Les "gros" font le bonheur de Bordeaux
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Description

Les "gros" font le bonheur de Bordeaux Et si la méthode Gillot avait ses limites? A force de refuser le jeu et jouer avec une armada de défenseurs, les Girondins de Bordeaux vont-ils le payer? Certes, la méthode a son bon (si on occulte les spectateurs...), à l'image du bon nul à Paris et de la victoire à Lyon lors des matchs allers, mais elle a également ses inconvénients, comme le nul concédé à domicile devant Sochaux (15ème journée, 2-2), avec un but encaissé dans les dernières minutes, alors que 6 défenseurs étaient sur le terrain. Et que dire du 0-0 concédé devant Troyes lors de la dernière sortie des matchs allers? Bordeaux jouait chez lui face à un relégable et n'a pas été capable de marquer. Pour Jean-Louis Triaud, ce match a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. "Ce match a été à l'image de beaucoup d'autres ces derniers temps, s'est exclamé le président des Girondins, très en colère après la rencontre. C'est encore un match nul, ça fait le onzième. C'est un record, du jamais- vu ! Au-delà de ce 0-0, peut-être faut-il y voir un signe, à savoir un manque d'envie, de grinta, d'agressivité tout simplement... Car je veux bien croire qu'il y a des nuls honorables, contre des équipes supérieures à nous. Mais sans faire offense à Sochaux, Ajaccio, Troyes et d'autres encore, je pense qu'à domicile, contre eux, on est en droit de gagner. Mais nous, on joue toujours sur le même rythme, il manque ce plus qui doit permettre de faire la différence".

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Publié le 16 janvier 2013
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Langue Français

Extrait

Les "gros" font le bonheur de Bordeaux

Et si la méthode Gillot avait ses limites? A force de refuser le jeu et jouer avec une armada de défenseurs, les Girondins de Bordeaux vont-ils le payer? Certes, la méthode a son bon (si on occulte les spectateurs...), à l'image du bon nul à Paris et de la victoire à Lyon lors des matchs allers, mais elle a également ses inconvénients, comme le nul concédé à domicile devant Sochaux (15ème journée, 2-2), avec un but encaissé dans les dernières minutes, alors que 6 défenseurs étaient sur le terrain. Et que dire du 0-0 concédé devant Troyes lors de la dernière sortie des matchs allers? Bordeaux jouait chez lui face à un relégable et n'a pas été capable de marquer. Pour Jean-Louis Triaud, ce match a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. "Ce match a été à l'image de beaucoup d'autres ces derniers temps, s'est exclamé le président des Girondins, très en colère après la rencontre. C'est encore un match nul, ça fait le onzième. C'est un record, du jamais-vu ! Au-delà de ce 0-0, peut-être faut-il y voir un signe, à savoir un manque d'envie, de grinta, d'agressivité tout simplement... Car je veux bien croire qu'il y a des nuls honorables, contre des équipes supérieures à nous. Mais sans faire offense à Sochaux, Ajaccio, Troyes et d'autres encore, je pense qu'à domicile, contre eux, on est en droit de gagner. Mais nous, on joue toujours sur le même rythme, il manque ce plus qui doit permettre de faire la différence".

Pourtant, face à Troyes, en l'absence de Trémoulinas, Francis Gillot s'est contenté de quatre défenseurs (de gauche à droite : Mariano, Sané, Planus et Marange). Ce n'est donc pas uniquement une question de système de jeu, mais de joueurs. On rappellera alors que l'été dernier, les Girondins n'ont pas enregistré le moindre renfort. Se contentant de récupérer le jeune M. Poundje, prêté à Nîmes (Modeste et Krychowiak, revenus de prêts sont repartis, respectivement à Bastia et à Reims). Crise oblige, Gillot doit faire avec les moyens du bord et dès qu'Obraniak n'est pas là, Bordeaux cale. Absent lors des six dernières journées des matchs allers, le Franco-Polonais a vu son équipe ne prendre que 4 points (1 défaite et 4 nuls), avec seulement 3 buts inscrits contre 4 encaissés. Dans le même temps, Le même nombre de points que deux relégables sur trois : Nancy et Troyes ! "Pour être positif, on peut remarquer que l'on a six points de plus que la saison passée à la même époque. (ndlr : Bordeaux comptait 23 points et pointait à la 10ème place à la trêve, avant de terminer à la 5ème place avec 61 points en fin de saison), fulminait Jean-Louis Triaud au moment de laisser partir ses joueurs en vacances. Mais je pense qu'on aurait pu faire beaucoup mieux. Je trouve qu'on manque de caractère, de prise de risque collective, d'engagement, de courage, de sacrifice. Les joueurs ont besoin d'une prise de conscience et de se prendre en charge euxmêmes", affirmait déjà Triaud. Et en réponse à ceux qui réclamaient déjà des recrues (à raison), le président bordelais de conclure : "pour battre Troyes, on n'a pas besoin de Messi".

Gillot : « Bilan acceptable »

Voilà les joueurs avertis. Car ce qui est sûr, c'est que Jean-Louis Triaud n'en veut pas à son entraineur. Si ce dernier a annoncé le 2 janvier dernier qu'il prolongeait de deux saisons en Gironde, c'est parce qu'il est sur la même longueur d'ondes que son président. Et finalement plutôt heureux du bilan sportif. "J'ai passé 18 mois au club et le bilan est plutôt acceptable, a commenté Francis Gillot en conférence de presse. En championnat, on s'est qualifiés l'an dernier pour la coupe d'Europe en terminant cinquième, un objectif atteint. Cette année, au niveau de la coupe d'Europe, on fait plutôt de bonnes choses puisqu'on est qualifiés pour les seizièmes et en L1 et on est à trois points du quatrième. Je sens qu'il y a quelque chose à faire sur les cinq mois qui arrivent, je vais essayer avec le groupe de faire le mieux possible. Je me suis aperçu que ce qu'on avait fait avec les joueurs et le staff, c'était quand même pas mal. On peut toujours faire mieux mais je trouve qu'au niveau sportif, on s'en est bien tirés". Pas de quoi envisager des changements pendant le mercato. Bien que... "On peut toujours demander mais on ne sait pas ce qui va se passer dans les jours à venir, soulignait l'entraîneur bordelais au début du mois. Qui va partir, certains vont-ils être demandés? Aucun président à part à Paris peut promettre des joueurs à son entraîneur. Moi, je suis là pour entraîner, les dirigeants ont aussi envie d'avoir la meilleure équipe possible et j'espère que si l'on a besoin d'un élément, ils vont tenir leurs promesses mais je vais quand même me baser sur la possibilité de remplacer un joueur seulement en cas de départ." C'est aussi pour ça que Triaud l'aime bien...

En 2013, tous les espoirs sont permis Pas tant de limites que cela, si on regarde les chiffres. Toujours en lice en Europa League, qualifiés en Coupe de France, les Girondins pointaient à la 4ème place après 20 journées de Ligue 1. De quoi donner un peu plus de crédit encore aux ambitions de Jean-Louis Triaud.

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