Partie II Chapitre 3 : Les nouveaux débats du 18ème siècle et l ...
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Partie II Chapitre 3 : Les nouveaux débats du 18ème siècle et l ...

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 Partie II Chapitre 3 : Les nouveaux débats du 18ème siècle et l’affirmation progressive du libéralisme: Le luxe, l’harmonisation des intérêts et le doux commerce   A cette même époque, un nouvel esprit de commerce va s’opposer à l’esprit de conquête des mercantilistes. Cet esprit pacifiée du commerce part de l’analogie entre commerce conversationnel et commerce marchand. La conversation pacifierait les relations sociales. Par extension, le commerce devrait également y parvenir : il devrait permettre de créer des liens et d’empécher la guerre. Cette valorisation touche d’abord le commerce intérieur pour s’étendre au commerce international. L’esprit nouveau du commerce est également fondé sur la justification de l’intérêt individuel, sur la valorisation de la poursuite des richesses et plus généralement du luxe.  I.  La justification de la poursuite de l’intérêt individuel et des richesses individuelles :  1.  La querelle du luxe : un exemple : l’opposition entre Rousseau (1712-1778) et Voltaire (1694-1778)  Querelle du Luxe marque le XVIII : est-il lié aux vices, à la dépravation ? Ou est-il le propre de l’homme, bénéfique à la société ?  a.  Le problème du luxe :  Le problème du luxe : il est lié à l’artifice. Il devrait donc être condamné moralement car il flatte l’amour de soi les intérêts égoïstes. Cette dimension nous la retrouvons chez Rousseau. Valorisation du bon sauvage et condamnation des arts et du luxe qui amolliraient les caractères de l’homme et le pervertirait. Voir Essai sur l’origine de l’inégalité parmi les  hommes ou le Discours sur les sciences et les arts, 1750 dont voici un extrait :    
 
Socrate avait commencé dans Athènes; le vieux Caton continua dans Rome de se déchaîner contre ces Grecs artificieux et subtils qui séduisaient la vertu et amollissaient le courage de ses concitoyens. Mais les sciences, les arts et la dialectique prévalurent encore : Rome se remplit de philosophes et d'orateurs; on négligea la discipline militaire, on méprisa l'agriculture, on embrassa des sectes et l'on oublia la patrie. Aux noms sacrés de liberté, de désintéressement, d'obéissance aux lois, succédèrent les noms d'Epicure, de Zénon, d'Arcésilas. "Depuis que les savants ont commencé à paraître parmi nous, disaient leurs propres philosophes, les gens de bien se sont
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