Déclarations officielles de politique étrangère : Bulletin d actualités du 07 février 2013
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UE - Mali - Conférence de presse conjointe du président de la République, M. François Hollande, et
du président du Parlement européen, M. Martin Schulz - Propos de M. Hollande - extraits -
Thaïlande - ASEAN - Discours du Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault, à l'issue de son entretien
avec la Première ministre, Mme Yingluck Shinawatra

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Publié le 14 février 2013
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Langue Français

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Bulletin d'actualités du 07 février 2013
1 - UE - Mali - Conférence depresse conjointe duprésident de la République, M. François Hollande, et du président du Parlement européen, M. Martin Schulz - Propos de M. Hollande - extraits -(...)
Je vais aller à l'essentiel pour pouvoir répondre à vos questions. D'abord, en remerciant le président du Parlement européen, Martin Schulz,pour son invitation etpour laqualité du débutqui apu se dérouler ce matin.
J'aipu constater, et c'est un élément très importantpour lapolitiquequeje conduis au nom de la France, le soutien du Parlement européen à l'intervention au Mali. C'est une source supplémentaire de légitimité.
Deuxièmement,j'aipu relever combien, au-delà des sensibilitéspolitiques, au-delà des différences nationales, ily avait une aspiration forte du Parlement européen à disposerpour les septprochaines années d'un budgetqui permette, à la fois, la croissance et la solidarité.
Mon devoir n'estpas d'êtreporte-parole du Parlement européen -je suis chef d'État - ; c'est, fort de cequej'ai entendu dans cette enceinte,pouvoir chercher le compromisquipermettra à l'Europe d'avancer. Ce compromis doit à l'évidence tenir compte de la situation budgétaire de chacun despays, mais il doit aussi tenir compte de l'utilité des penses européennespour soutenir l'activité économique. Je nepeuxpas avoirplaidépour lepacte de croissance au mois dejuin et accepter un budget européenqui n'apas cettepriorité.
Ensuite, sur la solidarité, c'est toute laquestion des ressources et des recettes de l'Union européenne. Je comprends bien qu'il n'est pas encore possible de mettre à bas l'ensemble de ces mécanismes. Mais, à tout le moins, conviendra-t-il d'enplafonner les contributions d'un certain nombre depays à leur financement, et notamment la France, et d'imaginer à l'avenir un système de ressourcespropresquipermette de doter l'Union sansqu'il soit besoin de l'ensemble de ces dispositifs.
Enfin, même s'il n'apas été l'élément leplus discuté ce matin,jeplaidepour une architecture différente de l'Europe d'aujourd'hui. Je suispour l'intégration,je suispour la solidarité,je suis doncpour l'Unionpolitique. Mais une Union politiquequi nepeutpasprendre les formesque nous connaissons aujourd'hui. Nonpasque le Parlement européen devienne un Parlementqui serait fractionné -je m'yrefuse - maisjepenseque nous devons avoir une Europe différenciée, c'est-à-dire une Europequipuisse laisser un certain nombre d'États,pas forcément les mêmes, engager des coopérations renforcées.
Il y en a une qui existe, c'est la zone euro. Elle doit avoir sa place et le Parlement européen doit rester l'organe de
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contrôle de la zone euro. Faudra-t-il demain un budget de la zone euro ? Cela nepeut s'imaginerque adossé au budget européen et avec des modalités de contrôle démocratique adaptées. Mais, entre lespropositions de ceuxqui veulent défaire le socle et lespropositions de ceuxqui veulent - sur le socle - monter l'édifice, ilya le débatque vous connaissez.
Je suisprêt à répondre à vosquestions.
Q - Monsieur le Président, vous avez insisté àplusieurs reprises sur le faitqu'il fallait faire des économies, certes, mais sans affaiblir l'économie. Alorsqui visez-vous ? Est-ce l'Allemagne, les Pays-Bas, ceuxquipourraient vous demander encoreplus de d'efforts sipar malheur la croissance est tropfaiblepour atteindre les 3 % de déficit à la fin de l'année ? Qui visez-vous ? Y a-t-il vraiment unepression, en ce moment, sur la Francepourque nous fassionsplus d'économie encore ?
R - Il ne s'agitpas d'économies dans chacun de nos budgets. Il s'agit d'économiesqui seraient demandées à l'Union européenne enplus de cequi a étéproposépar leprésident du Conseil européen. Si l'Europe venait à faire des coupes supplémentaires, ce ne seraitque des éléments défavorables depluspour la croissance.
Autant il est légitime de demander à despaysqui connaissent des déficits importants de faire des efforts de redressement de leurs comptespublics - la Franceysouscrit -, autant à l'inverse nous devons demander à l'Europe de maintenir un niveau de dépensesquipermette d'entretenir l'activité économique,parceque - comme il a été démontré ce matinpar un certain nombre d'intervenants - toute dépense européenne est à 90 % une dépense d'investissements, avec un effet multiplicateur -je n'ose employer ce terme car il renvoie à des doctrines économiquesquiparaissent aujourd'hui dépassées -qui est démontré.
Ce serait donc fâcheux même pour les politiques de redressement des comptes publics de chacun de nos pays, car comment atteindre nos objectifs de désendettement si nous avons une activité économique réduite ? Ma formule vaut doncpour l'ensemble despays membres de l'Union européenne : «faire des économies, oui ; affaiblir l'économie, non».
Q - Comment voulez-vous remanier lapolitique du taux de change de la zone euro ? Souhaitez-vous voir un cours de l'europlus bas vis-à-vis du dollar afin de stimuler la croissance?
R - Un taux de change ne se décrètepas et encore moinspour celui de la zone euro. Mais nous sommes dans un système monétaire internationalqui n'estpas régulé et avec des compétitionsqui se font aussipar le biais desparités et des monnaies. Dès lors, la zone euro doit,par ses chefs d'État et degouvernement, se donner un objectif de change à moyen terme.
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Il ne s'agitpas de faire intervenir la Banque centrale européenne sur les marchés ; ce n'estpas de notre ressort puisqu'elle est indépendante. Mais nous devons nous déterminer, à moyen terme, sur un niveau de changequi nous paraît leplus réaliste et leplus compatible avec l'état de notre économie réelle.
Sinon -je l'évoquais - nous demandons à despays, enparticulier la France, d'améliorer la compétitivité interne et la compétitivité externe, et elle se détériorepar l'appréciation du change ! Cequi veut direque certainspays comme les États-Unis ou comme la Chine utilisent aussi leur taux de change à des fins de soutien à leurpropre croissance. Nous devons donc agir au niveau international pour que nous puissions faire valoir nos propres intérêts.
Q - Vous avez défendu Strasbourgen tantque ville historique, mais lesparlementaires évoquent le coût lié au fait de venir ici ainsique l'inutilité de faire des navettes chaque mois. Que leur répondez-vous ?
R - Ils sontparlementaires européens. Ils ont donc une conception de l'Europe. Ils n'ontpas forcément à n'évoquer que desproblèmes de transportsqui doivent être améliorés, ou de fonctionnement, sinon ce serait l'ensemble des siègesqu'il faudrait regarder !
Je l'évoquais ce matin devant le Parlement européen,parcequejepensequ'au-delà du Traité -qui est la base juridique etquijustifie le siège - c'est le meilleur argument : Strasbourga une valeur symbolique tout à fait essentiellepour l'Europe. Sinon il faudrait concentrer le siège de l'Europe dans une seule ville et rapatrier tout cequi existe dans laplupart despays européensqui le souhaitent ! Je n'entendspas lesparlementaires évoquer cette question.
Q - Monsieur le Président, comment envisagez-vous un compromis avec Mme Merkel sur les sujetsqui fâchent ?
R - Je ne croispasque ce soit avec Mme Merkelque ce soit leplus difficile ! Néanmoins, nous avons déjà à chercher la meilleureposition communeque nouspourrions éventuellementprésenter au Conseil européen. Il se trouveque demain Mme Merkel se trouvera à Parispour la célébration d'un matchpourtant douloureux à nos mémoires -pour la mémoire française ! - : le match France-Allemagne de 1982 à Séville, mais làjeparlepour ceuxqui ont largementplus de 40 ans !
Je croisque nouspourrons chercher ensemble - avec nos responsabilités,puisque la France et l'Allemagne ont un rôle dans l'Union européenneque nul ne conteste -pourque, sur la basequipourrait être commune, nouspuissions en convaincre d'autres. Voilà ceque nous chercherons à faire. En tout cas, c'est ma responsabilité.
Je vous l'ai dit etje l'ai affirmé ce matin devant le Parlement européen,jepourrais dire «voilà,j'ai entendu le Parlement européen, aucun accord n'est possible !». Non je ne le crois pas. Je pense que si les chefs d'État et de
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gouvernement se mettent à la hauteur de leurpropre responsabilité et trouvent un équilibre, nouspourrons ensuite le défendre devant le Parlement européen.
Q - Pourquoi nepas simplementposer laquestion du maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne ? Vous avez été interrogé sur lepacte de croissance et finalement sur l'incapacité de l'Union européenne à redonner de l'espoir aux salariés de l'industrie, notamment de l'industrie automobile en France. Que leur répondez-vous ? Que l'État nepeutpas tout etque l'Europe est également impuissante ?
R - Ne faitespas les réponses à maplace ! M. Cameron aprésenté une conception de l'Europe et il a même annoncé qu'ilyaurait, à terme, une consultation dupeuple britannique. C'est sa souveraineté et sa liberté. Ma conception de l'Europe n'estpas de remettre en cause les acquis, mais de construire àpartir du soclepour élever le niveau de la construction européenne.
Sur lepacte de croissance : unepart est déjà activée, celle de la recapitalisation de la banque européenne d'investissementqui aura, là aussi, un effet multiplicateur. Ilya aussi les «projects bonds» - «obligations deprojet» en français -qui, là encore, ont été introduits et correspondent à une vraie avancée. Ilya enfin les fonds structurels à hauteur deplus de 50 milliards d'eurosqui n'avaientpas été dépensés lors de la séquence antérieure etqui doivent donc être récupéréspour être réinjectés.
Maisj'avais demandé avec Martin Schulzque nouspuissions, au moment de la définition dupacte de croissance, réunir l'ensemble des institutions de l'Union européennepour mieux nous assurer de sa bonne application - ceque l'on appelle une conférence interinstitutionnelle.
Il est dommageque l'idée n'aitpaspu être retenue,parceque le Parlement européen a sapropre responsabilité et notamment pour aller chercher les crédits qui n'ont pas été consommés et les réinvestir dans de nouvelles politiques.
Je suis aussi très sensible à cequepropose le Parlement européen sur ceque l'on appelle la flexibilitéqui n'a rien à voir avec la flexibilité du travail. Là en l'occurrence, c'est la flexibilité dans lespossibilités de redéploiement entre grandes catégories de dépenses et aussi entre les années d'exécution. Parceque c'est la même idée : faire en sorteque nous dépensionsplus vite et mieux ceque nous décidons ensemble.
(...)
Q - Sur le Mali Monsieur le Président, vous avez souligque nous allions bientôt rentrer dans laphase critique et notamment dans celle duprocessuspolitique. Sij'ai bien compris, vous avez exhorté tout à l'heure vospartenaires européens à prendre leurs responsabilités. Qu'allez-vous demander à vos homologues jeudi en matière de processus
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politique ? Si vous lepermettez, si on revient sur lapremièrephase diplomatique et militaire, on s'aperçoitque l'Europe a été unpeu évanescente. M. Juppéqui neparleplus la langue de bois a même affirméque l'Europe avait été «nulle». Quels enseignements tirez-vous en matière depolitique de sécurité et de défense de lapremièrephase -militaire et diplomatique - de l'intervention au Mali ?
R - D'abord,qu'est-cequeje vais demander aux chefs d'État et degouvernement au Conseil européen, si le temps nous en est donné ? Maisjepenseque nous le trouverons, compte-tenu de l'importance de cettequestion.
C'est d'abord de former l'armée malienne et les troupes africaines réunies dans ceque l'on appelle la MISMA. C'était d'ailleurs un engagementque l'Europe avaitpris ilyaplusieurs semaines etqui aurait dû se traduire, si les choses n'avaientpas dégénérer du fait des terroristes, lorsque leprocessus serait venu à son terme, c'est-à-dire à l'été. Ceque je vais donc demander à l'Europe, c'est de faire cequ'elle avait déjà annoncé, êtreprête à engager mais unpeuplus tard. De le faire tout de suite.
Deuxièmement - et l'Europe est là aussi exemplaire en matière d'aides et de contributions, non seulement au niveau bilatéral mais au niveau européen - de rassembler leplus de financementspossibles. Non seulementpour couvrir les penses de la MISMA même si à terme ce sera une opération de maintien de lapaix donc couvertepar les Nations unies, mais surtoutpour aider le Mali à se reconstruire. Car laphase de dialoguepolitique et donc d'élection n'a de sensque si l'onpermet la sécurisation du territoire malien, mais également, comme l'on dit, l'inclusion de tous dans ceprocessus. Or, c'estplus facile s'ilya unepolitique de développement ou s'il n'yen apas.
Sur la leçonqueje tire de l'intervention de la France au Mali - de l'intervention de la seule France au Mali - c'estque l'Europe de la défense n'apas encorepris la dimensionqui était attendue etqu'il n'yapas,par exemple, de force de projection auplan européen. Dès lors, on l'avait vu dans d'autres situations, ce sont despaysqui se coalisentpour intervenir. Exemple : la Libye. Ou dans une formule encoreplus large, ilyaquelques années, l'Afghanistan.
Cequi a conduit la France à intervenir dans les conditionsque l'on sait, c'estqu'elle était le seulpaysquipouvait avoir la capacité militaire de le faire etqu'ilyavait laproximitépar sa situationgéographique, c'est-à-dire les bases que nous avons en Afrique. J'ai donc assumé cette décision sans avoir le moindre reproche à adresser aux Européens. J'ai considéréqueje nepouvaispas attendreparcequ'aucunpays européen, dans la situationque l'on sait, nepouvait se substituer à nous, voire venir avec nous, dans un délai aussi court.
Je n'aipas de critique à adresser à l'Europe,j'ai simplement un avertissement à lui lancer, c'est-à-direquepour l'avenir nous devrions avoir les dispositionsqui nouspermettent d'avoir laprojection nécessaire.
Q - J'ai unequestionpour leprésident Hollande etpour leprésident Schulz. Mme Lagarde l'avait déjà dit, maintenant il y a des rapports du Fonds monétaire international qui disent que les mesures qui ont été imposées au Portugal ont
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provoqué une énorme récession et un chômagequi n'étaitpas attendu. J'aimerais vous demander cequ'on fait et si on dit mea culpa et on continue ou si on dit mea culpa et on renégocie ?
(...)
R - Sur laposition du FMI, ilya unequestion àposer, celle de savoir ceque va faire maintenant cette institutionpar rapport à des pays qui effectivement ont fait des efforts considérables et qui aujourd'hui ont pu revenir sur le marché, mais à unprix social élevé.
Mais cela nous renvoie à laquestion budgétaire européenne. Carpour despays comme la Grèce, le Portugal et d'autres encore comme l'Espagne, l'idée étaitqu'il leur était demandé beaucoup-peut-être trop, mais beaucoup- sur leplan budgétaire national et la compétitivité industrielle, maisque l'Europe viendrait en leur soutien au niveau des fonds structurels et despolitiques de cohésion.
Plus nous élèverons le niveau despolitiques de croissance et de cohésion,plus lespays enquestion auront de possibilités de connaître une reprise de l'activité économique. Tout l'enjeupour 2013 est de savoirquand la reprise va s'effectuer et est-ceque nous l'accélérons ou est-ceque nous la ralentissons ?
Q - J'ai cru entendre dans votre discoursque vous appeliez l'Europe à une renégociation du calendrier des engagements en matière de réduction des déficits budgétaires. Ai-je bien compris ?
R -(...)Sur laquestionque vousposez de savoir ceque nouspourrions faire en terme depoursuite de nos objectifs s'ilyavait un ralentissement conjoncturel : c'est bien laquestionque nous avons à l'esprit. Je l'ai dit nous devrions en parler collectivement et le moment venu. Ce moment n'est pas venu, mais nous aurons à le faire éventuellement, le cas échéant, collectivement./.
(fin de l'article)
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2 - Thaïlande - ASEAN - Discours du Premier ministre, M. Jean-Marc Ayrault, à l'issue de son entretien avec la Première ministre, Mme Yingluck Shinawatra Madame la Première Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Je souhaiterais, tout d'abord, vous dire combienje suis heureux d'être aujourd'hui à Bangkokpour mapremière visite en Thaïlande. Ce sentiment est partagé par l'ensemble de ma délégation et notamment par les deux membres de mon gouvernementqui m'accompagnent, Nicole Bricqet Yamina Benguigui.
J'ai eu l'honneur d'être reçu, cette après-midi, en audiencepar sa Majesté le Roi, auquelj'ai transmis toutes les amitiés duprésident de la République, François Hollande. Avec votre Première ministre,quej'ai eu leplaisir d'accueillir à Paris en juillet dernier, nous venons de faire un tour d'horizon de nos relations bilatérales.
Et ces relations bilatérales, force est de constaterqu'elles sont excellentes. La Thaïlande estpour la France un partenaire majeur en Asie du Sud-Est. Nos deuxpays sont liéspar des échanges culturels, éducatifs et scientifiques d'unegrande intensité. Sur la scène internationale, ilspartagent un égal attachement au multilatéralisme, au glementpacifique des différends et à la diversité culturelle. Je me réjouis, d'ailleurs, de l'intérêtque la Thaïlande porte à la francophonie dont elle est membre observateur.
Notrepartenariat s'étend, naturellement, aux échanges économiquesqui augmentent au bénéfice mutuel de nos deux pays etqui font de la Thaïlande le 2èmepartenaire de la France en Asie du Sud-Est. Les exportations françaises vers la Thaïlande ont atteintplus de 1,8 milliards d'euros l'an dernier. 350 entreprises françaises sontprésentes en Thaïlande et sontprêtes à mettre leur expertise et leur savoir-faire au service desgrandsprojets d'infrastructures, dans tous les domaines.
À cet égard, nous avons notamment examiné les opportunitésqui existent dans les transports aériens, les transports ferroviaires, les transports urbains, l'énergie, la santé ou les technologies spatiales.
La France a également la volonté de renforcer sa coopération avec la Thaïlande dans le domaine de la défense. Nous
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signerons, dansquelques instants, un accord intergouvernementalqui offrira un cadre utile dans cetteperspective.
Nous avons aussi évoqué la situation en Europe et en Asie du Sud-Est. Grâce à la détermination de la France et de ses partenaires, la zone euro a retrouvé sa stabilité et lapriorité consiste aujourd'hui à renouer avec la croissance. L'ASEAN est,quant à elle, engagée dans la mise enplace d'une communauté économique en 2015, avec un accent sur la connectivité.
L'Union européenne a vocation à être aux côté de l'ASEAN dans la réalisation de cette ambition. Elle souhaite négocier avecplusieurspays d'Asie du Sud-Est, dont la Thaïlande, des accords de libre-échangequipermettront de donner une nouvelle dynamique à nos relations.
La France et la Thaïlande doiventyprendre toute leurpart. C'est la raisonpour laquelle il est essentielque le dialogue politiqueque nous avons noué, ces derniers mois, sepoursuive dans la durée. C'est bien là le souhait de mon gouvernement.
Je vous remercie./.
(Source : site Internet du Premier ministre)
(fin de l'article)
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