CYBERCRIMINALITE mis en page

Florence

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CYBERCRIMINALITE mis en page

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• Publié par: irisewud
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• Langue: Français

Extrait

Introduction

Cybercitoyenneté : entre cyberliberté et cyberpénalité ?

Texte de M. Lahlou Kacimi

ème Les technologies modernes de l’information et de la communication, cette révolution planétaire du 20 siècle et du nouveau millénaire, constituent incontestablement un progrès considérable dans les relations qui s’établissent à grande échelle. La rapidité fulgurante, la fluidité remarquable et la densité très forte des échanges trouvent un vecteur inédit dansl’Internet, réseau informatique mondial qui rend accessible au public un éventail de services comme, notamment, le courrier électronique et la messagerie instantanée et qui repose sur une hiérarchie de réseaux, d’où son surnom de réseau des réseaux, laissent loin derrière lui le mort-né NOMIC, ce Nouvel Ordre Mondial de l’Information et de la Communication qui avait tant divisé.

La notion de réseau est nodale, car c’est précisément cette rapidité et cette facilité de connexion, aux quatre coins de la Terre qui permettent, notamment grâce à plusieurs applications (Facebook, Twitter, Myspace), un partage de l’information et des échanges, moyen nec plus ultra d’asseoir et de développer la citoyenneté mondiale, dont le profil s’est nettement dessiné déjà en matière de défense de l’environnement.

Comme tout ce qui bouleverse l’ordre établi des choses, positivement en l’occurrence en raison des bienfaits procurés aux relations d’affaires et aux échanges culturels, négativement en revanche, du fait d’une forte dose d’imprévisibilité accompagnant cette révolution technologique, les effets pervers n’ont pas manqué d’apparaître, tels que ces abus etdétournements vers un usage illicite et immoral qui affectent ce media. Les médias traditionnels constituaient déjà des vecteurs d’atteintes diverses au nom, aux droits de la personne et l’on sait les procès innombrables intentés pour des délits de presse. Une certaine forme d’anonymat, réelle ou factice, dans l’utilisation du réseau internet a favorisé la multiplication d’infractions très diverses, qui affectent les domaines des bonnes mœurs, de la défense et de la sécurité des Etats et des opérations commerciales, notamment.

Une nouvelle forme de criminalité

Est ainsi apparue la cybercriminalité, notion large qui regroupe aujourd’hui toutes les infractions pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau. C’estune nouvelle forme de criminalité et de délinquance qui se distingue des formes traditionnelles en ce qu’elle se situe dans un espace virtuel, qui n’en est pas moins réel, appelé le cyberespace. Ces dernières années, la démocratisation de l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux ont été des facteurs de développement massif du cybercrime.

La cybercriminalité regroupe trois blocs d’infractions :

- Les infractions spécifiques aux technologies de l’information et de la communication : parmi elles, sont les atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données), les traitements automatisés de données personnelles (comme la cession des informations personnelles), les infractions aux cartes bancaires, les chiffrements non autorisés ou non déclarés ou encore les interceptions (filoutage, hameçonnage).

- Les infractions engendrées par les technologies précitées: ce bloc renferme la pédopornographie, l’incitation au terrorisme et à la haine raciale sur internet, les atteintes aux personnes, les atteintes aux biens.

- Les infractions encouragées et facilitées par les technologies de l’information et de la communication, que sont les escroqueries en ligne, notamment en matière de ventes et de jeux de hasard et les atteintes à la propriété intellectuelle.

Problématique

Le nécessaire équilibre entre droits et libertés, d’une part et les abus y afférents, d’autre part, est en jeu à proposde l’usage de ce nouveau media.

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