Les défis du bâtiment de demain

Informations

• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 26 octobre 2012
• Nombre de lectures: 4
• Langue: Français

Extrait

Les défis du bâtiment de demain

De nombreuses évolutions voient le jour dans le domaine de la construction immobilière. Non seulement en raison des enjeux du développement durable, mais aussi parce que réduction de la consommation d'énergie est devenue absolument nécessaire.

Les bâtiments d'aujourd'hui peuvent être : durable, intelligent, basse consommation, à énergie positive ou encore labellisé HQE® (Haute qualité environnementale). Qu'en est-il du bâtiment de demain ?

L'avènement de l'éco-construction

La loi impose d'ores et déjà certaines limitations en termes de consommation d'énergie. La réglementation thermique, qui exprime les exigences en matière de consommation d'énergie primaire, et vise à la réduire depuis son instauration en 1974, prévoit, pour 2012, puis pour 2020, une baisse de la consommation énergétique des constructions neuves.

La RT 2012, applicable depuis 2011 pour le secteur tertiaire et les bâtiments publics et au plus tard le 1er janvier 2013 pour le secteur résidentiel, impose des limites pour la consommation d'énergie primaire (ne dépassant pas 50 kWh.m²/an), la réduction des émissions de CO² ainsi que des besoins en chauffage (notamment grâce à l'isolation). Ces règles confèrent au bâtiment le label « BBC » pour Bâtiment basse consommation.

Si ces règles doivent être respectées, certains souhaitent aller encore plus loin : en assemblant toutes les techniques visant à réduire la consommation d'énergie avec les outils améliorant la performance énergétique, l'ensemble de ces procédés donnent lieu à des bâtiments à énergie positive, c'est-à-dire des locaux qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en consomment (voir encadré).

Déjà 180 bâtiments à énergie positive en France !

L'ADEME, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, vient de publier une carte recensant tous les bâtiments à énergie positive (Bepos) de France. A ce jour, 180 bâtiments - maisons individuelles, logements collectifs ou bâtiment tertiaires - produisent plus d'énergie qu'ils

n'en consomment. Comme le souligne l'ADEME, le premier intérêt de ces nouvelles constructions est de consommer moins d'énergie. Toutefois, l'autoproduction a d'autres avantages : en cas d'excédent, il est possible reporter l'énergie sur le réseau, et donc d'en tirer un profit financier. D'après les informations de l'agence, les techniques et équipements qui ont permis la réalisation de ces « Bepos » sont déjà bien implantés sur le marché. La construction de tels bâtiments ne relève donc pas du parcours du combattant. L'agence prévoit d'ailleurs d'établir un premier bilan sur cette expérience à la fin du mois d'octobre, afin de promouvoir le concept. En outre, l'ADEME souhaite mettre en place un nouveau label dédié aux « Bâtiments à énergie positive », adossé au label RT 2012, afin de mieux définir le cadre réglementaire relatif à ces bâtiments.