Science magazine donne la parole aux passionnés de science...

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• Publié par: science-magazine
• Publié le: 25 octobre 2011
• Nombre de lectures: 9
• Langue: Français

Extrait

Science magazine donne la parole aux passionnés de science...

Comment a-t- on fixé la durée d'une seconde ? Selon le dictionnaire, elle équivaut à 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre deux niveaux hyperfins de l'état fondamental d'un atome de Césium 133. Pouvez- vous m'en dire plus ? Marie-Claude Roche Epinal (88) Science magazine : Jusqu'en 1960, la seconde était définie comme la 1/86 400ème partie d'un jour solaire moyen. Les techniques plus pointues de l'horloge atomique ont permis une nouvelle définition par le NIST (National Institute of Standards and Technology).

Inquiétant votre article sur les catastrophes naturelles ayant causé la mort de 1 244 230 au cours de ces dix dernières années ! Des chiffres qui font réfléchir tant on n'imaginait pas leur importance. Le pouvoir de l'homme sur la nature en ce 21ème siècle est encore loin d'être suffisant pour nous protéger de ses dangers.

Bernard Jeanneau Courriel Science magazine :... surtout dans les pays en voie de développement où ces évènements dramatiques auraient pu bien entendu causer moins de décès avec une meilleure organisation et plus de prévention..

Pourquoi les nuages apparaissent- ils de différentes couleurs - blancs ou noirs - puisqu'ils sont tous constitués de vapeur d'eau ? Léo Rabourdin Courriel Science magazine : Les nuages sont en fait composés de minuscules gouttelettes d'eau (ou de très petits cristaux de glace selon la température de l'air). Celles des nuages blancs réfléchissent et diffusent la lumière dans toutes les longueurs d'onde : aussi obtient-on une lumière blanche, celle du Soleil. Les molécules d'air, elles, absorbent une partie des couleurs, c'est pourquoi le ciel est bleu.

Au contraire, les nuages de pluie et d'orage sont composés de grosses gouttelettes d'eau qui, elles, absorbent la lumière du Soleil, d'autant plus s'ils sont épais et nombreux. C'est pourquoi ils semblent noir ou gris. D'autre part, caché à l'ombre d'un autre nuage, un nuage peut également paraître gris même s'il fait beau.

Votre article sur la procréation post- mortem m'a passionné... et interpellé ! Comment peut- on envisager de demander à une veuve, dont le mari et elle- même souhaitaient procréer, de donner l'embryon à un autre couple, demander sa destruction, ou le laisser à la recherche... Parce que le futur père est décédé, la femme doit également perdre son futur enfant! Lucile Scholtès Courriel Science magazine : Comme vous avez pu le lire, le sujet fait débat et il n'existe pas une solution globale mais des cas particuliers. Toujours est-il que le transfert d'embryons post-mortem a failli être autorisé sous certaines conditions en France, mais les nouvelles lois de bioéthique de mai dernier maintiennent son interdiction.

Le sujet de la procréation post- mortem montre l'inégalité entre hommes et femmes. En effet, si cette procréation était autorisée, une veuve pourrait avoir un enfant après le décès de son mari. Par contre, qu'en serait- il pour un veuf ? Le recours à une mère porteuse complique singulièrement les choses.

Julien Brossais Mérignac (33) Science magazine: Effectivement. Mais quand l'inégalité résulte de la nature, que peut faire la législation? Votre article sur la longévité nous fait voir la vieillesse sous un autre jour : en effet, on n'est plus vieux aujourd'hui au même âge qu'avant ! Tout est dans la tête, mais aussi le physique, la représentation sociale, etc... (La preuve, à 80 ans, je me sers d'Internet !) Françoise Delarive Courriel Science magazine : Grâce à ces évolutions, le terme « personnes âgées » ne s'applique aujourd'hui qu'aux plus de 75 ans. Mais, comme vous le démontrez, on peut rester jeune à tout âge !