Dépénalisation du cannabis et sortie du nucléaire : les dernières folies du PS !
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Argumentaire sur les folles propositions du PS : la dépénalisation du cannabis et la sortie du nucléaire

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>ARGU FLASH<23 septembre 2011 DÉPÉNALISATION DU CANNABIS ET SORTIE DU NUCLÉAIRE : LES DERNIÈRES FOLIES DU PS ! Les candidats à la primaire socialiste n’ont pas centré leur débat sur la crise, l’emploi ou le pouvoir d’achat mais sur la dépénalisation du cannabis et la sortie du nucléaire, deux sujets que les Verts posent comme des préalables à toute alliance avec le PS.Démonstration est faite que, par calcul politicien, le PS préfère draguer les «écolos »plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes des Français.Pire, le PS est prêt à tirer un trait sur l’indépendance énergétique de la France, à fragiliser le pouvoir d’achat des Français - en renonçant au nucléaire-, à renforcer les trafics de drogue, à créer un vrai problème de santé publique –en dépénalisant le cannabis- pour s’attirer les bonnes grâces de Cécile Duflot ! 1/ Les socialistes sont prêts à sacrifier la santé et la sécurité publique en dépénalisant le cannabis. A. Dépénaliser le cannabis serait un grave renoncement moral de la part de l’Etat. On saitla gauche habituée depuis longtemps aux renoncements les plus graves: sur le chômage, François Mitterrand le 14 juillet 1993:« enmatière de lutte contre le chômage, on a tout essayé.» ; Lionel Jospin sur l’emploi: « Il ne faut pas tout attendre de l’Etat (…) Ce n'est pas par la loi, les textes, qu'on régule l'économie » (septembre 1999) ; sur la sécurité, on se souvient du déni de Lionel Jospinse refusait à parler d’autre qui chose « qu’un sentiment d’insécurité » ; sur la laïcité, Martine Aubry assume avoir fait « un détour par rapport à ses principes, ceux de la république»(Le Parisien, 17 septembre 2009) en réservant des créneaux horaires à des musulmanes et en fermant une piscine de sa ville de Lille pendant le ème ramadan ; Daniel Vaillant, maire du 18arrondissement de Paris, ministre de l’Intérieur de Jospin : «je n’ai jamais demandé l’interdiction des prières de rue, je m'étais fait à er septembre)l'idée que l’on pouvait les tolérer dans la rue le vendredi» (Métro 1 Et voilà la démission de la gauche sur le cannabis : Martine Aubry a encore retourné sa veste:après avoir renié sa promesse de la o retraite à 60 ans pour tous, après avoir renié son pacte de Marrakech avec DSK,elle se dit favorable à la « dépénalisation de l’usage du cannabis » elle s’y était pourtant opposée il y a 3 mois(« Je suis contre » TF1, 16 juin)!François Hollande,ses vieux réflexes de Premier secrétaire du PS ont ressurgi,il n’en o finit plus de faire la «synthèse »sur le cannabis: il se garde de prendre une position claire et suggère de s’en remettre à l’avis d’une «commission à l’échelle européenne » qui reste à créer(20 minutes, 6 juin 2011)…oJean-Michel Baylet veut tout simplement vendre le cannabis en pharmacie ! Le signal serait destructeur pour l’autorité morale de l’Etat.Quel citoyen peut respecter les lois d’un Etat qui dit « droguez-vous en tout sérénité, vous ne risquez rien » ?
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B. Dépénaliser le cannabis, c’est prendre un risque majeur pour la santé publique.Tordons le cou à l’angélisme soixante-huitard qui explique que le cannabis est une substance sympathique qui ne comporte aucun danger.Au contraire, le cannabis est une drogue qui crée une dépendance avec de multiples effets néfastes sur l’organisme :Sur les poumons:le cannabis est plus cancérigène que le tabac. Un joint contient 50 à 70% d’agents cancérigènes de plus qu’une cigarette.Sur le psychismele cannabis entraîne des troubles affectifs, de la mémoire et de : difficultés d’apprentissage. Le cannabis peut provoquer des crises de panique et révéler ou aggraver un état schizophrénique. Les effets du cannabis peuvent se poursuivre après la consommation. C’est ce que montre une expérience américaine menée sur 10 pilotes professionnels : s’entraînant sur un simulateur de vol, ils commettaient de lourdes erreurs de pilotage 24h après fumé un joint alors qu’ils se sentaient très bien. Les effets sont d’autant plus graves que le consommateur est jeune et rendent la consommation de cannabis dangereuse sur la route, en milieu scolaire ou professionnel. Sur le système hormonal, la consommation régulière de cannabis peut provoquer une stérilité temporaire. Sur le système immunitaire, la consommation de cannabis entraîne une diminution de la production d’anticorps. C. Dépénaliser le cannabis n’entrainerait pas la fin des trafics mais augmenterait l’insécurité. Il faut en finir avec cette idée folle qui consiste à croirequ’il faut supprimer toutes les peines car la peine créerait le délit…si c’était le feu rouge qui entraîne comme l’accident, et la sanction, la faute.Au contraire, si l’on supprime tous les feux rouges, les accidents augmenteront gravement. D’ailleurs, la moitié des jeunes de 17 ans qui ne consomment pas de cannabis déclarent ne pas le faire en raison de l'interdit qui pèse sur ce produit (Enquête ESCAPAD 2009). C’est la preuve que la pénalisation est efficace. Le raisonnement de la dépénalisation est sans fin.on légalise le cannabis, les anti- Si prohibionnistes défendront demain la dépénalisation des drogues dures. Aujourd’hui on parle du cannabis, et demain la cocaïne, le crack ou l’héroïne? Banaliser le cannabis, c’est repousser les barrières de l’interdit vers des drogues beaucoup plus dures. Il n’existe aucun lien entre dépénalisation et fin des trafics. Fumerdes cigarettes est légal mais elles restent néanmoins une source de financement majeure pour certaines organisations criminelles comme la Camorra napolitaine. Si demain le cannabis était en vente libre, les organisations mafieuses sauraient s’organiser pour garder un avantage comparatif en pratiquant la baisse des prix à outrance par exemple. La légalisation n’empêchera pas les marchés parallèles de continuer à fleurir : certains usagers voudront consommer plus que les quantités fixées, d’autres ne voudront pas être repérés comme des usagers de la drogue… En cas de légalisation,les mafias ne disparaîtront pas, mais le péril sanitaire, lui, augmentera: pour concurrencer le cannabis classique, à bas taux de THC, les trafiquants répliqueront en inondant le marché avec du cannabis plus chargé. C’est ce qu’il s’est passé aux Pays-Bas, où le marché parallèle a vu arriver du cannabis « skunk » ou nederwiet » bien plus proche des drogues dures que du cannabis classique. Tous les pays qui sont allés sur la voie de la dépénalisation font marche arrière: oLe Royaume-Uni a reclassé le cannabis parmi les drogues dangereuses ; Aux Pays-Bas, l’accès aux coffee-shops sera bientôt réservé aux résidents nationaux ; o L’Espagne a «repénalisé »le cannabis après avoir constaté une explosion de 774% o des overdoses et un effet d’entraînement vers les drogues dures.
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2/ Les socialistes sont prêts à ruiner la France pour sortir du nucléaire. A. Au PS, la course à celui qui sortira le plus vite du nucléaire est lancée… Martine Aubry veut « préparer la France à sortir du nucléaire », en « 20 ou 30 ans ». François Hollande a affirmé le 15 septembre vouloir faire passer la part de l’énergie nucléaire dans la production l’électricité de « 75% à 50% d’ici 2025 », quand il déclarait en mars dernier qu’ «un candidat socialiste ne peut prétendre sortir du nucléaire» et qu’ « abandonnerune industrieoù on est sans doute les meilleurs, ne seraitni économiquement sérieux, ni écologiquement protecteur, ni socialement rassurant » ! Ségolène Royal aurait-elle voulu se faire passer pour plus «réaliste »en demandant une sortie du nucléaire en « 40 ans » ?S’ils se battent sur le temps qu’il faudra pour sortir du nucléaire…aucun d’eux n’est capable de nous dire comment on va faire, ni combien cela va coûter.B. Sortir du nucléaire, c’est ruiner les Français et accentuer le réchauffement climatique. Le nucléaire contribue à la lutte contre le réchauffement climatique: grâce au nucléaire qui n’émet pas de CO2, la France n’émet que 1,6 tonne de carbone par habitant contre 2,7 tonnes en Allemagne et 2,27 tonnes dans l’Union Européenne. Le nucléaire, c’est l’élément clé de notre indépendance énergétique: il assure 75% de notre production d’électricité. Si les énergies renouvelables sont bien sûr une solution d’avenir, c’est un mensonge que de dire qu’elles pourront remplacer à elles seules l’ensemble de la production nucléaire.Pour remplacer les 59 réacteurs nucléaires français, il faudrait construire près de 100000 éoliennes en France, soit plus de 2,5 éoliennes par commune, 60 fois plus que le parc d’éoliennes existant aujourd’hui.allons-nous trouver la place pour toutes ces installations sans défigurer nos paysages et alors que le vent ne souffle ni partout ni tout le temps? La vérité, c’est qu’il faudra acheter du fioul et du charbon pour remplacer le nucléaire, ce qui polluera et coûtera plus cher quand la demande énergétique va croître de 30-40% dans le monde en 20 ans. Le nucléaire préserve le pouvoir d’achat des Français: nous avons une électricité 40% moins chère que la moyenne des autres pays européens. Le coût du kilowattheure produit par le nucléaire est 4 fois moins cher que celui produit par l’éolien et 14 fois moins cher que par le photovoltaïque. Seul Manuel Valls semble être réaliste sur ce point : «Cela induira très certainement uneaugmentation des prix.Et la sortie définitive du nucléaire ne se fera pas en dix ans.» (Le Monde, 1er juillet 2011). Le nucléaire est un élément central de notre compétitivité: il nous permet d’attirer sur notre sol des usines grâce à ce coût moins élevé de l’énergie. C’est aussi un moteur de croissance en France qui représente 410 000 emplois et 450 entreprises spécialisées. L’exemple de l’Allemagne, qui a décidé de sortir du nucléaire en 2011, nous engage à la prudence.Par rapport à 2010, ses importations d'électricité ont bondi de 25%, elle ne fait face à sa demande d’électricité que grâce à l’énergie nucléaire que la France lui vend. On estime que le coût de la sortie du nucléaire en Allemagne sera au moinsde 250 milliards €,alors que seuls 25% de son électricité dépendait du nucléaire. En France, où nous dépendons à 75% du nucléaire on peut estimer quela sortie du nucléaire coûterait au moins 3 fois plus cher qu’en Allemagne soit 750 milliards, près de la moitié de notre dette cumulée depuis 30 ans!Qui peut croire que la France endettée à de plus de 1600 milliards € aurait les moyens de sortir du nucléaire sans exploser financièrement ? Dépénalisation du cannabis, sortie du nucléaire: les Français ne méritent pas d’être sacrifiés par le PS sur l’autel de leur alliance avec les Verts !
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