Un jeune loup pour Coyote !
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Un jeune loup pour Coyote ! Insatiable Quillot ! Ingénieur électronique de l'INSA de Toulouse et diplômé de l'Institut d'administration des entreprises de Paris, Didier Quillot, 53 ans, carrure de rugbyman et accent du sud-ouest, poursuit son parcours atypique. Après avoir accompagné la croissance de France Télécom dans le mobile, il a dirigé Lagardère Active, la branche médias du Groupe Lagardère, fusionnant les activités presse et audiovisuel et mettant l'accent sur le numérique. Directeur exécutif de Coyote, qui détient 80% de parts de marché, le fringant manager vise déjà 85 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012, contre 75 en 2011. Nouveau challenge Entré au conseil de surveillance de 21Centrale Partners (fonds family Office de Benetton), l'ex-bras droit d'Arnaud Lagardère s'attaque a un vrai défi. « Je deviens manageur-entrepreneur. J'ai fait le choix de retrouver le gout d'entreprendre dans un envi- ronnement capitalistique stable et des structures à taille humaine créant de la valeur de manière pérenne. Je vais aider 21Centrale à choisir des dossiers de croissance, à potentiel de création de valeur ». Pépite du portefeuille de 21Centrale Partners (qui a aussi des participations dans Potel & Chabot, Club Med Gym, Ethical Coffee Company...), Coyote a un potentiel incroyable. « Nous visons le leadership européen de l'information routière.

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Publié le 30 novembre 2012
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Langue Français

Extrait

Un jeune loup pour Coyote !
Insatiable Quillot ! Ingénieur électronique de l'INSA de Toulouse et diplômé de l'Institut d'administration des entreprises de Paris, Didier Quillot, 53 ans, carrure de rugbyman et accent du sud-ouest, poursuit son parcours atypique. Après avoir accompagné la croissance de France Télécom dans le mobile, il a dirigé Lagardère Active, la branche médias du Groupe Lagardère, fusionnant les activités presse et audiovisuel et mettant l'accent sur le numérique. Directeur exécutif de Coyote, qui détient 80% de parts de marché, le fringant manager vise déjà 85 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2012, contre 75 en 2011.
Nouveau challenge
Entré au conseil de surveillance de 21Centrale Partners (fonds family Office de Benetton), l'ex-bras droit d'Arnaud Lagardère s'attaque a un vrai défi. «Je deviens manageur-entrepreneur. J'ai fait le choix de retrouver le gout d'entreprendre dans un envi- ronnement capitalistique stable et des structures à taille humaine créant de la valeur de manière pérenne. Je vais aider 21Centrale à choisir des dossiers de croissance, à potentiel de création de valeurPépite du portefeuille de ». 21Centrale Partners (qui a aussi des participations dans Potel & Chabot, Club Med Gym, Ethical Coffee Company...), Coyote a un potentiel incroyable. «Nous visons le leadership européen de l'information routière. Pour cela, nous allons élargir notre gamme de produits et de services, aller à la conquête de nouveaux clients, au-delà du grand public, c'est-à-dire les professionnels et les constructeurs automobiles, et nous implanter dans des pays à forts potentiels, Espagne, Italie, Pologne, Allemagne ». Parallèlement, Coyote développe son réseau de points de vente en propre pour pallier aux difficultés du réseau retail électronique classique. Un flagship vient d'ailleurs d'ouvrir Avenue de la Grande-Armée à Paris, en lieu et place de l'ancien Apple Store, pour un investissement de 500.000 euros.
L'efficacité signée Coyote
Chiffre d'affaires prévisionnel 2012 :85 millions d'euros. 110salariés.
1.700.000Capital : utilisateurs. 60% Cp21,40%(Fabien Pierlot et Jean Marc Van fondateurs Laethem).
Concurrence : Admea-Navirad, Avertinoo, Wikango, Eco & Logic, Inforad, RoadPilot, Takara, Telmap.
D'avertisseur à assistant
Effet d'aubaine ? Récement, en avril, devant la polémique sur l'interdiction des avertisseurs de radars à bord des voitures et à la pression de l'AFFTAC (Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d'aide à la conduite), les constructeurs obtenaient le droit d'alerter les conducteurs de l'approche de zones de danger plutôt que l'emplacement exact des radars. Une différence de vocabulaire ? Pas pour Didier Quillot. «Au-delà du changement de nom, cette crise a surtout permis à notre industrie d'opérer un recentrage stratégique qui pérennise notre positionnement et lève toute ambigüité réglementaire. à l'heure où les réseaux sociaux font de plus en plus partie de nos vies, un réseau pour les automobilistes, avec de nombreuses fonctionnalités de sécurité routière (affichage de la limite de vitesse en permanence, prévention somnolence, avertissement des dangers, ralentissements...) permet en effet de rouler plus sereinementLoin ». de craindre un nouveau revirement du législateur, «Battling Quillot» vient de signer un accord avec Renault qui équipera bientôt en série la Clio 4 et la Zoé, via une tablette multimédia R-Link embarquée. «Cela concernera progressivement toute la gamme, soit plusieurs millions de véhicules par an en Europe », se réjouit Didier Quillot. Et les projets ne s'arrêtent pas là. «Dès 2013, nous allons développer les services de navigation et de trafic. Pour nous, le meilleur système reste celui qui donne toujours une bonne raison d'adapter sa vitesse et son comportement routiers aux circonstances rencontrées».
Le pactole des systèmes anti-radars
Face à la multiplication des radars, le Coyote s'était imposé comme la parade pour sauver ses points de permis, indiquant la présence des radars fixes et permettant à la communauté de signaler un contrôle mobile. En mai 2011, le Comité Interministériel de la Sécurité Routière a mis un coup d'arrêt à la carrière de l'appareil. S'en est suivi un bras de fer entre le gouvernement et les fabricants d'avertisseurs de radars. Et Coyote a obtenu de poursuivre la vente de son dispositif... désormais Assistant d'aide à la conduite.
une communauté européenne
Le système, qui fonctionne parfaitement dans une trentaine de pays, n'est pourtant pas encore proposé à l'export. Une prudence à nuancer, «Nous sommes en pleine croissance internationale et avons des objectifs ambitieux de développement pour 2013. Mais il existe 2 catégories de pays : ceux dans lesquels la législation nous autorise le service type"avertisseurs",comme c'est le cas en Italie, en Espagne et en Pologne, et où notre stratégie consiste à lancer le service de manière massive pour créer rapidement une communauté et un service de qualité ; ceux dans lesquels la législation est en train de s'ouvrir, c'est le cas notamment de l'Allemagne qui représente le plus grand potentiel en Europe de l'Ouest. Dans ces pays, nous travaillons en amont sur les aspects ré lementaire sur la base de notre ex érience institutionnelle en France afin de contribuer à fixer
des règles au marché». Pour se faire connaître à l'étranger, la marque misera sur la publicité. «Les meilleurs ambassadeurs de Coyote, ce sont les 1,7 million d'utilisateurs de notre service. Sans eux, la communauté, qui génère plus de 1,2 million d'alertes routières par mois, ne fonctionnerait pas. Nous avons connu le succès par le bouche à oreille qui est un très bon indicateur que votre produit fonctionne. Nous sommes très présents sur Internet grâce ou à cause de l'esprit réseau social qui fait partie de nos gênes ». Sur les autres médias, l'entreprise commence à apprivoiser la publicité «traditionnelle» en s'associant à des événements d'exception, type Coupe du monde de rugby dont elle était partenaire officiel lors de la dernière édition. «De quoi faire de Coyote un vrai produit de masse pour tous les conducteurs européens», assure Didier Quillot. Le défiest lancé.
«Mon projet : faire de Coyote le leader européen de l'information routière. Didier Quillot, Président de Coyote Systems
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