Transmission d'entreprise

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• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 28 janvier 2012
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• Langue: Français

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Transmission d'entreprise

Souvent attendue, la cession-transmission d'une entreprise peut se conjuguer sous différentes formes en fonction du profil de l'entreprise, de l'ambition du cédant et de la personnalité de l'acquéreur. L'idée est toujours de donner la priorité à la pérennisation de l'entreprise.

Le 9 décembre 2011, BPCE L'Observatoire publiait les résultats d'une enquête intitulée « Quand les PME changent de mains, microscopie et enjeux de la cession-transmission ». Cette étude vient battre en brèche les idées reçues.

Les transmissions sont en effet pour la plupart réalisées dans le cadre d'un montage juridique complexe démontrant que la PME d'aujourd'hui s'éloigne de plus en plus du schéma de la structure familiale classique.

12 315 cessions-transmissions en 2010 Selon l'étude BPCE l'Observatoire, 12 315 cessions- transmissions se sont concrétisées au cours de l'année 2010. Sur la base des données Infolégale et Corpfin, l'étude a dénombré 9 065 entreprises qui ont changé de mains à titre onéreux, 1 635 transmissions intrafamiliales à titre gratuit et 1 615 changements de dirigeant ou d'actionnaire de l'entreprise.

La taille de l'entreprise, plutôt que l'âge du cédant Selon le Fiben de la Banque de France, moins d'une PME sur deux est indépendante (52 % des PME recensées par l'étude BPCE l'Observatoire sont organisées en groupes). Selon celle-ci, la probabilité d'une cessiontransmission est plus élevée pour une société de plus de 250 salariés (près de 18 %) que pour une PME de 10 à 19 salariés (4,3 %).

Plus encore que l'âge du dirigeant, la taille de l'entreprise est un facteur déterminant de cession. En 2010, 58 % des opérations de cession-transmission sont intervenues avant les 55 ans du dirigeant. Les opérations recensées ont concerné, dans 71 % des cas, des entreprises de 10 à 49 salariés.