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Langue Français

Extrait

Source Asia Times online 15 janvier 2008
auteur « SPENGLER »(pseudonyme)
Le coran a-t-il varié ?
Dans ce cas, quand est-il de son caractère rélvélé ?
Il y a longtemps que l’on sait que des copies différentes du Coran existent, y compris
certaines qui ont été découvertes en 1972, dans une tombe de parchemins à Sanaa au
Yémen. Ce fut le sujet d’un article en couverture de l’Atlantic Monthly en janvier 1999.
Avant que les autorités yéménites ne ferment la porte aux spécialistes occidentaux, deux
universitaires allemands, Gerhard R Puin et H C Graf von Bothmer, ont fait 35.000 co-
pies sur microfilms, qui reposent à l’Université de la Sarre. Un grand nombre d’érudits
pensent que l’archive allemande, qui inclut les photocopies de manuscrits remontants
aussi loin qu’à 700 après JC, apportera plus de preuves de la variation du Coran.
L’histoire de cette archive se lit comme une version islamique du Da Vinci Code. On
ne sait pas trop pourquoi son existence a été occultée pendant 60 ans, ni pourquoi elle
fait surface aujourd’hui, ou quand les spécialistes auront un accès libre à ce document.
Le compte-rendu d’Higgins commence ainsi :
Dans la nuit du 24 avril 1944, des bombardiers de la Royal Air Force ont pilonné un
ancien collège jésuite qui abritait l’Académie des Sciences Bavaroise. Le bâtiment datant
du 16ème siècle s’effondra dans cet enfer. Parmi les trésors perdus, s’est lamenté plus
tard Anton Spitaler, un spécialiste du monde arabe de cette académie, se trouvait une
archive photographique unique d’anciens manuscrits du Coran.
Les 450 pellicules avaient été assemblées avant la guerre pour une aventure auda-
cieuse : une étude de l’évolution du Coran, des textes que les Musulmans considèrent
comme la transcription mot à mot de la parole de Dieu. Leur destruction au cours de la
guerre rendit ce projet "absolument impossible", écrivait M. Spitaler dans les années 70.
M. Spitaler mentait. Les photos avaient survécu et il les gardait cachées depuis tout
ce temps. La vérité ne fait que sortir maintenant au compte-gouttes pour les érudits – et
un programme de recherche sur le Coran, enterré pendant plus de 60 ans, est sorti de
la tombe. On ne sait pas pourquoi Spitaler a caché cette archive, mais les critiques co-
raniques, qui mettent en doute la version musulmane reçue, ont une idée sur ses moti-
vations. Voici ce qu’Higgins rapporte :
"Toute la période après 1945 a été empoisonnée par les Nazis", dit Günter Lüling, un
érudit qui a été expulsé de son université dans les années 70 après avoir avancé des
théories hétérodoxes à propos des origines du Coran. Sa thèse de doctorat argumentait
que le Coran avait été pompé en partie dans des cantiques chrétiens. Blackboulé par
Spitaler, Lüling perdit son emploi de professeur et se lança dans une bataille judiciaire
vaine de six ans pour être réintégré. Me quereller avec le Coran, dit-il, "a ruiné ma vie".
Il a écrit des livres et des articles chez lui, financés par sa femme, qui prit un travail
dans une pharmacie. Invité par un journal français à écrire un article sur les Orientalistes
allemands, Lüling se rendit à Berlin pour examiner les archives de guerre. Les Orienta-
listes allemands de premier plan après la guerre, dit-il, "avaient tous été liés aux Nazis".
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