RDV Blois 2005 - En quoi y at-il sacralisation du pouvoir pour les ...
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COMMUNISME, FASCISME, NAZISME : DES RELIGIONS POLITIQUES ?
Débat animé par Laurent Wirth , avec Etienne François , Marc Lazar , Pierre Milza et Nicolas
Werth .
»
Présentation des intervenants.
Etienne François
, spécialiste de l'Allemagne, enseigne à l'Université technique de
Berlin et à Paris I-Sorbonne. Il travaille sur l'histoire allemande, franco-allemande et
européenne depuis la fin du Moyen Âge, et a été directeur de la fondation du "Centre
Marc Bloch" (centre de recherche franco-allemand pour des sciences sociales) de 1992
à 1999.
Marc Lazar
est professeur des Universités à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris et
directeur de l'école doctorale de Sciences Po. Il dirige le groupe de recherche sur
l'Italie contemporaine au CERI. Il travaille actuellement sur le communisme en France
et en Italie, la gauche socialiste et social-démocrate en Europe occidentale et le vie
politique en Italie.
Pierre Milza
a été directeur du Centre d'histoire du vingtième siècle jusqu'en 2000.
Spécialiste de l'histoire du fascisme, de l'Italie des XIX e et XX e siècles et de
l'histoire des relations internationales. Il anime, dans le cadre du Centre d'histoire de
Sciences Po, deux groupes de travail :
Le groupe de recherche sur l'Italie
contemporaine
(GRIC) avec Marie-Anne Matard-Bonucci ;
Histoire et mémoire(s) de
l'immigration
, avec Marie-Claude Blanc-Chaléard.
Nicolas Werth
, spécialiste de l'histoire sociale de l'URSS (plus particulièrement des
années 1920-1930), des rapports entre le pouvoir et la société, des formes de violence
étatique et des résistances du social face au politique.
» Quelques notes prises lors du débat.
En introduction une courte définition de la « religion politique » a été proposée. Les
intervenants s'accordent à y percevoir une sacralisation du pouvoir. Trois grandes questions
sont alors abordées.
En quoi y a-t-il sacralisation du pouvoir pour les différents régimes traités ?
Pierre Milza
reprend différents éléments du sacré et en donne le pendant au sein du
fascisme. Ainsi, dans le fascisme, la rédemption de la nation passe par le sang. Les officiants
sont les secrétaires nationaux des partis. Mussolini, lui-même, évolue du statut de Grand
Prêtre à de demi – Dieu.
Nicolas Werth
: Au sein du monde communiste soviétique, l'aspect des rites est important.
Entrée dans le « monde des élus » correspond à l'entrée au sein du Parti.
Toutefois, la comparaison entre les différents régimes pose le problème de la durée. On
constate une évolution en U.R.S.S. que l'on ne retrouve pas dans le fascisme et le nazisme.
Marc Lazar
: Le religieux en politique ne se limite pas au système totalitaire. Hannah
Arendt était contre le terme de religion politique. Ce qui donne l'ordre du religieux dans la vie
politique, c'est le mode de croire, la distinction entre sacré et profane, les rites, l'organisation
d'une communauté, la création d'un dispositif de sens.
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