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La presse francophone en Afrique de l’Ouest : la difficile quête d’une identité FrançoisYAOVIMembre du Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP) Publié dans Débats. Courrier d’Afrique de l’Ouest, n°15, mai 2004,p. 15-18A V E R T I S S E M E N T Cet article publié sur le siteafricanalyses,http://africanalyses.cerap-inades.org/africanalyses,portail d’analyses et de réflexion sur l’Afrique de l’Ouest, est la propriété exclusive du Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP)www.cerap-inades.org. Il peut être reproduit ou consulté sur support papier ou numérique uniquement pour les usages personnel, scientifique ou pédagogique excluant toutes fins commerciales. En cas de reproduction, mentionner l’éditeur, le nom de la revue, l’auteur et la référence de l’article. Toute autre reproduction est interdite sauf accord préalable du CERAP. Trois fonctions essentielles sont reconnues à la presse, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle. Ces fonctions sont rassemblées sous le triptyque : informer, former, divertir. Apparus en Afrique au moment de la colonisation, les médias ont connu à partir de 1990 un essor et une réorientation dans le traitement de l’information au point que beaucoup d’Africains ne savent plus exactement quel est le rôle de la presse dans leur société. La vérité est que la presse en Afrique de l’Ouest a connu beaucoup de changements et continue de chercher sa voie. I. Une presse dite de développement Les premiers organes de presse et les premières structures de communication créés par le colonisateur servaient d’une part à resserrer les liens entre les membres de la communauté blanche à travers la diffusion de nouvelles et de variétés musicales venant de la Métropole, et d’autre part à diffuser des informations d’ordre économique car la mise en valeur des colonies avait déjà commencé. Les tentatives « indigènes » de création de journaux ont souvent été sévèrement réprimées et ceux d’entre eux qui étaient autorisés subissaient la loi de la censure. Malgré cette rigueur, une presse de combat et d’émancipation a existé, et des Européens y ont même travaillé. Après l’indépendance, les premiers journalistes africains, formés en Occident, se sont vu assigner comme mission principale de contribuer au développement de leur pays. Ils devaient sauvegarder à tout prix la paix et l’unité nationale afin de dynamiser la croissance économique. Les radios et les télévisions nationales se sont donc lancées dans la production et la diffusion d’émissions destinées au monde paysan. En Côte d’Ivoire, la radio diffusait «La Coupe nationale du progrès», une émission radiophonique journalière qui rendait compte des expériences nationales réussies dans le domaine agropastoral, tandis que la télévision proposait tous les mercredis « Télé pour tous », centré sur le développement socio-éducatif. Au plan de l’information, tout ce qui était publié par les journaux ou dit à la radio nationale ou à la télévision émanait des autorités gouvernementales. Le journaliste n’avait pas d’avis critique ou
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Publié dans Débats. Courrier d’Afrique de l’Ouest,n° 15, mai 2004, p. 15-18
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