La place des femmes dans la société : un rendez-vous avec la modernité
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Argumentaire sur les propositions de l'UMP sur la place des femmes dans la société

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>ARGU FLASH< 24juin 2011La place des femmes dans la société : un rendez-vous avec la modernitéOn mesure la modernité d’une société à la place et à la considération qu’elle accorde aux femmes.Malgré des progrès, l’égalité hommes/femmes au travail, à la maison, à l’école, dans les médias, au Parlement, est encore largement à construire ! L’engagementde l’UMP pour les femmes est guidépar une volonté de justice sociale et par une volonté de sortir des stéréotypessur les rôles des hommes et des femmes. C’est dans ce but que l’UMP a organisé une convention consacrée à la place des femmes dans la société le 21 juin. I. Desréels efforts en matière d’égalité homme-femme restent à fournir 1) Dansle monde professionnel : On parle d’égalité professionnelle et salariale depuis un demi-siècle ! Le Traité de Rome mentionnait déjà en 1957 une disposition pour lutter contre les différences salariales entre les hommes et les femmes. En réalité,la France est classée au 127è rang sur 134 pays en matière d’égalité salariale,le Kenya ou le Kazakhstan, d’après le derrière rapport du Forum économique mondial de Davis en 2010 ! Les femmes sont trop souvent considérées comme des mères de familles (en action ou en puissance) avant d’être vues comme des professionnelles. Cela pèse sur leur carrière. A poste égal, les écarts de salaire sont encore de 19% pour l’ensemble des salariés et de 24% pour les cadres.De ce fait, la retraite d’une femme est souvent bien inférieure à celle d’un homme. Arrivées à un certain niveau, les femmes ne progressent plus et se heurtent au « plafond de verre », c’est-à-dire que leur accès aux postes à responsabilité est limité. Elles n’occupent que 7% des sièges des Comités Exécutifs ou de direction des entreprises du CAC 40. Moins de 20% des PME sont dirigées par des femmes ! 2) Dans la sphère politique : La France occupe la46è place sur 134 en matière d’égalité homme-femme dans la sphère politique.L’Assemblée Nationale ne compte que 18,5% de femmes, le Sénat 22,7%. En revanche, 1/3 des ministres sont des femmes.3) Dans la société : Beaucoup trop de stéréotypes perdurent.Ces clichés contribuent à figer la place des hommes et des femmes dans la société. II.Depuis 2007, l’égalité homme-femme a été une de nos priorités majeures.Nous avons œuvré : 1) Pourl’égalité professionnelle : Il fallait briser le plafond de verre qui freine les femmes dans leur carrière ! C’était le but dela loi sur la parité dans les Conseils d’administration (CA)portée par Marie-Jo Zimmermann et Jean-François Copé. Elle a créé un véritable électrochoc et donné un
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signal fort aux entreprises cotées. Et les résultats sont déjà là :la part de femmes dans les CA des entreprises du CAC 40 est passé de 10,5% en 2009 à 16,5% en 2010. Le chiffre symbolique de 100 administratrices au sein du CAC 40 a été atteint. Les entreprises de plus de 50 salariés non couvertes par un accord sur l’égalité professionnelle risquent désormais une pénalité financière. Votée dans la loi sur la réforme des retraites, cette disposition était nécessaire puisqu’en 2008, seulement 7,5% des entreprises avaient signé un accord sur l’égalité ! 2) Pour la parité politique : La parité dans la sphère professionnelle et sociale est désormais un principe constitutionnel, depuis la loi du 23 juillet 2008. La réforme territoriale a étendu aux communes de moins de 3500 habitants le scrutin de liste à 2 tours qui permet uneparité stricte des conseillers municipaux. 3) Pour la lutte contre les violences faites aux femmes : La loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites aux femmes met en place l’ordonnance de protection qui permet au juge d’appliquer des mesures d’urgence : éviction du conjoint violent, relogement hors de portée du conjoint en cas de départ du domicile conjugal.La loi a aussi créé deux nouveaux délits : délit de harcèlement au sein du couple et délit de « contrainte au mariage » pour les mariages forcés.III. Malgréles avancées considérables de la majorité, la route est encore longue pour faire avancer l’égalité homme-femme. C’est pourquoi nous proposons : 1) Dansla sphère politique : L’application de la parité, dans les circonscriptionsdans lesquelles le sortant ne se représente pas et dans celles qui ne sont pas actuellement détenues par l’UMPL’instauration d’unticket mixte systématique(titulaire et suppléant de sexes différents) Si ces règles en faveur de la parité ne sont pas respectées,l’UMP ne participera pas au financement de la campagne du candidat. 2) Pourl’accès aux responsabilités : L’Etat doit s’engager à ce qu’en 5 ans, dans l’ensemble des corps (préfectoral…),40% des nominations aux postes de direction soient attribuées à des femmes. 3) Pourla lutte contre la précarité et la violence conjugale dont les femmes sont le plus souvent victimes: Les femmes doivent bénéficier d’unaccompagnement personnalisé privilégié(via Pôle Emploi…) : accès prioritaire à la formation pour acquérir des compétences ou changer de métier, identification des annonces qui correspondent à leurs besoins et contraintes (notamment quand elles sont à la tête d’une famille monoparentale). Un rapport annuel devrait être publié pour montrer les résultats de cette démarche. Une victime de violences conjugales qui risque sa vie et celle de ses enfants doit pouvoir quitter rapidement un logement où elle est en danger.Se reloger dans un contexte de pénurie de logements sociaux, c’est une pression supplémentaire pour les victimes. D’autant plus qu’il est souvent difficile de payer seul un loyer. Il s’agirait donc degarantir à la victime le droit au logement,éventuellement à la garde des enfants et un meilleur accès aux prestations sociales, notamment en cas de départ vers une autre commune. Union pour un Mouvement Populaire – 55 rue La Boétie -75 008 PARIS www.lemouvementpopulaire.fr 2
4) Surla conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle : La problématiquede la conciliation de la vie familiale et de la vie professionnelle n’est pas l’apanage des femmes ! Si des réorganisations doivent avoir lieu dans les entreprises, cela doit être au bénéfice de tous les salariés:mères et pères sont concernés. C’est pourquoi, il faut : Donner la possibilité defractionner le congé parental pendant les 15 premières o années de l’enfant ce qui permettrait de donner une plus grande disponibilité aux parents, à des moments clés de la vie de l’enfant et non pas uniquement à son plus jeune âge, tout en évitant l’exclusion durable des femmes hors du marché du travail. Créer uncompte épargne temps familialqui s’appliquerait tout au long de la vie. Il o serait ouvert à tous les salariés, sur la base d’un cofinancement employeurs/salariés. Il permettrait de couvrir des absences liées à des impératifs familiaux (crise grave d’un adolescent par exemple). Instaurer undroit spécifique à la formation pendant le congé parentalde afin o faciliter le retour des femmes à l’emploi après une absence liée à la naissance d’un enfant. Mettre en place des entretiens obligatoires avant et après l’interruption de travail o pour cause de maternité.
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