Roger Legeay : " Il manque une grande équipe pour jouer les premiers rôles"
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Roger Legeay : " Il manque une grande équipe pour jouer les premiers rôles" Les souvenirs "Je garde évidemment de grands souvenirs de mon passage chez Peugeot. Quand je suis rentré chez Peugeot, c'était LA grande équipe du cyclisme international du moment.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

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Roger Legeay : " Il manque une grande équipe pour jouer les premiers rôles"

Les souvenirs "Je garde évidemment de grands souvenirs de mon passage chez Peugeot. Quand je suis rentré chez Peugeot, c'était LA grande équipe du cyclisme international du moment. Une équipe historique quasiment centenaire. C'était LA grande équipe française et internationale. Pour moi, rentrer chez Peugeot comme coureur, c'était un peu le bâton de maréchal. C'était la référence. Puis de participer avec Peugeot au Tour de France, au Tour d'Italie, avec les Thévenet, Kuiper, et beaucoup d'autres noms prestigieux, c'était merveilleux. On a fait plusieurs fois deuxième d'étapes du contre-la-montre par équipes dans le Tour, T Raleigh était aussi une équipe très forte. On restait malgré tout une équipe à battre."

L'arrêt du partenariat "Peugeot avait stoppé son partenariat quand cela a basculé avec l'époque Tapie notamment, à un moment où les budgets avaient augmenté. N'oublions pas que l'on parle de Peugeot Cycles et non de Peugeot Automobiles qui faisait partie du groupe. C'était financé par Peugeot Cycles. Le budget étant trop important pour eux, ils avaient décidé d'arrêter."

"Les budgets étaient devenus trop importants"

Les conséquences sur le cyclisme français "La roue a tourné. Il est évident qu'une grande équipe comme cela qui a disparu et qui était une institution est toujours dommageable. Cela fait 25 ans. Il manque surtout cette grande équipe de niveau international qui puisse jouer la gagne dans le Tour de France, mais aussi les premiers rôles dans les grandes courses. Mais globalement, le cyclisme français se porte bien car on a 8 équipes pro à divers niveaux dans le World Tour, Continental Pro et Continental. On est dans les parties hautes avec beaucoup de coureurs et d'équipes concernées. On est bien structuré. Ce qui manque, par contre, c'est un leader, une tête d'affiche pour le Tour et cette perspective de victoire finale. Si on l'avait, ce serait un manque comblé et subi depuis très longtemps. C'est aussi le cas au niveau de nos grands sprinteurs pour jouer le maillot vert à Paris ou des grands grimpeurs. Il nous manque cette locomotive."

Les contacts avec les anciens "Avec Maurice De Muer, mon ancien directeur sportif, que j'avais remplacé, on s'appelle de temps en temps. Je garde des contacts avec d'autres proches. Je suis allé chez Raymond Delisle l'an dernier. Je revois aussi Jacques Esclassan de temps à autre, Michel Laurent est un ami tout comme Gilbert Duclos-Lassalle aussi."

Peugeot, potentiel repreneur en 2008 ? "J'avais pensé à Peugeot Auto oui. J'avais contacté 1200 sociétés. Donc forcément Peugeot était dedans."

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