mauritanie LarepubLique ebranLee Nseditâbsessiuqhleitabtsantecnorte’lvanac-semblentlutterl,ruojt-ipacadudeLe.rtseedseadeiasrmauraleiennitanàe.aliaplbisruobedagtohckauoilmntcetuiHt. tombe de la nuit, elle prend des allures de ville fantôme. Les rares passants qui arpen -tent les artères ensables s’engouffrent la hâte dans de grosses Mercedes faisant office de taxis collectifs. Pour l’animation, c’est dans les snacks libanais que ça se passe. Au menu : Cocamade inMaroc etchawarma, le tout assaisonn par la chaîne de tlvi -sion Al-Jazira. Quelques clients y jettent un œil, mais les penses sont ailleurs : l’actua-lit mauritanienne est bien plus charge... L’assassinat de quatre touristes français, le 24 dcembre dernier, dans la ville d’Aleg, au sud-est du pays, lors d’une attaque attribue des membres de la Branche d’al-Qaïda au Maghreb islamique (BAQMi, l’ex-Groupe salafiste pour la prdication et le combat, le GSPC algrien) a marqu les esprits. « On ne s’attendait pas ça chez nous. Ça a surpris tout le monde, et c’est un coup dur », se dsole Mohamed, drap dans sa grande djellaba bleu azur. « Nous, nous sommes tolrants, nous ne sommes pas des terroristes. » Une autre atta-que, moins mdiatise, contre une caserne dans le nord du pays, a suivi. Puis tout s’est enchaîn. écoutes tlphoniques des services secrets français. Communiqu d’al-Qaïda visant le rallye Lisbonne-Dakar. D’après Aleg, mars 2007.les autorits françaises, la course, dont huit Le pays vit au rythmedes quinze tapes passaient par la Maurita -ldaeplraécsiadmepntaigelnlee.pournie, tait menace. Elle a donc t annule. Neuf mois plus tard,émotion, incomprhension, inquitude. Per-des touristessonne, ici, n’admet que des enfants du pays sont assassinésaient pu commettre de tels actes. Les auto -dans la région.rits, les partis politiques et la socit civile
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Mohamed Ould Chabarnou et Sidi Ould Sidina, les assassins présumés des touristes français, ont été arrêtés à Bissau, le 11 janvier.
L'enterrement des victimes, en France, le 8 janvier.
ont unanimement condamn ces meurtres, mais l’affaire a rveill de vieux dmons. Car, en Mauritanie, cette manifestation du terrorisme n’est pas une première. En juin 2005, une attaque contre la caserne de Lemgheity (Nord) avait fait quinze morts côt militaire. Dans un film de propagande de l’ex-GSPC, visible sur un site internet, on distingue les assaillants, parmi lesquels cinq Mauritaniens entur-banns. à l’poque, le prsident Maaouya Ould Taya, qui tenait le pays d’une main de fer depuis deux dcennies, multipliait les fermetures d’associations, les harcèle -ments et les arrestations arbitraires, sous couvert de « menaces terroristes ». Plus
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d’une quarantaine d’islamistes et de pr -sums salafistes-djihadistes croupissaient alors en prison sans jugement. Depuis l’lection dmocratique du prsident Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, en mars 2007, la politique est tout autre. Au nom de la rconciliation nationale, les geô -les ont t ouvertes, sous l’acclamation de la population et avec l'assentiment de la communaut internationale. Parmi ces prisonniers librs figu -raient l'un des futurs meurtriers prsums des quatre touristes français, Sidi Ould Sidina (20 ans) et le « cerveau de l'atta-que », Abou Saïd. Au cours d’un procès retentissant, l’t dernier, ils avaient cop
d’une peine de prison lgère, avec sursis. Malgr leur appartenance avre la mou -vance islamique radicale (Abou Saïd tait recruteur pour le compte de l’ex-GSPC), la justice estimait n’avoir pas suffisamment de preuves pour les condamner. « La solu-tion scuritaire n’avait rien donn, expli -que Mohamed Ould Khattatt, rdacteur en chef adjoint du quotidienNouakchott Info, le gouvernement pensait qu’en pongeant le pass, cela permettrait au pays de trou -ver la paix. » Aujourd’hui, les critiques pleuvent sur cette politique d’ouverture. Un chauffeur de taxi s’indigne :« ils ont t trop laxistes. Quitte les librer, il fallait au moins les surveiller ! » Un parti politique islamiste a lgalement t cr, en août dernier, et cela ne fait pas non plus l’unanimit. « Cette dcision est une erreur », confie un ancien ministre du rgime de Maaouya Ould Taya. « Nous sommes passs d’un extrême l’autre en très peu de temps. Je crains que la reconnaissance de ce parti serve de man -teau pour camoufler des forces islamistes radicales. Est-ce que la branche politique ne favorise pas les intrêts de la branche arme ? » Cette question drange. Dans les milieux intellectuels, on affirme la modration de ces « frères musulmans »
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Le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi a été élu, en mars 2007. Au nom de la réconciliation nationale, il a libéré des dizaines d'islamistes.
qui ont toujours cherch entrer dans le Côt face : pass 18 heures, il n’est pas rare parti islamiste n’a, certes, rcolt que 10 % jeu politique officiel. Jemil Ould Mansour, de voir quelques musulmans savourer un des suffrages, lors des dernières lections le prsident du parti islamique Tawassoul verre de bière, en cachette, l’arrière des lgislatives et municipales, mais les sym -(acronyme arabe du Rassemblement natio - snacks et autres restaurants... pathisants de cette mouvance seraient de nal pour la rforme et le dveloppement, Sauf que les choses seraient en train plus en plus nombreux. « il y a un regain RNRD), nie en bloc ces allgations et pr - de changer... insidieusement, doucement, de religiosit, concède un haut cadre de cise : « Nous n’avons rien voir avec l'acte mais inluctablement. à l’heure de la mon- l’administration. il y a vingt ans, pendant d’Aleg. Nous l’avons condamn. Nous dialisation, les paraboles, accoles toutes le ramadan, peu de personnes jeûnaient. sommes un parti dmocratique, avec un lesfaçades des maisons, diffusent leur lot Aujourd’hui, tout le monde le fait, sinon rfrentiel islamiste. Et c’est justement de rfrences. La plupart du temps, les c’est très mal vu. » Les raisons de cette notre existence en tant que parti qui peut foyerssont branchs sur les chaînes ara - transformation ? « Les influences ext-nous permettre de lutter contre toute forme bes. Sries brsiliennes pour ces dames, et rieures, poursuit-il, en particulier celle d’extàrbmieisnmdee.s»gards,à Nouakchott, oN est passé De ciNquaNte-huit ldaeMmaounridteaniepfaaritt.fiPgaurrae-mosquées eN 1989 à pLus De Neuf ceNts aujouRD'hui. doxale disent les uns, complexe disent les dbats sur le sens du djihad et le parcours des Saoudiens qui viennent construire des autres. à mi-chemin entre le dromadaire de Ben Laden, pour ces messieurs. Des mosques et appuient la formation pour les et le 4x4, entre la tente et la maison en discours forte connotation religieuse,dâwaasprêches, ndlr). On a laiss cela(les dur, cette Rpublique islamique consolide qui ne laissent personne indiffrent. Les se dvelopper sans s’en rendre compte. Ni sa dmocratie. Les Mauritaniens tiennent islamistes font, eux, rgulièrement cam - l’état ni la socit. » Le secteur caritatif le souligner, c’est un fait rare dans la pagne sur l'internet ou dans les quartiers, est, en effet, largement financ par les pays rgion ! Au quotidien, le pays vit sous une dnonçant le « laxisme » de la socit. En du Golfe, mais ces flux conomiques ne double influence : arabe et africaine. On 2006, prtextant que le concours de Miss sont pas contrôls par l’état. Difficile donc parle tantôt hassaniya, tantôt français. Et si Mauritanie « tait incompatible avec les de savoir comment l'argent est utilis... la charia est inscrite dans la Constitution, mœurs du pays et contraire la charia », Une chose est certaine, les mosques ont elle ne s’applique que de façon modre. ces mêmes islamistes avaient fait pression pouss comme des champignons dans la ici, l’islam est sunnite, ouvert et tolrant. sur le gouvernement pour annuler la cr - capitale. En 1989, Nouakchott en comptait Côt pile, donc : des rues qui se vident lit- monie. ils ont obtenu gain de cause et, cinquante-huit. En 2002, il y en avait plus tralement lors de la prière du vendredi. depuis, le concours n’a pas t rtabli. Le de neuf cents. Dernièrement, une mosque
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a même t construite dans l’enceinte de la prsidence. il y a quelques semaines, le chef de l’état a galement rtabli le ven-dredi (jour de prière) et le samedi comme jours de week-end. D’après Yahya Ould Al-Bara, anthropologue l’universit de Nouakchott, ce regain de religiosit trouve sa source dans « l’urbanisation et la dgradation du niveau de vie des popu -lations. Les jeunes chôment, ils ont perdu leurs repères. La religion devient alors un refuge. Et cela les rend d’autant plus sensibles aux ides extrmistes ». Pour prendre la mesure de ce glissement chez les jeunes, direction le march central de la capitale. Aux abords de la mosque de Chourafa, c’est tout juste si l’on distingue quelques femmes plus voiles que d’autres ou des mentons broussailleux emmaillo -ts sous de grands chèches blancs. « C’est une mosque rouge, comme celle d’ isla-mabad, au Pakistan », plaisante moiti un connaisseur des dossiers de l’ex-GSPC algrien. « Je prfère vous prvenir, ça va être très dur de voir l’imam. » Celui-
ci dclinera effectivement la demande d’entretien. Le vice-imam, Ahmed Ould Sabar, lui, accepte, l’abri des regards, dans une voiture gare derrière lamaha-dra(cole coranique) où il enseigne. La tête toujours baisse, caressant machina -lement sa petite barbe en pointe, il rpond aux questions avec attention. « il y a des jeunes qui tiennent des discours radicaux, et ça c’est tous les jours, je ne peux pas le nier. C’est une manière d’exprimer leur tristesse. Vous savez, avec ces guerres, comme en irak, et les informations qui dif-fusent des messages qui nuisent l’image des musulmans, c’est très facile d’adopter des positions radicales. ils sont fougueux et ne maîtrisent pas vraiment la connais -sance de l’islam. C’est notre mission de les recadrer. » Partage-t-il galement ce senti -ment de perscution, lui, jeune homme de 30 ans ? « Pour être honnête, dit-il, tous les musulmans ressentent cette injustice, mais de l passer l’acte, non. » Dans une tude mene sur les mos -ques de Nouakchott, le professeur Yahya
Ould Al-Bara avait recens dix-sept lieux de prières tenus par des salafistes-djiha -dites. C’tait en 2002. Combien y en a-t-il aujourd’hui ? impossible savoir. L’an -thropologue pense que leur influence est en recul, mais, d’après plusieurs sources, l’ex-GSPC algrien parviendrait pourtant recruter des partisans mauritaniens, en menant un travail de fourmi. Et ce, depuis environ cinq ans. Trente ou quarante jeu -nes auraient dj sjourn dans des camps d’entraînement situs dans le Sahara. Selon des spcialistes, ces extrmistes seraient devenus plus actifs, avec le sentiment de libert que procure la dmocratisation du pays. La presse nationale se fait d’ailleurs rgulièrement l’cho de quelques affaires non lucides qui impliqueraient de pr -sums activistes djihadistes. Braquage du port autonome de Nouakchott, arrestation de jeunes dans une affaire d’achats d’ex-plosifs, rafles dans une mosque Dar Naïm, un quartier de la ville... D'après plusieurs sources, des groupes effectuant des reprages auraient galement t arrê -
am: cn rndr l d n l mrn n dbr ? AlAinAntil:Contrairement à ce qu’il pouvait semble mier temps, il y a eu un crime, prmdit et organi touristes français. Avec des assassins qui les auraien Nouakchott, et des complices – voire un commandit Saïd, de son vrai nom Moustaha Ould Abdelkader – q meurtriers à s'enfuir. C'est un islamiste qui avait t c sursis, en juillet 2007. On l’avait accus d’avoir parti sion de la caserne militaire de Lemgheity en 2005, ma pouvoir le prouver. Apparemment, il aurait hberg l’attaque contre les touristes et organis leur fuite au Sngal. algrien.Avant 2005, les arrestations avaient surtout une motivation Contrairement à l'action qui a cibl des militaires, celle qui a vis politique. Elles avaient lieu lorsque Ould Taya avait besoin de se rap -les Français n'a pas t revendique dans un communiqu. Les Mau - procher des états-Unis, pour montrer qu'il tait en première ligne ritaniens ont peut-être voulu montrer qu’ils taient capable d’or - contre le terrorisme. Il suffisait d’être prsent dans une mosque, ganiser une opration indpendante des Algriens de l'ex-Groupe où des prêches un peu durs taient prononcs, pour être soupçonn salafiste pour la prdication et le combat (GSPC), mais c’est juste une d'appartenir aux milieux djihadistes internationaux. hypothèse. Ce que l’on sait, c’est que depuis 2005, il y a eu plusieursun r d l'nllgn ll v , vagues d’arrestations dans les milieux radicaux mauritaniens.rnn v n l G spcn 2005, l rdn Contrairement à l’poque de Maaouya Ould Taya (1984-2005), certai -dn l’ d Lgy, r r n drn
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ts en novembre 2006. ils cherchaient ravitailler le djihad en « argent frais », et prvu de kidnapper des otages. Et puis, il y a eu le meurtre des touristes français et l’attaque de la caserne, dans des circons -tances encore floues. Simple coïncidence ou avertissement d’al-Qaïda ? Les zones d’ombre subsistent. Lors de leur arres -tation, en Guine-Bissau, le 11 janvier dernier, deux des meurtriers prsums des Français (sur les trois identifis) ont dclar n’avoir « aucun remord » d’avoir tu « des infidèles, des allis des Am -ricains ». Reste savoir si leurs agisse -ments s’inscrivaient dans un plan global, commandit par des cellules organises, ou relevaient de l'initiative personnelle. En attendant les conclusions de l’enquête judiciaire, on garantit ici que l’extrmisme djihadiste demeure très marginal. Et si le fonctionnement tribal traditionnel de la socit mauritanienne est quelque peu mis mal par la pression de discours plus fondamentalistes, les garde-fous aux drives subsistent. Pas question donc de
ces jeuNes RaDicaux s'appaReNteNt pLus à Des BaNDits De GRaND chemiN qu'à Des aDeptes De La GueRRe saiNte. faire de confusions. « il y a, d’un côt, une terrorisme et la criminalit ». Depuis, les population qui est plus religieuse, c’est un ministres multiplient les sorties pour ras -fait, et de l’autre, quelques lments radi - surer les touristes, alors que le prsident caux adeptes de la guerre sainte, indique martèle que cette terre restera un havre un intellectuel. Ces jeunes extrmistes de paix. Loin des discours politiques, la s’apparentent plus des bandits de grand vie, elle, suit son cours. Derrière les portes chemin. Bien sûr, ils sont dangereux, mais d’unemahadradu centre-ville, plusieurs je ne crois pas qu’ils soient aussi puis - dizaines d’lèves, en tenue blanche, assis sants que les annonces du gouvernement sur de grands tapis, psalmodient inlassa -français ont bien voulu le faire penser. blementdes versets du coran. Les touristes Le meurtre d’Aleg n’a pas brill par son n’ont pas totalement dlaiss le pays. Dans professionnalisme, nous n’en sommes un restaurant, des routards racontent avec pas la dtermination des kamikazes enthousiasme leur priple dans le dsert, algriens. Ne laissons pas la psychose alors qu’ quelques encablures de l, les s’installer. » Pas de doute, l’actualit de vendeurs de souvenirs font un peu grise ces dernières semaines a terriblement mine.Devant les boutiques, on boit le affect l’image du pays. à la mi-janvier, th, on passe le temps et on s’interroge. un millier de personnes ont march « Maintenant, il va falloir qu’ils nous l’appel de la plupart des partis politiques, disent comment ils vont rgler cette his -sous des banderoles « Tous unis contre le toire de menace terroriste... »q
d l rrn nr n. q'n -l rd' ? non pas les extrmis- ;certaine complaisance envers les islamistes L’attaque a t revendique par le GSPC, je crois qu’il n’y a plus trop tes, mais les islamistes politiques ». En revanche, côt maurita -de doutes quant à la participation de l’un de ses commandos, dans nien, la presse a salu les dcisions et soulign que la justice avait lequel se trouvaient apparemment des Mauritaniens. Notons aussi fait son travail, car elle ne disposait pas de preuves. Ce jugement qu’Ould Taya n’a pas profit » de cette affaire, car un putsch l’a tait plutôt le signe d’une justice en bonne sant. renvers deux mois plus tard.qll s l so d l'ooso ol sls ? ql l rl d ln ln d l BrnLa grande nouveaut est que les islamistes politiques ont pignon d'l-qïd mgrb l (B, -G spc), ll sur rue. Ould Taya s’est servi d’eux. Durant certaines priodes, lr d nn nr lr rr y ?il les a laisss, par exemple, investir le champ de l’ducation ou C’est une question très dlicate, car il n’y a pas de sources sûres tenir des prêches très radicaux dans certaines mosques. Puis à dans ce domaine, seulement de vagues estimations. Ce que l’on d’autres, quand cela lui tait utile politiquement, il effectuait des sait, c’est que la branche saharienne de l’ex-GSPC compterait une rafles… C’est sous son rgime que les islamistes, par ailleurs centaine d’hommes (selon les journalistes algriens, qui sont les très diviss en de multiples chapelles », ont russi à s’unir meilleurs connaisseurs). Une majorit serait des Algriens, les politiquement. L’ex-prsident mauritanien a obtenu le contraire autres des Mauritaniens et, plus largement, des Sahliens. Int - de ce qu’il souhaitait, car les islamistes sont apparus comme les grs à une structure algrienne », les combattants sahliens ne seuls qui s’opposaient encore à lui courageusement. Après le fixent donc sûrement pas les objectifs ni les agendas. Le groupe coup d’état qui l’a renvers, la junte militaire n’a pas voulu que est apparemment très mobile, très bien quip (land cruiser, les islamistes forment un parti, mais elle les a laisss s’organi -tlphones satellites) et lourdement arm. Paradoxalement, ser en mouvance ». Ils pouvaient se prsenter, lors des lec -ces hommes se livrent à des trafics pour se financer (drogues, tions, sous une tiquette indpendante. Depuis cet t, une vague cigarettes…), et, d’une certaine manière, cette activit a besoin de reconnaissance d’une vingtaine de partis a eu lieu, dont un isla -de discrtion, alors que leur objectif politico-idologique a besoin miste. Le climat s’est adouci pour ces opposants qui, de leur côt, de faits d’armes et de mdiatisation. Cela pourrait être un lment critiquent le pouvoir avec de moins en moins de force. Certains les d’auto-limitation du futur terrorisme sahlo-saharien ». trouvent trop conciliants avec le rgime. Quelques imams ou prê -cn l odn n-l ll l'ncheurs vont même jusqu’à les condamner pour cela. Par ailleurs, d l -l d r dd g ?des lections lgislatives et prsidentielles transparentes ont eu Certaines chancelleries, occidentales et nord-africaines, ont, offi - lieu et il n’y a pas eu de raz-de-mare islamiste. Ils n’ont dcroch cieusement, pens que les autorits baissaient les bras face au ter - que quelques sièges de dputs et de conseillers municipaux. Je rorisme. On disait galement que le nouveau prsident, Sidi Ould crois que la stratgie du pouvoir a t payante.qCheikh Abdallahi, tait un homme très pieux, voire qu’il avait unepoos clls Sïd aï-H