Charnay madagascar a vol d oiseau illustre
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Extrait

Désiré CharnayM dagasaac r àovdl seoia
 
 
 
 
Edition illustrée
       
 
 
 
 
  MADAGASCAR À VOL D’OISEAU      PAR M. DÉSIRÉ CHARNAY 1862           LE TOUR DU MONDE 1864  
–
3
–
 
as penr es lntsar xuaeb  seg-avi voy Ler quageune t iivimerddaom deninlet ros sehcsab t-laeuqide Maurice et del  aéRnuoi,nq eusezallaS sed semmereocdimét es, to treb-P te suds ciautees het l.evaeuV T à tama le,côa u  drgla elsaeptné umd dagascarct de Mat caalcn eàçehéte debassle b sabnuuq li egalp effo nteœ l àre eap rel sevtn sdes vacoa Pousséegnagév taté noit  e plà lartrée à ingudiston tel r vi ral tusuibrc ve aseri bes rem al ,tsedTananarignes de  som-natâurt eedneigle b, on llahl zironiepà ,eit lerçon ap ; op lad setêseset nclabae qus ermilpel ,esirb al elus prèsve. De ptnl  eapc peneaddée loverano sma-éd liat eppcevasec ersuq iusasepose coma vint lT ed ell.evatamae céla P-eud sausuh uaet samsinos se dessinent, b tetneia tôrappssait ens lembnod dnetés racsagdaMa, ueiqmbzaMort e tne-dsen rotionirecla dans nod le tirfaniacinntt en dstcou nalad  eap relc épa-rée le est sraua qleithue-ntnu te et te emèit, ee esssanmbrad  eèiemtiduolgnvie t-ngxisie èmd elizuo emèl tee sud, le quaranedrg éedl tatiduup sfiere nzsa: m uasnio eic tseima de cgeur maxnaetq-iune tosxilie ntuanqcit enral enu rus seues decour part unsic t or sedp uld snbahnatin stmoe erntt ais palutaoi nseitém eà quatre mil-lioqserp tsoc nu eut eninntop psa; elà é ageld c le Frae la cence,ihtsioerd  eos nues motsns quelq .trosiD nu esédre puesqt esncdo ;cno sliilxum e deus dà plles levuon snoitaicépraps det anivsutour et depuis lisètertnà l ue rFrs çaan lisvia a tnissu tôtel ;abaet lnèrendonac rgasa05 8ne1 riuvcodéad MntreoP seL . siagutret sodnneé sap res lettres paten-moc
– 4 –
I
Madagascar. – Tamatave. – Ovas et Malgaches. – Coup d’œil rétrospectif. – Ramar et Rasolo. – Juliette Fiche. – Promenade dans la ville. – Les marmites. – Maison malgache.
uiLoXIs  àIIa  l
pagnie d’Orient, la grande île africaine a vu bien des expéditions françaises. Tous nos rois, pduies cette lointaine époque, s’efforcèrent de la coloniser ; la république poursuivit le même but ; le premier empire s’en occupa ; la Restauration et Louis-Philippe y envoyèrent des administrateurs, des marins et des soldats. Ce fut, on peut le dire, une occupation continue qui ne laisse planer aucun doute surs -eé tpér.eosp rdiatgiatsrn oMad car cependant ne fut jamais entièrement nôtre. Appelée d’abord île Saint-Laurent, île Dauphine, puis France orientale, on a rendu le nom de Madagascar à cette contrée presque mystérieuse vers laquelle nos regards se tour-nent aujourd’hui. En parcourant les relations des premiers voyageurs, on se croirait transporté dans une terre promise ; chaque village retentit des cris joyeux de ses habitants ; on n voit partout que fêtes, jeux et danses, on n’entend que des chants d’amour. Le Malgache était libre alors ; il jouissait dans toute la plénitude de son êtrel,a  dvei e facile que le Créateur lui avait faite. Aujourd’hui, malgré quarante années d’effroyables persé-cutions, il s’efforce encore de sourire ; il chante, il danse encore (tant le plaisir a d’attrait pour cette âme légère) dans les mo-ments de répit que lui donne son maître. Son maître, c’est lOva On peut en quelques elisg nmettre le lecteur au courant de cette conquête. Madagascar possède deux races d’hommes bien tranchées, le Malgache et lOva. Le pire uo ckrasamiziet Be,lavaS ka,rm Antankare, est un noir plus ou moins modifié par le contact des Cafres, des Mozambiques ou deasb Aers. Grand, fort, et sauvage dans le sud et la côte sud-to,u iel sa su conserver son indépen-dance. A la côte est, le Betzimisarack plus doux, plus élégant d formes, plus léger, plus ami du plaisir, fut des premiers à perdre sa liberté. Dans le nord, l’Antankare, robuste, épais et rappelant davantage le Mozambique, luttceo reen et cherche dans les lieux inaccessibles de lintérieur our elî ud stil arotunl ef re ugsules contre la tyrannie des Ovas. – 5 –
Quant à ce dernier, l’Ova, d’origine malaise et jeté à une époque inconnue sur la côte est de Mada1 géalsuct fufore,arl  i dans lintérieur de lîle par leps uplaotions primitives et finit par se grouper et s’établir sur le plateau central d’Emyrne. Cette peuplade eut une étrange destinée ; considérée autre-fois comme paria par les Malgaches, tout objet souillé par l’attouchement d’un de ses membres était déclaré impur ; la case où lOva avait reposé, ébtraûilté e ; il était maudit par tous les habitants de l’île. Isolé dans son repaire, ce proscrit incendia les forêts qui pouvaient dérober un ennemi ; dévasta le magnifi-que plateau dEmyrne ; fit un rdté dseson pays, et, pour éviter toute surprise, il planta ses villages sur les mamelons de la plaine. Plus tard, comme accord tacite d’une paix dont il avait un si grand besoin et comme tribut au Malgache qu’il recon-naissait alors pour maître, il déposait à la limite des bois, du riz, du maïs et divers objets dne ioseirtsudn ec euq anev tinred rei recueillir. Cette époque de sono ihries ta pesé sur le caractère de l’Ova ; il est devenu triste, défiant, souple, rampant, faux et cruel ; et lorsqu’à la fin du siècle dernier un homme de génie, Andrianampouine, vint le relevde servitude, il n’eut plus,r la pour s’emparer de l’autorité, qu’à réunir des tribus éparses dont l’instinct de domination et la soif de vengeance firent des sol-dats. Les Anglais devinant chez ce petit peuple un obstacle pour la France, lui envoyèrent ler gseent Hastie, qui devenu conseil-ler de Radamae r,I disciplina son armée et guida ses conquêtes. Depuis trente ans les Ovas se sont emparés d’une partie de Ma-dagascar ; depuis trente ans ils déciment les malheureuses po-pulations noires, et jamais drdoeit  conquête ne fut exercé dune façon plus impitoyable.                                       1Son origine est très-ancienne ; car Edrisi, géographe arabe du on-zième siècle cité par Alboufediat , fmaention de la communauté de lan-gage et dorigine qui existait entrhe albeist ants du Zabedg (Java) et ceux du Zendg (Madagascar). (Voy. lao gGraéphie dAlboufeda, traduite de l’arabe par M. Reinaud.) – 6 –
                                      1 Prononcez Rasoul, car malgenl  acaehrelttoe  sonprceone o u, et l’eet l’amot, jouent le rôle de n, à la fin d’un e eeum  erto dceononprn  Ot. même Radam au lieu de Rad,a Rmakout au lieu de Rakoto.
– 7 –
e irav ncuha coùairuos nos ed tirangn étparie ap ,aRitnoesr am r lnt cesdeou Ls.iv aetistuf uoc rte : laissé seu lus relp no tudnu emmoc tnabutiil; e vr imeom ha niopruul tf laéposle dire si druf xueiabmeeuqrteoue  dsa,  dnsuqi lvalfeef tuit et tait prodd  eenruatevaTammp de cauveru goennohl as ed ru fusno, sius aiteu .aRosol,1a cner dans la pirogugnae niia td edn iennhor eu Tdee dé mêmi laaussuf tc  eeé; midi .eunevnocme costuit le mê; c éatv -iisetgufintri mlae êmagav ,tne emartxs rèup atetêa  l )asav( cnalb udntreencols rquiq u tecCsetn .t funndo nils ouuqraa reed émer après noussitôt év.eE  nrt erairnnod tno sèrpa émae trnousreeulhafri efa1 48 eedi in5) seux jurii tetipmbayo selecaveu l mrshealruue xusejst ,oprtent moins haut ral tusm-nereengouveur de lant a enu tnecrexe ys il; t ese ôt cel srbvartlô,ee sans conutorité  slis esertiuq vera(ts  des besTamalee lu pims rtpoevattse  el gèisers edivts dobjesaoiocchcte,na rglae une ndbae uA .rodc ed nucanta-lon de coulue rosbmera ev cmeoréps leauesttgna sial ,sep nus ruipreop-md  ex én deué demontcnalb tevud ed éitab hilie vun, roénd uégénar l et bordn plumetop eiatrosregannaupee  dunt ha corg eC .p euqset auxdee es-tlyco,ef lociéud alqnchefar, la p de pmociasoed tmaR l; baamadsse  s àonrt edaerss etait une visite é c ;revinau  dscnalf sed tiahcppro sarés,cout tcamenecilur dihos esmmt anoitr te tropn sesrioée par due pagayenp rigofeef,tu geanéps leauestt ne d roenunol gueur démesurée uq ielrub taateir pae qusqcas ded setteuatipac edla ine ne amarisi egnalértted  nosporpp ex ruoLe. ais étrireaima pens ed sedc guaient e distiniohcuom nu tialaundu earrcaà r réti,ev s lat noe luet d objableorti enuv eixus nit à la main d al cuagi ehté lreabou cé rbde;  .oPnoedmolpruc heur maldu meux ehc el ,et avo fcer teé-metuos ci le paut ; auss soptria iuq iele  luspl lilirava r-tia ervamaRa-ta Tamt deitant arqleuq euséà lucer ou pléilta été tiavan ,ev
Ce jour même, 2 ao 1863, nous descendîmes terre et nous vîmes ma moiselle Juliette à laquelle nous présenta. Juliette Fic princesse malgache et de peu princesse ova, est femme de cinquante ans viron, grande et d’un emb point qui sied à sa taille ; figure est pleine, ses y sont vifs et spirituels, et excellent sourire décou des dents d’une blanch éblouissante. Regard comme la Providence d Français à Tamatave, s dévouement et sa charité ont valu de la part de l’Empereur une médaille d’honneur. Elle accueille avec une grande bonh,o emti esa case, la première en atteignant le rivage, reçoit lat ev idsie tous les nouveaux arrivés. Mais la conversation de Julie tstuerprend plus encore que sa personne, et l’on a lieu d’être étonné de trouver, si loin de tout centre littéraire, une Malgacchaeu sant littérature aussi bien que politique et tout cela mdêlaép erçus dune grande finesse et dans un langage d’une remarquable pureté. Mme Ida Pfeiffer, aigrie par la souffrance, fut injuste à son égard, nous tenons à le constater. L’aspect de Tamatave est celui d’un grand village ; c’est un forte agglomération de cases qui n’a jamais ambitionné le nom de ville ; tout est relatif cependant et l’on dit la ville de Tama-tave. La rue principale fut le but de notre première exploration. C’est une étroite et longue avenue bordée de minces piquets d bois servant d’enclos aux maisons éparses sur ses deux côtés Nous avançons, tantôt brûlés lpea rs oleil et tantôt abrités par – 8 –
 
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