CMJN de base - Unité Police
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Extrait

L’unité syndicale pour avancer !
UNSA-Police Magazine
°N52
Itnale: Chrersyndicsed iaf lonoeigotsarchlle ouvene nUtureitecr un poucnit eoFno
4 5Les thèmes de négociation de l’intersyndicale 6Mettre en avant les convergences pour avancer et agir 7Parité Police gendarmerie 8Danger sur les effectifs 10Rapprochement UNSA/CGC : à la croisée des chemins… 12Déontologie : la CNDS, une autorité indépendante ! 14Sécurité routière en CRS 16MNS/NS – CRS ! : la population avec nous
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18 publique de métiers 20Rattrapage discret pour le pouvoir d’achat 21 l’arme duTaser :IIIemillénaire 27Un nouveau commissariat à Élancourt 28Une intervention tragique à Grasse 29 Un policier de terrain à l’honneurMarseille : 30Du Rififi à Blois 32Promotion brigadier à Rennes 34 le langage de la véritéGuadeloupe : 35En bref 38Les pensions et traitements
° Sommaire N 25
Septembre 2008
Editorial Cause commune… PAR HENRI MARTINI, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Agir en intersyndicale, cette tactique – peu répandue parmi les organisations syndicales policières – est pourtant largement utilisée par les confédérations, sur des sujets d’intérêt collectif. Si l’unité ne représente pas la garantie absolue d’aboutir, elle demeure le plus sûr moyen de dénoncer un malaise ou de stigmatiser une attente sociale. Ainsi, chaque syndicat, dans le respect des différences de l’autre, mutualise son énergie et sa capacité militante, dans un rassemblement le plus large possible. C’est le cas pour l’opération en cours entre l’UNSA-Police, le SGP-FO et Alliance – CGC, car le constat catégoriel est indiscutablement négatif. L’UNSA-Police n’a cessé de le répéter et d’agir dès 2006, pressentant que les difficultés étaient devant nous. Depuis, la conjoncture économique est venue aggraver le diagnostic. Et les plus démunis, salariés ou pas, en subissent de plein fouet les effets ravageurs. À l'exception des “gros”, le contexte fédère dangereusement tous les niveaux de revenus à la baisse. Et ce ne sont pas les savants calculs, sur l’évolution du pouvoir d’achat au cours de ces dernières années, qui convaincront un auditoire en prise avec les réalités journalières. Les prix à la consommation ont explosé. Tout augmente et les rémunérations stagnent. L’avalanche de réformes génère des reculs indéniables. La plupart d’entre elles aboutissent à une diminution de la protection sociale. Alors que l’inflation dépasse allègrement les 3 %, les salaires des fonctionnaires ont augmenté – dans le meilleur des cas – de 1 %. Et 2009 ne dérogera pas à la “règle”, dictée unilatéralement par le gouvernement. Le SMIC est en passe de rejoindre les salaires de base de la catégorie C, et les écarts indiciaires sont de plus en plus écrasés. J’en veux pour preuve la mise en place de négociations sur les niveaux planchers des grilles Fonction publique, censées aboutir avant la fin de l’année. Pour les gradés de la Police nationale, le ministère oppose les effets de la réforme des corps et carrières. Il semble oublier les raisons qui ont motivé la poussée indiciaire, justifiée par l’augmentation des responsabilités et des qualifications. Ce qui ne change d’ailleurs pas le constat pour les Gardiens de la paix. Alors que le règlement
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du dossier des heures supplémentaires se profile enfin à l’horizon, on nous oppose déjà une réforme des temps compensés. Elle remettrait en cause les acquis de la négociation sur les 35 heures. Non, rien ne prédispose à l’optimisme ! Au contraire, c’est la morosité qui envahit peu à peu la profession. Mais un autre danger se profile insidieusement, celui d’une aggravation des conditions de travail, liée à la diminution des effectifs. La règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite s’appliquera-t-elle à la Police nationale ? Tous les éléments négatifs convergent… Non seulement l’objectif initial – 108 000 agents du corps d’encadrement et d’application en 2012 –  risque d’être abandonné, mais des coupes sombres pourraient être réalisées, dès 2009. Par voie de conséquence, nous entrerions dans un cycle extrêmement difficile. Et ce n’est certainement pas l’augmentation de la prime au mérite qui viendra compenser le manque d’effectifs. Pour toutes ces raisons, et bien d’autres encore, l’UNSA-Police s’est inscrit avec une grande motivation, dans la recherche d’une intersyndicale dont nous souhaitons la réussite d’un bout à l’autre. Après les multiples réunions communes, servant à définir les objectifs, et la période estivale pour en caler le contenu, viendra le moment de vérité qui scellera définitivement les intentions des uns et des autres. Cette période ne peut excéder le raisonnable. La négociation qui interviendra fin septembre doit marquer la limite de la concertation Administration/Parité syndicale. À condition que le budget soit au rendez-vous… Ce que nous souhaitons ardemment. Dans le cas contraire, personne ne comprendrait l’absence de réaction. L’Unité syndicale doit mettre au service de TOUS les forces de chacun, pour Avancer et Agir le moment venu. Rien ne serait pire que de décevoir les espoirs suscités par les engagements syndicaux des uns et des autres. S’ils ne sont pas la garantie d’aboutir, ils symbolisent en tout état de cause le respect dû à nos mandants respectifs. En ces temps agités, c’est bien le minimum que l’on peut attendre d’un syndicat digne et respectable.
Intersyndicale
Chronologie des faits
Les intersyndicales unitaires, regroupant l’ensemble des syndicats représentatifs, ne sont pas légions dans la Police nationale. Il est tout de même utile de rappeler celle qui, en 2001, avait partiellement réuni l’UNSA-Police et le SGP-FO. Ce rapprochement avait débouché sur des avancées sociales importantes. Le 16 juin dernier, le constat partagé entre UNSA-Police – SGP-FO et Alliance autorisait le début d’un partenariat sur la base essentielle de la revalorisation du pouvoir d’achat et du problème des retraites. Mais d’autres sujets étaient également abordés. Depuis, l’action commune aux trois syndicats a permis de faire bouger les lignes. Mais ne rêvons pas. Ce que nous avons obtenu n’est que le rétablissement d’un dialogue social délaissé par l’administration. Pour être sincère et fiable, l’Unité syndicale devra démontrer sa détermination, en l’absence de mesures concrètes.
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• Le 16 juin 2008 les syndicats, représentatifs dans la Police nationale, décident une action commune dans la durée. Ils saisissent madame le ministre de l’Intérieur d’une demande d’audience • Le 2 juillet, Mme Alliot-Marie reçoit L’unité syndicale et se dit prête à engager des négociations, sur la base des revendications des trois syndicats. Des sujets annexes, mais aussi importants pour l’Administration, seront abordés lors d’une rencontre fixée sur plusieurs jours. • Les 10 et 24 juillet 2008, les syndicats et l’administration tentent de caler un ordre du jour, ainsi que le dispositif qui sera mis en œuvre. Ceci se fera probablement fin septembre. La période estivale sera mise à profit pour monter des dossiers. L’unité syndicale a exigé de connaître les arbitrages financiers, qui conditionneront bien évidemment la légitimité d’une rencontre, en amont.
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