Questions/Réponses sur la sortie de l euro
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Toutes les questionsque vous vous êtes toujours posésur la sortie de l’euroet pour lesquellesvous n’avez jamais eu de réponse...DeeboutboutLaRépubliqueépubliqueUne certaine idée de la FranceAujourd’hui après les épisodes grecs et irlandais, la sortie de l’euro n’estplus une chimère. Ce qui était inenvisageable hier est devenu inévitable. Ilest donc temps de se préparer à sortir de l’euro car la dislocation de lamonnaie unique pourrait arriver encore plus tôt que nous l’avions prévue. Debout la République, à l’avant-garde sur ce thème, s’estposé depuis longtemps les questions que les médias, les dirigeantspolitiques et le grand public se posent aujourd’hui. Si nous avons ététant critiques à l’égard de cette monnaie, c’est que nous savonsqu’une autre issue est possible.Parce que la politique pour nous ce n’est plus subir les événementsmais les prévoir et s’y préparer, nous répondons aux questions légitimesque vous vous posez sur l’après euro.Y a-t-il des précédents de retour à des monnaies nationales ?il y a de nombreux exemples. Ironie de l’histoire, à l’époque où les pays de l’Union européenne ratifiaientle traité de Maastricht, la Tchécoslovaquie prenait le sens inverse. En 1993 les deux Etats tchèques etslovaques, issus de sa scission, ont choisi d’introduire des monnaies nationales distinctes pour adapterOUI leurs politiques monétaires aux réalités économiques différentes des deux pays.

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Publié le 23 janvier 2012
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Langue Français
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Toutes les questions que vous vous êtes toujours posé sur la sortie de l’euro et pour lesquelles vous n’avez jamais eu de réponse ...
Une certaine idée de la France
Aujourd’hui après les épisodes grecs et irlandais, la sortie de l’euro n’est plus une chimère. Ce qui était inenvisageable hier est devenu inévitable. Il est donc temps de se préparer à sortir de l’euro car la dislocation de la monnaie unique pourrait arriver encore plus tôt que nous l’avions prévue.Debout la République, à l’avant-garde sur ce thème, s’est posé depuis longtemps les questions que les médias, les dirigeants politiques et le grand public se posent aujourd’hui. Si nous avons été tant critiques à l’égard de cette monnaie, c’est que nous savons qu’une autre issue est possible. Parce que la politique pour nous ce n’est plus subir les événements mais les prévoir et s’y préparer, nous répondons aux questions légitimes que vous vous posez sur l’après euro.
Y a-t-il des précédents de retour à des monnaies nationales ? il y a de nombreux exemples. Ironie de l’histoire, à l’époque où les pays de l’Union européenne ratifiaient le traité de Maastricht, la Tchécoslovaquie prenait le sens inverse. En 1993 les deux Etats tchèques et couOronne sloUvaqueIs’est dépréciée par rapport à la couronne tchèque, reflétant ainsi les écarts de compétitivité entre les deux slovaques, issus de sa scission, ont choisi d’introduire des monnaies nationales distinctes pour adapter leurs politiques monétaires aux réalités économiques différentes des deux pays. C’est ainsi que la pays. Cet exemple récent montre qu’il est parfaitementpossible de revenir à des monnaies nationales après avoir partagé une même monnaiependant plusieurs années (75 ans dans le cas tchécoslovaque).
Peut-on juridiquement sortir de l’euro ? même si cette possibilité n’est pas prévue par les traités européens. Cependant, le droit international et OUI la Convention de Vienne prévoient que tout pays peut dénoncer un traité ou une partie d’un traité. Juridiquement la France peut donc faire le choix de quitter la zone euro.
Si on sort de l’euro, sort-on de l’Union Européenne ? NON les exemples britanniques, suédois ou danois montrent qu’on peut faire partie de l’Union Européenne tout en conservant une monnaie nationale.
La France peut-elle sortir seule ? mais si la France sort de l’euro, il est probable que la monnaie unique ne pourra pas y survivre. La sor-tie de la France servira d’exemple à d’autres pays comme l’Espagne ou l’Italie. C’est pour cela qu’il OUI faudra au préalable prévenir nos partenaires de manière à pouvoir organiser une sortie conjointe et coordonnée.
Est-ce la fin de toute politique monétaire européenne ? car l’euro pourra être conservé comme monnaie commune européenne. Cette alternative nous permettra de conserver les avantages de l’euro comme : Un nNouveau SOystème MNonétaire Européen pourrait alors être mis en place, de manière à coordonner les politiques monétaires • Unité de compte commune -> simplification pour la gestion des entreprises européennes • Monnaie de réserve -> concurrent du dollar des Etats membres. Nous proposons de revenir àun système de change fixe mais ajustable à intervalles réguliersen fonction des données économiques et de la balance commerciale des pays membres. En somme nous proposons degarder les avantages d’une monnaie commune tout en se débarrassant des inconvénients d’une monnaie unique.
Faut-il alors une Banque Centrale Européenne ? dans le cas où l’euro ne serait plus utilisé par les pays européens comme monnaie nationale, il n’y auraitpas besoin d’une Banque Centrale Européenne. L’euro comme monnaie NONoutre, il n’y aurait pas de billets ou de pièces européennes. commune serait seulement une unité de compte composée de fractions des différentes monnaies nationales (selon une clé de répartition à déterminer, comme le PIB par exemple). En
Comment seront décidées les dévaluations ? Nous souhaitons à la fois assurer la pleine souveraineté des Etats compo-CONCERTATION sant le Système Monétaire Européen (SME) tout en encourageant la etCependant rien n’empêche de mettre en place des procédures pour concertation. Chaque Etat membre doit retrouver sa liberté monétaire. SOUVERAINETÉgarantir un minimum de concertation. Un pays membre du SME pourrait ainsi s’engager à consulter ses partenairesavant toute modification de parité monétaire. Deux types de procédures s’appliqueraient : une procédure accéléréed’une à deux semaines par exemple pour les pays satisfaisants certains critères (dés équilibre des échanges commerciaux et décalage par rapport aux parités de pouvoir d’achat) ; une procédure plus longuesi le pays ne satisfait pas à ces critères. Cependant in fine chaque pays sera libre de conduire une politique monétaire indépendante.
Y aura-t-il une dévaluation du franc ? Tout d’abord, le franc baisserait sans doute par rapport au mark (le coût du travail en France a progressé de 5% quand il a baissé de 10% en Allemagne depuis 1999). On peut donc OUI estimer que notre monnaie devrait baisser de 10 à 15% par rapport au mark. En revanche, la lire Italienne, la peseta Espagnole, l’escudo Portugais et le drachme Grec bais-etle franc se retrouverait sans doute à un point d’équilibre et resterait autour seraient sans doute plus que le franc (le coût du travail y a progressé de 14%). Du coup, au final, NON de la parité avec l’euro. En revanche, le mark passerait sans doute à 1,1 euros ou plus alors que la lire et la peseta tomberait à 0,9 euro ou moins.
Le retour aux dévaluations ne risque-t-il pas de menacer la croissance ? quand il y avait des dévaluations en Europe, la croissance était plus forte. Dans les AU2,6% et celui de l’Allemagne de 2%. Dans les années 2000, sans possibilité années 1980, le PIB de la France augmentait de 2,3% par an, celui de l’Italie de d’ajustement, la croissance de la France n’a été que de 1,5%, celle de l’Italie de CONTRAIRE 0,5% et celle de l’Allemagne de 0,8%. En fait, la possibilité dedévaluer évite les politiques de désinflation com-pétitive. Un pays dont les salaires progressent un peu plus vite que le voisin peut compter sur une dévaluation pour retrouver de la compétitivité.La dévaluation autorise la progression des salaires. Au contraire, dans un système de change fixe comme l’euro, toute progression de salaires supérieure aux voisins est une détérioration de la compétitivité par rapport aux autres pays européens, ce qui fait quel’euro pousse les salaires à la baissepour gagner en compétitivité. Cette situation explique les excédents réalisés par l’Allemagne sur ses voisins depuis 10 ans.
Mais les dévaluations ne riment-elles pas avec plan d’austérité ? si elles s’accompagnent d’une gestion sérieuse des fina De plus une parité monétaire plus adaptée aux la saNnté finaOncière dNes Etats. En outre, une sortie de l’euro et l’abrogation de la économiques permettra de retrouver de la croissan cette augmentation de la croissance amélior de 1973 rendraient de nouveau possiblela monétisation par la Banque Central nationalece qui réduirait le service de la dette et donc notre dépendance aux marché financiers. Enfin les dévaluations contribuent aussi à améliorer la balance commerciale (hausse des exportations et baisse des importations).
Ne risque-t-on pas une fuite des capitaux ? NEGLIGEABLE Mais il faudra quand même mettre en place un contrôle des changes pour éviter la spéculation. Malgré tout, ce risque est limité pour la France car nous sommes le pays avec le taux d’épargne le plus élevé d’Europe, ce qui limite le besoin en capitaux étrangers pour finan-cer notre économie. En outre, notre position de seconde économie du continent nous garan-tit une attractivité importante.
Ne risque-t-on pas d’augmenter la dette ? car si le franc se déprécie par rapport au mark ou au florin, il est probable que la dépréciation de la peseta, de la lire, du drachme ou de l’escudo sera plus forte. Du coup,le franc devrait NON rester autour de la parité avec l’euro, le mark et le florin s’appréciant et les monnaies du Sud se dépréciant.
Comment financer la dette publique ?
PAR LA MONÉTISATION DE LA DETTE comme le font la Fed aux Etats-Unis ou les banques centrales de Grande-Bretagne et du Japon. En outre, il faut noter que la France dispose d’un très fort taux d’épargne. Ainsi, avec le contrôle des changes,l’Etat pourrait compter sur l’épargne nationale pour financer sa dette publique.
La monétisation risque-t-elle de créer de l’inflation ? car la masse monétaire est aujourd’hui en baisse. Au contraire les pressions déflationnistes actuelles pourront être justement équilibrées par de la création monétaire. NON
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