110122-tunisie - Vive la révolution
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110122-tunisie - Vive la révolution

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Langue Français

Extrait

Limoges, le 22/01/2011
réunion publique- débat : le mercredi 26 janvier 2011
à 20h - Foyer des Portes Ferrées - à Limoges
« Tunisie : la révolution en marche »
Quand elles entrent en lutte,
les classes populaires sont capables de renverser des montagnes !
Le courage de ceux qui ont grossi les rangs d’innombrables manifestations dans tout le
pays, contre les symboles du pouvoir et de l’argent, et cela malgré une répression mortelle et
des arrestations en masse, a donc mis un terme à 23 ans de règne de Ben Ali et de son clan. Le
dictateur aux abois a multiplié les promesses pour calmer les manifestants. Mais le puissant
élan populaire pour du pain, du travail, la liberté et une vie digne, a renversé celui qui
symbolisait la misère et l’oppression.
Ben Ali n’était pas seul, pourtant.
Derrière lui et avec lui, il y avait les gouvernants occidentaux.
A commencer par ceux de la France de Mitterrand à Chirac puis
Sarkozy.
C’est au dictateur tunisien que Sarkozy a fait l’honneur de son premier voyage officiel
en 2008, pour le féliciter de
« l’espace des libertés
(qui)
progresse… »
. Il y a pas longtemps
encore, Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, proposait à Ben Ali de lui apporter le
« savoir faire »
des forces de répression françaises…
C’est que la Tunisie n’est pas un paradis pour les seuls touristes. Strauss-Kahn a salué la
Tunisie de Ben Ali comme une économie des plus saines de la planète, précisément parce que
le dictateur a su imposer une exploitation forcenée de la population, en supprimant toutes les
libertés démocratiques, d’expression et d’organisation politiques et syndicales. Cet ancien
« protectorat »de la France, reste une manne pour une multitude d’entreprises et de banques
françaises. Et un réservoir de main-d’œuvre à bas prix, exploitée sur place, en particulier dans
le textile. Ici en France, travaillent 600 000 immigrés tunisiens, ouvriers d’usines ou de
chantiers, mais aussi jeunes médecins ou profs qui n’ont pas trouvé de boulot là-bas.
Ben Ali, c’est fini.
Ses successeurs tentent de temporiser et de leurrer les insurgés
populaires.
La guerre de succession a commencé pour tenter de calmer la colère des classes
populaires en les berçant de chimères démocratiques. Heureusement, la population tunisienne
sait qui veut lui voler sa révolution et elle n’a pas l’intention de se laisser faire. Chaque action,
chaque manifestation vise à démanteler complètement les structures de la dictature et en
premier lieu le RCD, le parti de Ben Ali. Tous ceux qui espéraient dénicher une place dans un
futur gouvernement ne peuvent plus s’aventurer à rechercher un compromis au nom de «
l’unité nationale » avec les tortionnaires et les pilleurs des richesses du pays sans être
Vive la révolution
des jeunes et des
travailleurs tunisiens !
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