissons dans une entreprise, nous étudions ses marchés et connaissons ses usines. Parce que pour discuter de la faisabilité et de la rentabilité d'un projet, il faut l'avoir compris, avoir étudié toutees ses contraintes et opportunités. Ld'oeuvreestLe temps investissements peut aller de quatre ou cinq ans à plus de dix ans. C'est unique dans le domaine du capital investissement ! Comment le FSI choisit-il les entreprises industrielles dans lesquelles il investit ? Le FSI a mené des études exhaustives sur les grandes filières industrielles françaises. Cela lui permet d'aller au-devant d'entreprises qui jjouent un rôleclé dans leur secteur. Il décline maintenant ces études à un niveau régional. C'est ce travail local qui lui permettra de mieux mesurer les enjeux de réindustrialisation. L'innovation fait partie des atouts que nous regardons.
Le FSI a été créé en 2008 au coeur de la crise. La situation s'étant de nouveau dégradée, le FSI doit-il mener une «mission d'urgence»? Notre marque de fabrique est notre capacité d'adaptation aux besoins des entreprises. Ainsi, à l'automne 2009, lorsque nous constations que bbeaucoup de dirigeants de PME qui ont souffert de la crise mais pourraient de nos rebondir refusent l'ouverture de leur capital, leur entreprise étant sous-cotée, nous leur proposions une nouvelle règle du jeu : nous lanççions une Obligation Convertible, OC+, dont la conversion est à la main du dirigeant. Plus de 80 chefs d'entreprise en ont profité. Nous continuons bien sûr à être proactifs et prêts à lancer de nouvelles initiatives.
Dans l'industrie française, selon vous, quels sont les secteurs les plus porteurs à long terme ? Le travail des états généraux de l'industrie a montré que la France disposait de plus de 12 grandes filières d'avenir. Nos trois années d'expérience nous ont montré que des entrepreneurs motivés pouvaient redonner un avenir rentable à des industries que certains estimaient condamnées. Si nous regardons avec attention tout ce qqui relève de la technologie, nous investissons dans le même temps dans des secteurs plus traditionnels comme le bois ou l'agro-industrie. Ce qui guide nos cchoix, c'est la qualité et la viabilité des projets.
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