Spoutnik, les premiers pas de la conquête spatiale
3 pages
Français

Spoutnik, les premiers pas de la conquête spatiale

Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement
3 pages
Français
Cet ouvrage peut être téléchargé gratuitement

Description

Spoutnik, les premiers pas de la conquête spatiale Le premier satellite artificiel de la Terre, fabriqué par l'homme, a été lancé par les Soviétiques le 4 octobre 1957.

Informations

Publié par
Publié le 24 avril 2012
Nombre de lectures 9
Langue Français

Extrait

Spoutnik, les premiers pas de la conquête spatiale

Le premier satellite artificiel de la Terre, fabriqué par l'homme, a été lancé par les Soviétiques le 4 octobre 1957. Spoutnik, compagnon de route en russe, a été envoyé dans l'espace du cosmodrome de Baïkonour (base portant le code CCCP Tyara-Tam) situé à proximité de la cité de Leninsk- Tiouratam dans les plaines du Kazakhstan. Il était la réponse à une question posée à des savants. L'histoire officielle raconte que plusieurs centaines d'entre eux ont reçu en 1955 une circulaire qui disait : « Veuillez commenter l'utilisation de satellites terrestres artificiels. Quelles sont à votre avis les réalisations envisageables dans l'espace ?». Il n'aura pas fallu plus de deux ans pour que la réponse, incontestable, soit connue du monde entier.

Le symbole du début de l'odyssée de l'espace

Sphère parfaite en aluminium poli de 58 centimètres de diamètre, hérissée de quatre longues antennes, d'un poids de 83,6 kilos, dont les deux tiers sont constitués de trois batteries argent-zinc, elle tournait en 96 minutes autour de la Terre. Son lancement, dans le cadre de l'année géophysique internationale (juillet 1957-décembre 1958) est entré dans l'Histoire comme le symbole du début de l'odyssée de l'espace. Au lendemain de la mise sur orbite de Spoutnik PS-1 (pour satellite élémentaire 1), encore appelé « bébé lune », c'est la stupeur dans le monde, surtout aux États-Unis qui d'un seul coup se sentaient menacés et dont l'amour propre avait été atteint, sauf en URSS où la Pravda ne consacre que quelques lignes à cet exploit scientifique majeur.

Le saviez-vous ?

... PLATEFORMES... À SATELLITES ! Arthur C. Clarke avait proposé, dans un article publié en 1945 dans le Wireless World, d'utiliser des satellites géostationnaires pour assurer une couverture radioélectrique mondiale et plus tard des plateformes à satellites pour l'observation de la Terre.

La fusée R7-Semiorka oeuvre de Korolev

Des millions d'yeux, sur la Terre, ont scruté le ciel, en vain. Le satellite artificiel évoluait à une altitude comprise entre 225 et 947 kilomètres. Son strident signal, bip-bip, écouté par des millions de radioamateurs, devait permettre d'étudier la propagation des ondes dans l'atmosphère et sa trajectoire permettre de fournir des informations sur la densité de la haute atmosphère et sur la forme exacte de la Terre. Les appareils électriques ont fonctionné 22 jours, jusqu'à l'épuisement des batteries. Il a ensuite été surveillé de manière optique avant qu'il ne se désintègre dans l'atmosphère le 4 janvier 1958. La fusée R7-Semiorka, construite dans l'usine Progress de Samara sur le modèle d'un missile intercontinental, est créée en 1956. Elle est la toute première fusée à avoir placé un satellite artificiel en orbite autour de la Terre. Elle a été mise en oeuvre par Sergueï Pavlovitch Korolev, ingénieur considéré comme le père de l'astronautique soviétique. Elle a réussi 1 723 lancements d'engins spatiaux, est toujours en service. Elle a d'ailleurs été choisie par l'Europe pour améliorer l'offre de ses services de transport spatial (assurés par Ariane 5 et Véga), à partir de 2009.

Et la France

Astérix est le premier satellite artificiel français. Le 26 novembre 1965, il a été mis en orbite par une fusée Diamant A, de la base de Hammaguir, près de Colomb- Béchar (Algérie). La France est donc le troisième pays au monde à avoir été capable de placer un satellite en orbite, après les Soviétiques et les Américains.

Combien ça coûte ?

L'accès à l'espace est un pari risqué et coûteux : le prix du kilogramme mis sur orbite, assurance comprise, revient à 15 000 euros, soit le prix d'un lingot d'or

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents