G20 agricole : une avancée pour l agriculture,  une victoire pour la France
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G20 agricole : une avancée pour l'agriculture, une victoire pour la France

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Argumentaire sur le G20 agricole

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>ARGU FLASH<er  1juillet 2011 G20 AGRICOLE : une avancée pour l’agriculture, une victoire pour la FrancePlusd’1 milliard de personnes souffrent de sous-alimentation et près de 40 000 personnes meurent de faim tous les jours. C’est quasiment comme si une ville de la taille de Chartes ou Alès, mourrait chaque jour de faim. Et pourtant, les surplus agricoles ne manquent pas forcément. Face à ces situations d’urgence, à ces déséquilibres, l’agriculture doit se réguler, se moderniser. C’est pour cela queNicolas Sarkozy a souhaité placer pour la première fois l’agriculture au cœur des enjeux de la présidence française du G20. Les22 et 23 juin, les ministres de l’agriculture des 20 pays les plus riches du monde se sont ainsi réunis à Paris pour signer un accord historique pour l’agriculture mondiale. I. LeG20 se devait de relever le défi de l’avenir de l’agriculture mondiale. Les pays du G20 représentent65% des terres agricoles, 77% de la production mondiale de céréales et 80% du commerce agricole mondial. Ils ont donc un rôle clé à assumer pour lutter contre la faim et assurer la sécurité alimentaire. Le G20 agricole devait relever 4 défis : démographique :la production agricole ne croît que de 1,5% par an quand, en 2050, la planète comptera 9 milliards d’individus. Or, pour nourrir cette population, il fautune hausse globale de 70% de la production agricole et même de presque 100% dans les pays en développement! La planète doit donc produire plus et le G20 doit réinvestir dans l’agriculture en y associant les pays les plus pauvres. économique : lesfonds d’investissement spéculent sur les matières alimentaires. Cela fait flamber les cours des produits alimentaires : riz, blé, maïs…Le cours mondial du riz a presque triplé entre janvier et mai 2008et celui du soja a été multiplié par 17 entre juillet 2007 et avril 2008 !si certains spéculateurs en tirent de gros profits, ce sont Or, les paysans et les consommateurs qui sont les premières victimes de la hausse des prix. La loi du marché, avec ses aléas et ses spéculations, ne peut pas régir seule un secteur aussi vital que celui de l’alimentation sans générer, au gré des saisons, des pénuries intolérables et des surplus gâchés.Il y a une spécificité des fruits de la terre : on ne peut « laisser faire et laisser aller » en matière agricole comme on le fait pour des biens industriels,voitures ou télévisions.politique :la hausse des prix alimentaires des derniers mois a fait basculer 44 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté entraînant les émeutes de la faim en Tunisie, en Algérie, au Sénégal, au Cameroun, en Egypte et à Haïti. L’urgence est à la régulation de l’agriculture pour éviter que ces émeutes de la faim ne dégénèrent en conflits ou déstabilisent des régions entières. diplomatique :avant le G20 agricole, chaque pays travaillait dans son coin, aucun n’avait de vision globale.intérêts divergents de pays comme le Brésil, la Chine ou Les l’Inde ont rendu les négociations compliquées. En organisant le G20 agricole, la France a eu le courage de prendre la position du « tout ou rien » : plutôt assumer un échec qu’un accord de façade !Union pour un Mouvement Populaire – 55 rue La Boétie -75 008 PARIS www.u-m-p.org1
II.La France a obtenu un accord historique sur l’agriculture et la volatilité des prix alimentairesL'accord obtenu par la présidence française, sous la coordination de Bruno Le Maire, est historiquepuisque les ministres de l'agriculture du G20 se sont entendus pour remettre un «plan d'action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l'agriculture» lors du sommet du G20 de novembre.Dans l'accord signé,les pays du G20 reconnaissent: que l'augmentation de la production et de la productivité agricole sont indispensablespour répondre à la demande croissante de la planète,tout en promouvant une utilisation durable des ressourcesnaturelles.que la seule la régulation des marchés agricoles peutréduire les effets de la volatilité des prix pour les plus vulnérables. Un accord a été trouvé sur les objectifs, les principes, les modalités etle calendrier d'une « boîte à outils de gestion des risques agricoles et de sécuritéalimentaire » permettant de luttercontre les abus.queles Ministres des finances et les Gouverneurs de Banques centrales du G20 doivent prendre les décisions pour mieux réguler et superviser les marchés financiers. que la transparence et l'information des marchés sont nécessairespour aider à traiter la volatilité des prix alimentaires.Les pays du G20 ont décidé de lancer le« Système d'Information sur les marchés agricoles» (AMIS),pour encourager les principauxacteurs des marchés agroalimentaires à partager leurs données. AMIS comprendra les20 pays du G20 et invitera les autres grands pays agricoles à y participer.qu’une gouvernance mondiale forte est incontournablepour atteindre la sécurité alimentaire mondiale. Le G20 a décidéla création d'un «Forum de réaction rapide», destiné à promouvoir la cohérence et la coordination politique en temps de crise. Ce forum sera une sorte de« Conseil de sécurité » de l'alimentation. III. Cesnégociations menées parla France sont dans la droite ligne droite de la politique du gouvernement qui a mis l’agriculture au cœur de ses priorités Au-delà des mesures d’urgence prises en 2008 et en 2009 (650 millions € d’aides et 1,8 milliard € de prêts à taux bonifiés),la majorité a : fait adopterla loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche le 13 juillet 2010afin de répondre à un double défi: affronter la crise qui a conduit à une forte baisse des revenus agricoles et anticiper les évolutions que connaîtront les politiques européennes. Cette loi prévoit la signature de contrats entre agriculteurs et acheteurs pour sécuriser les revenus des agriculteurs ; renforce l’observatoire des prix et des marges et l’élargit à l’ensemble des produits de l’agriculture afin de rééquilibrer la rémunération entre agriculteurs, industriels, distributeurs ; consolide le rôle des interprofessions agricoles. défendu la PAC et son budget.promu l’idée d’une régulation internationale.Nicolas Sarkozy a souhaité porter ce message important auprès du G20 en plaçant la régulation des matières premières, dont les produits agricoles, parmi les priorités de la présidence française. C’était déjà un pari réussi au niveau européen où Bruno le Maire a obtenu un accord de principe pour une nouvelle régulation.La Commission européenne est intervenue sur le marché européen du lait avec près de 300 millions d’euros de soutien pour les producteurs de lait ! renforcé les moyens budgétaires. L’effort de l’Etat en faveur de l’agriculture est passéde 5 Mds d’euros en 2007, à 5,3 Mds d’euros en 2011, dans un contexte de crise et de réduction des déficits publics !Union pour un Mouvement Populaire – 55 rue La Boétie -75 008 PARIS www.u-m-p.org2
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