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06 Avril 2010 Policier tué : la direction de la police rejette les accusations de l'ETA Le parisien La direction générale de la police nationale (DGPN) a rejeté dimanche les accusations de l'organisation séparatiste basque ETA contre la police française, les considérant comme une revendication de facto du meurtre d'un policier français. Un peu plus de quinze jours après la fusillade entre des policiers et un commando de l'ETA à la suite d'un braquage à Dammarieles-Lys (Seine-et-Marne), qui a coûté la vie à un fonctionnaire de police, l'organisation séparatiste basque s'est en effet exprimée. Dans un communiqué, publié dimanche dans le quotidien basque Gara, l'ETA assure que la fusillade a eu lieu «contre sa volonté» et accuse la police française d'être à l'origine de l'échange de tirs. Elle affirme qu'après avoir «neutralisé» et «séquestré» ce soir-là, quatre militants de l'ETA, la police française «a tiré deux fois en direction d'un militant au sol et sans arme». Après avoir entendu les coups de feu, trois autres membres de l'ETA se sont approchés et ont ordonné aux policiers français de «jeter leurs armes et de s'en aller», explique le texte, selon lequel deux policiers ont commencé à se retirer pendant que d'autres ont pointé leurs armes et commencé à tirer... C'est ainsi qu'ont débuté les tirs», assure le texte, qui affirme que les «militants d'ETA ont tiré neuf coups de feu, les policiers français, beaucoup plus».

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Extrait

06 Avril 2010
Policier tué : la direction de la police rejette
les accusations de l'ETA
Le parisien
La direction générale de la police nationale (DGPN) a rejeté
dimanche les accusations de l'organisation séparatiste basque
ETA contre la police française, les considérant comme une
revendication de facto du meurtre d'un policier français.
Un peu plus de quinze jours après la fusillade entre des policiers
et un commando de l'ETA à la suite d'un braquage à
Dammarieles-Lys (Seine-et-Marne), qui a coûté la vie à un fonctionnaire de
police, l'organisation séparatiste basque s'est en effet exprimée.
Dans un communiqué, publié dimanche dans le quotidien basque Gara, l'ETA assure que la
fusillade a eu lieu «contre sa volonté» et accuse la police française d'être à l'origine de l'échange
de tirs.
Elle affirme qu'après avoir «neutralisé» et «séquestré» ce soir-là, quatre militants de l'ETA, la
police française «a tiré deux fois en direction d'un militant au sol et sans arme». Après avoir
entendu les coups de feu, trois autres membres de l'ETA se sont approchés et ont ordonné aux
policiers français de «jeter leurs armes et de s'en aller», explique le texte, selon lequel deux
policiers ont commencé à se retirer pendant que d'autres ont pointé leurs armes et commencé à
tirer... C'est ainsi qu'ont débuté les tirs», assure le texte, qui affirme que les «militants d'ETA ont
tiré neuf coups de feu, les policiers français, beaucoup plus».
Nicolas Sarkozy a promis d'éradiquer les bases de l'ETA
Selon les éléments établi depuis par l'enquête, le 16 mars dernier, vers 19 heures, un commando
de six personnes, dont une femme, avait dérobé, sous la menace de leurs armes, six véhicules
dans un dépôt-vente de voitures d'occasions. Une voiture de patrouille du commissariat de
Dammarie, ignorant le braquage, avait alors décidé de rattraper un des véhicules, qui s'était
engouffré en trombe dans un chemin rural, pour le contrôler. A l'arrivée d'une deuxième voiture du
commando, une fusillade éclate. Bien qu'équipé d'un gilet pare-balles, le brigadier-chef Nérin
(depuis promu au rang de commandant à titre posthume) s'écroule.
Ses collègues avaient réussi à interpeller un suspect, un militant basque de 27 ans, qui a affirmé
appartenir à l'ETA. Les autres malfaiteurs sont toujpours en fuite.
Madrid et Paris avaient rapidement rendu l'ETA responsable de la mort du policier, premier
membre des forces de l'ordre françaises à être tué par l'organisation séparatiste basque. Ce
décès avait suscité une vive émotion dans les milieux policiers français.
Lors des obsèques du policier français, en présence du chef du gouvernement espagnol Jose Luis
Zapatero, le président français Nicolas Sarkozy avait promis d'«éradiquer une à une toutes les
bases» de l'ETA en France.

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