Le nouveau leader du Centre, dont l'Union des Démocrates et Indépendants vient de tenir son congrès fondateur, a sa petite idée. Bien qu'extérieur à la campagne qui oppose François Fillon et Jean-François Coppé pour la présidence de l'UMP, il n'est pas franchement neutre sur le sujet. D'une part, parce que ses relations avec son ancien Premier ministre n'ont jamais été excellentes, d'autre part parce que plus l'UMP se positionnera à droite, le choix de Copé, plus cela laissera au parti de «centre droit» un espace pour exister. Et cela pourrait également inciter certains centristes historiques de l'UMP, comme Pierre Méhaignerie, soutien de François Fillon, à rejoindre l'UDI. Des calculs qui prennent tout leur sens dans la perspective des municipales de 2014.